Module 7 : Approches méthodologiques et stratégies d’enquête

31 Le journal de bord comme outil de terrain

Alice Vanlint

Présentation du thème et de l’autrice du chapitre

Le journal de bord permet de garder une trace des décisions et réflexions qui jalonnent le parcours de recherche. Pour le ou la doctorant-e, il peut être un précieux outil pour faire avancer sa recherche, pour construire le chapitre méthodologique et pour développer une pratique réflexive de la recherche.

Alice Vanlint est chercheuse en didactique du français et formation pratique, et professeure adjointe au Département d’études sur l’enseignement et l’apprentissage de l’Université Laval. Elle mène des projets de recherche concernant l’enseignement de l’écriture à l’école primaire. Ses projets impliquent la collaboration entre les chercheurs et chercheuses ainsi que les acteurs et actrices des milieux scolaires. Alice s’intéresse aux occasions de développement professionnel que constituent ces lieux de collaboration.

Introduction

Le journal de bord est un outil qui a été fréquemment documenté dans les domaines de l’ethnologie (voir notamment Perrot, 1987 ou Weber, 1991) et de l’anthropologie (voir notamment Olivier de Sardan, 1995 ou Hess, 2003). Il est considéré comme l’un des outils de la méthode ethnographique, qui distingue généralement le journal de terrain (les notes d’observation) et le journal de bord (ou journal de recherche) qui permet de garder des traces de l’ensemble des aspects et étapes de la recherche (notes méthodologiques, théoriques, etc.).

Ce chapitre ne vise pas à présenter les normes méthodologiques guidant une utilisation rigoureuse du journal de bord dans une perspective ethnographique ou anthropologique. Je souhaite plutôt présenter ce journal comme un outil flexible qui peut être précieux tout au long du parcours de doctorat, quel que soit votre champ de recherche. À cette fin, je structurerai ce texte autour de deux grandes questions : comment tenir un journal de bord? et pourquoi tenir un journal de bord?

Pourquoi tenir un  journal de bord?

Le journal de bord est avant tout un outil de recherche. Je propose d’aborder plus particulièrement trois de ses utilités. Je le présenterai d’abord comme un outil pour faire avancer la recherche, puis comme un outil pour construire le chapitre méthodologique, et, enfin, comme un outil de formation du jeune chercheur ou de la jeune chercheuse.

… pour faire avancer sa recherche

Le parcours de doctorat peut parfois donner une impression de solitude. Le journal de bord peut alors devenir un « ami critique » avec qui dialoguer. En écrivant, on s’explique à soi-même nos intuitions, nos blocages ou nos craintes. L’utilisation du langage écrit nous permet de structurer notre pensée, et ce dialogue avec soi-même permet ainsi de soutenir la conceptualisation (Olivier de Sardan, 1995).

Dans sa thèse, Pepin (2015 : 131) témoigne que le journal de bord lui « a servi à organiser sa pensée, au fur et à mesure que l’étude de cas progressait et se complexifiait, pour commencer à mettre en lien les diverses sources de données et ce qu’elles [lui] apprenaient par rapport à l’objet de recherche ». Pour ma part, le journal de bord m’a également permis de surmonter les moments où je me sentais « bloquée ». Je relisais d’anciens passage de mon journal afin de prendre un peu de recul. C’est ce que je venais de faire lorsque j’ai rédigé l’entrée de journal présentée ci-dessous[1].

03/08/2015  Analyse de l’entrevue initiale : définition de catégories

Au début de mon travail analytique (08/04/2015), j’avais réalisé une lecture de l’entrevue initiale afin de dégager les sujets qui avaient été abordés. […] J’avais caractérisé chaque passage en répondant à la question « De quoi parle-t-on? » puis j’avais rassemblé les différents thèmes en 10 catégories et 22 sous-catégories. Toutefois, je n’avais encore réalisé aucun travail d’organisation de ces catégories qui étaient présentées sous la forme d’une liste. Le tableau ci-dessous reprend les catégories qui avait émergées de cette première lecture et en propose une première organisation. Elles sont représentées de façon à situer chaque catégorie et sous-catégories les unes par rapport aux autres.

