Module 10 : Diffusion et restitution des savoirs créés

47 La publication et la diffusion en libre accès

Marc Couture

Présentation du thème et de l’auteur du chapitre

D’abord proposé comme une utopie par une poignée de visionnaires, l’accès libre aux publications scientifiques, c’est-à-dire la diffusion en ligne gratuite idéalement accompagnée de permissions de réutilisation généreuses, est devenu une tendance lourde de la publication scientifique. Bien que tous et toutes (ou presque, les enjeux propres aux Suds étant souvent ignorés) s’entendent sur les bénéfices de cette évolution, les moyens et stratégies pour y arriver donnent lieu à des luttes de pouvoir et d’influence à la hauteur des intérêts des parties concernées, dont notamment les grands éditeurs et grandes éditrices, qui en sont venus à y voir une façon d’accroître leurs revenus et leur domination sur la publication scientifique.

Détenteur d’un doctorat en physique (optique et lasers) de l’Université Laval, Marc Couture, aujourd’hui retraité, a été professeur à l’Université TÉLUQ de 1986 à 2016. Il y était responsable des programmes de sciences, développant des cours de physique, en didactique et histoire des sciences, sur les méthodes de recherche et la science ouverte. Ses recherches touchaient trois domaines : 1) l’application des technologies de l’information et de la communication (TIC), notamment la simulation multimédia, à l’enseignement des sciences; 2) la propriété intellectuelle en milieu universitaire; 3) l’accès libre aux publications scientifiques.

Les origines

L’idée de l’accès libre (ou « ouvert ») aux publications de recherche est née durant les années 1990, période où le web prenait son envol. Des visionnaires ont alors perçu que cette nouvelle technologie avait le potentiel de rendre l’ensemble des publications de recherche disponibles gratuitement à toute personne ayant accès à Internet (Okerson & O’Donnell, 1995).

À terme, ce qui était envisagé était une transformation radicale de la façon de diffuser les publications de recherche, les articles de revues scientifiques ou savantes au premier chef. Le passage de l’imprimé au numérique serait ainsi l’occasion à la fois d’accroître l’efficacité de la publication scientifique, tout en réduisant de manière importante ses coûts qui augmentaient de manière exorbitante depuis nombre d’années. Cette transformation devait découler de la redéfinition du rôle des revues, qui ne se consacreraient plus à toutes fins utiles qu’à un rôle, jugé essentiel : l’évaluation par les pairs.

Cette idée à la fois radicale et séduisante a donné naissance à un véritable mouvement, dont les documents fondateurs, rédigés en 2002-2003, sont l’Initiative de Budapest et les déclarations de Berlin et de Bethesda. Celles-ci précisaient ce qu’on entend par « accès libre » et suggéraient des stratégies pour l’atteinte de l’objectif ultime : l’accès libre universel.

Selon l’Initiative de Budapest pour l’Accès Ouvert (2002), l’accès libre « à l’information scientifique et technique » est :

sa mise à disposition gratuite sur l’Internet public, permettant à tout un chacun de lire, télécharger, copier, transmettre, imprimer, […] sans barrière financière, légale ou technique autre que celles indissociables de l’accès et l’utilisation d’Internet.

Deux stratégies complémentaires y sont proposées : « L’autoarchivage (I.) et une nouvelle génération de revues alternatives en libre accès (II.) ».

Toujours selon cette initiative, l’accès libre permettrait de « partager le savoir des riches avec les pauvres et le savoir des pauvres avec les riches » et de « jeter les fondements de l’unification de l’humanité à travers un dialogue intellectuel, et une quête du savoir communs » (ibid. : 2002).

Les deux stratégies vers l’accès libre

L’autoarchivage (voie verte)

La voie verte est celle du dépôt, par les chercheurs et chercheuses ou en leur nom, des articles ou leurs manuscrits, parus ou destinés à paraître dans une revue. Ce dépôt se fait idéalement au moment de la publication, ou même plus tôt, dans un répertoire numérique institutionnel (d’une université ou d’un établissement de recherche) ou centralisé (par domaine, ou par pays/région). On en retrouve plusieurs milliers, situés dans plus d’une centaine de pays[1]. Toutefois, la proportion d’établissements qui disposent d’un répertoire varie énormément entre les pays et les régions, ce qui peut être un problème si les chercheurs et chercheuses n’ont pas accès à un tel répertoire centralisé.

Une majorité d’éditeurs et d’éditrices, dont les plus important-e-s publiant une majorité encore plus grande du total des articles, autorisent l’autoarchivage des manuscrits, soit dans leur version soumise (prépublication) soit, le plus souvent, dans leur version acceptée et révisée après évaluation (post-publication). Certain-e-s, dont toutes les grandes maisons d’édition commerciales, imposent un embargo, n’autorisant le dépôt qu’au bout d’un certain temps après la publication (généralement entre six mois et deux ans)[2].

Les revues en accès libre (voie dorée)

La voie dorée est celle de la publication dans une revue offrant l’accès gratuit aux