Bien que le journal de bord soit généralement considéré comme étant personnel, Flick (1998) et Lejeune (2014) recommandent de le partager, surtout lorsque la recherche implique plusieurs personnes. Le journal de bord devient alors un moyen de témoigner l’évolution des réflexions de tous et toutes, mais également de faire profiter la recherche des possibilités de l’intersubjectivité.

Pour le ou la doctorant-e, c’est avec son comité qu’il peut être pertinent de partager le journal de bord. Pour ma part, j’ai abondamment partagé le mien avec ma directrice et ma co-directrice de thèse. À l’époque où j’analysais mes données, je travaillais à des milliers de kilomètres d’elles. Pour elles, mon journal de bord était un moyen de suivre le cours de mes réflexions et de mieux me guider. Quant à moi, il me permettait de rompre avec la solitude en écrivant ce que je faisais comme si je leur racontais ma journée de travail en les croisant au détour d’un couloir de l’université.

… pour faciliter l’écriture du chapitre méthodologique

L’un des critères de validité de la recherche qualitative est celui de l’explicitation de la démarche méthodologique (incluant le travail de terrain) et analytique (voir par exemple Laperrière, 1997; Mucchielli, 1996; Olivier de Sardan, 1995). Expliciter un travail fait de tâtonnements, d’essais et d’erreurs constitue toutefois un grand défi car s’il y a une chose qu’on ne peut enregistrer ou filmer lorsqu’on fait de la recherche, c’est bien le déroulement de notre pensée de chercheur ou de chercheuse.

Lorsque F. Weber explique l’utilisation qu’elle fait du journal de bord, elle dit qu’elle y livre « des éléments subjectifs par souci d’objectivité » (rapporté par Noirel, 1990). Laperrière (1997) souligne quant à elle l’importance de noter, tout au long de la recherche, les « cadres interprétatifs et le positionnement psychologique et social » des différent-e-s acteurs et actrices de la recherche. Le journal de bord permet de garder une trace de toutes les réflexions et devient ainsi un précieux outil pour assurer la qualité de la recherche (Baribeau, 2005; Mucchielli, 1996; Savoie-Zajc, 2003) et pour rédiger le chapitre méthodologique (Benelli, 2011).

En outre, le journal de bord peut rassurer le jeune chercheur ou la jeune chercheuse au parcours analytique sinueux qui pourrait ressentir un sentiment d’imposteur ou d’imposteuse causé par une impression d’avoir fait beaucoup de « bricolage » sur ses données. Benelli (2011 : 44) écrit en ce sens : « Montrer comment le regard sur l’objet change au cours de l’enquête, c’est donner un sens aux méthodes adoptées et aux résultats produits. » Le journal de bord devient ainsi un lieu où garder la trace de ses « changements de regard » pour leur donner un sens.

… pour apprendre à faire de la recherche

Le journal de bord est fréquemment utilisé en formation professionnelle comme la formation à l’enseignement, en soins infirmiers, etc. L’explicitation qui y est menée permet de réaliser une réflexion sur l’action qui outillera ensuite la réflexion dans l’action (Schön, 1996). Le parcours doctoral est aussi une formation professionnelle de chercheur et chercheuse et le journal de bord permet en ce sens de mener une réflexion sur la pratique de recherche en développement et ainsi contribuer à la construction de l’identité de chercheur ou chercheuse (Hess, 2003).

Comment tenir un journal de bord?

Plusieurs textes (voir par exemple Baribeau, 2005; Benelli, 2011; Weber, 1991) ont été écrits pour expliquer le rôle du journal de bord en recherche, mais rares sont ceux qui présentent un mode d’emploi de cet outil. C’est probablement parce que la principale caractéristique du journal de bord est d’être personnel. Il n’est pas destiné à être publié et, par conséquent, il n’y a pas de normes à respecter concernant son organisation et son écriture.

Puisque le but du journal de bord est de garder une trace et d’expliciter l’ensemble des choix qui jalonnent la recherche (Baribeau, 2005; Benelli, 2011; Olivier de Sardan, 1995; Peretz, 2004), Lejeune (2014)[2] recommande de préférer l’écriture de phrases complètes à celles de simples mots-clés. Suivant ces principes, mon journal de bord est rapidement devenu très volumineux. J’y expliquais chacune de mes actions et intuitions comme s’il s’agissait d’écrire « une recette » qui permettrait à quelqu’un d’autre de mener exactement la même réflexion que moi.

Concrètement, le journal de bord peut prendre la forme d’un ou plusieurs fichiers électroniques, carnets ou simplement de feuilles libres. Il peut également s’agir de notes prises sur de petits papiers (des mémos pour Strauss et Cordin, 1994) apposés sur des textes et articles, sur des extraits d’analyses ou encore sur des verbatims (pour des exemples de mémos, voir Baribeau, 2005).

Les notes que vous pouvez consigner dans votre journal de bord sont variées. Benelli (2011 : 47) en donne quelques exemples :

Il s’agit, dès le premier jour, de noter tout ce qu’on fait, observe, lit et écrit en lien avec la recherche, y compris les choses qui ne semblent pas forcément pertinentes sur le moment : les démarches entreprises pour approcher les gens et accéder au terrain, les difficultés rencontrées, les succès, les doutes, les erreurs, les gaffes, les échanges de mails, les conversations par téléphone, les démarches entreprises pour récolter des données, les références d’articles de journaux, etc. Cela inclut aussi de noter les noms des gens, leurs rattachements institutionnels, leur fonction, la raison pour laquelle elles sont contactées.

Votre journal pourra être organisé en sections thématiques (théorie, méthodologie, etc.) ou être chronologique. Pour ma part, j’ai apprécié le mode d’organisation chronologique, car il m’a permis, pour quelques temps, de me débarrasser de la structure artificielle de la thèse qui impose la succession linéaire des chapitres théoriques, méthodologiques et des résultats. Comme l’illustrent les extraits de mon journal de bord ci-dessous, j’entremêlais mes réflexions théoriques, méthodologiques et analytiques en explicitant les liens que je faisais entre mes lectures et mes données.

01/04/2015  Début de mes analyses

Je débute les analyses en me centrant sur la première entrevue semi-dirigée. Je réalise un premier codage guidé par la question : De quoi parle-t-on?

Mon idée est de nuancer graduellement la posture de départ de l’enseignante mais également de « me faire la main ». J’explicite mon intention pour pouvoir, plus tard, me rappeler de ma réflexion et des raisons qui m’ont conduite à faire cette analyse.

Lors de notre rencontre téléphonique du 18/03/2015, [ma co-directrice] m’a suggéré d’aborder cette première entrevue en ayant en tête le concept de présentation de soi. Elle me suggère une question : Qui est-elle quand elle se présente à toi? Bien que le concept me paraisse encore flou, cette question guidera également ce premier codage. C’est également dans mon journal de bord que je garde des traces des échanges que j’avais avec mon comité.

08/04/2015  Premières catégories d’analyses émergeant

Suite à la lecture de l’entrevue initiale guidée par la question : De quoi parle-t-on? J’ai fait émerger différentes catégories. L’identification de ces catégories ne s’est pas faite de façon linéaire. Au fur et à mesure de ma lecture, j’identifiais des thèmes et sous-thèmes. Cependant, la lecture de certains passages pouvait m’amener à identifier une nouvelle catégorie s’appliquant également à des extraits précédents. J’ai donc fréquemment repris la lecture depuis le début pour raffiner le codage. Ici, j’ai énuméré et expliqué ensuite les catégories qui ont émergé. Cette section étant très longue, elle est coupée pour le présent chapitre.

10/04/2015  Analyses : à propos du concept de présentation de soi (avant lecture analytique)

La première lecture et le premier codage réalisé de l’entrevue initiale ont uniquement été guidés par la question De quoi parle-t-on? (voir note précédente). Comme écrit le 01/04/2015, le concept de présentation de soi me paraissait encore trop flou et je ne savais comment l’aborder. Afin de clarifier ce concept, j’ai lu la présentation du concept de soi et des remaniements de soi de Le Breton (2004/2008). J’explique comment mes analyses m’amènent à lire des textes théoriques. […] Dans l’extrait coupé, je fais un résumé du texte lu et j’y copie-colle quelques extraits qui me semblent intéressants.

En lisant Le Breton à ce propos (p. 68), j’ai réalisé que l’enseignante m’avait effectivement parlé d’un avant et d’un après le projet m’amenant à penser qu’elle considérait effectivement l’arrivée du projet de recherche dans sa classe comme un seuil qui allait réorienter sa trajectoire (pour reprendre le terme de Strauss), l’amener à remanier son soi d’enseignante de l’écriture. […]

Je réalise donc une nouvelle lecture de l’entrevue en portant plus particulièrement attention à toute mention, plus ou moins explicite, à un « autre » mais également aux mentions de « ruptures »/de « seuil ». […] J’ai plus particulièrement en tête les questions suivantes : […]. J’explicite le lien que je fais entre le texte de Le Breton et mes données, et j’explique comment cette lecture guide la suite de mes analyses.

Puisque le journal de bord n’est pas destiné à être publié ou évalué, il est un espace où l’on peut écrire nos réflexions et intuitions sans se soucier des exigences du style scientifique (Weber, 1991). Hess explique que le terme « journal » réfère à une pratique d’écriture quotidienne qui consiste à écrire sans perfection et à accepter « la spontanéité, éventuellement la force des sentiments, la partialité d’un jugement, bref, le manque de recul » (Hess, 2003 : 71).

Tenir un journal de bord permet ainsi de développer l’habitude d’écrire régulièrement. Cette habitude pourrait vous éviter de faire face à la redoutée « angoisse de la page blanche » (Belleville, 2014). De plus, pour éviter de débuter l’écriture de la thèse par cette « page blanche », vous pourrez utiliser des bribes de ce journal de bord dans différents chapitres de la thèse (Baribeau, 2005).

Bibliographie commentée

Baribeau, C. (2005). Le journal de bord du chercheur. Recherches Qualitatives, Hors Série(2), 98–114. http://www.recherche-qualitative.qc.ca/documents/files/revue/hors_serie/hors_serie_v2/CBaribeau HS2-issn.pdf

Ce texte vise à définir le journal de bord et son rôle dans la recherche. L’autrice s’appuie à la fois sur la littérature scientifique et sur sa propre expérience de chercheuse en science de l’éducation.

Benelli, N. (2011). Rendre compte de la méthodologie dans une approche inductive : les défis d’une construction a posteriori. Recherches Qualitatives, (11), 40–50. https://s3.amazonaws.com/academia.edu.documents/6455976/RQ-HS11-benelli.pdf?AWSAccessKeyId=AKIAIWOWYYGZ2Y53UL3A&Expires=1546454369&Signature=WXYNUQ/yjhjHnwqBidruek9Epkc=&response-content-disposition=inline; filename=Rendre_compte_de_la_methodologie_dans_un.pdf

Ce chapitre est particulièrement éclairant pour un-e étudiant-e de doctorat. L’autrice y explique comment le journal de bord lui a permis de construire le chapitre méthodologique de sa thèse. Elle y explicite son utilisation du journal de bord tout au long de sa recherche portant sur le nettoyage en tant qu’activité professionnelle.

Darmon, M. (2005). Le psychiatre, la sociologue et la boulangère : analyse d’un refus de terrain. Genèses, 1(58), 98–112. https://doi.org/10.3917/gen.058.0098

Cette autrice présente le journal de bord comme un outil de la recherche avant même d’arriver sur le terrain. Dans ce texte, vous trouverez des exemples d’entrées de journal de bord qui sont relatives à des « refus de terrain ». Ces refus ont toutefois été utiles à la recherche, car ils permettaient d’éclairer l’objet analysé soit le milieu hospitalier psychiatrique.

Hess, R. (2003). La pratique du journal, comme construction du moment interculturel. Revue Paidagogika Renmata Sto Aigaio, 2, 68–79. http://www.pre.aegean.gr/revmata/issue2/11Hess.pdf

Dans ce texte, l’auteur revient sur la pratique du journal abordant différents types de journaux (intime, de voyage, de recherche, etc.). Il propose ensuite de voir cette pratique comme un outil de formation à la recherche (et à la réflexion scientifique) dans le domaine de l’interculturalité.

Noiriel, G. (1990). Journal de terrain, journal de recherche et auto-analyse. Entretien avec Florence Weber. Genèses, 2, 138–147. https://www.persee.fr/doc/genes_1155-3219_1990_num_2_1_1035

L’auteur publie un entretien qu’il a mené avec l’ethnographe Florence Weber. Elle y explique pourquoi elle a décidé de publier l’un de ses journaux de bord.

Olivier de Sardan, J.-P. (1995). La politique du terrain. Enquête, (1), 71–109. https://doi.org/10.4000/enquete.263

L’auteur s’intéresse aux vigilances méthodologiques et aux critères de rigueur des enquêtes de terrain dans le domaine de l’anthropologie. Dans l’article, il soulève l’importance d’expliciter ce qu’il appelle la « politique » qui guide la recherche. À cet effet, le journal de bord est présenté comme un outil qui permettra d’assurer une rigueur scientifique malgré l’impression de « flou » que le terrain peut donner.

Weber, F. (1991). L’enquête, la recherche et l’intime ou : pourquoi censurer son journal de terrain ? EspacesTemps, (47–48), 71–81. https://www.persee.fr/doc/espat_0339-3267_1991_num_47_1_3788

Dans cet article, l’autrice propose de réfléchir à la pertinence de censurer le journal de terrain de l’ethnographe. Cette réflexion vise à répondre à la question pédagogique : comment apprendre à tenir un journal de terrain en recherche? Weber mène cette réflexion en prenant l’exemple de son propre journal. Malgré que le texte porte sur le journal de terrain de l’ethnographe, plusieurs propos de l’autrice peuvent être réinvestis dans une réflexion portant sur le journal de bord tel que présenté dans le cadre de ce chapitre.

Références complémentaires

Belleville, G. (2014). Assieds-toi et écris ta thèse! Trucs pratiques et motivationnels pour la rédaction scientifique. Presses de l’Université Laval.

Flick, U. (1998). An Introduction to Qualitative Research. Sage.

Laperrière, A. (1997). Les critères de scientificité des méthodes qualitatives. Dans J. Poupart, L.-H. Groulx, J.-P. Deslaurier, A. Laperrière, R. Mayer et A. P. Pires (Dir.), La recherche qualitative. Enjeux épistémologiques et méthodologiques (p. 365–389). Gaëtan M.

Lejeune, C. (2014). Manuel d’analyse qualitative. Analyser sans compter ni classer. De Boeck.

Mucchielli, A. (1996). Dictionnaire des méthodes qualitatives en sciences humaines et sociales. Armand Colin.

Pepin, M. (2015). Apprendre à s’entreprendre en milieu scolaire: Une étude de cas collaborative à l’école primaire [thèse de doctorat, Université Laval]. http://hdl.handle.net/20.500.11794/25547 

Peretz, H. (2004). Les méthodes en sociologie. L’observation. La Découverte.

Perrot, M. (1987). La part maudite de l’ethnologie. Le Journal de Terrain. Anthropologie Sociale et Ethnologie de La France. Colloque Du Centre d’ethnologie Française et de Musée National Des Arts et Traditions Populaires. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00505853

Savoie-Zajc, L. (2003, 28 novembre). Les critères de rigueur de la recherche qualitative et interprétative : du discours à la pratique. Association pour la Recherche Qualitative. Trois-Rivières.

Strauss, A. L. et Corbin, J. (1994). Grounded theory methodology: An overview. Dans N. K. Denzin et Y. S. Lincoln (dir.), Handbook of qualitative research (p. 273-285). Sage.


  1. Mon journal de bord, rédigé dans le cadre de ma thèse de doctorat (Université Laval) en 2015, n'a jamais été publié.
  2. Bien qu’il s’agisse d’un livre qui n’est pas libre d’accès, plusieurs extraits sont disponibles à l’adresse suivante (incluant l’extrait concernant le journal de bord, p. 14) : https://fr.calameo.com/read/00001585669c6e43a0d3c?authid=CubvnIXN7yqe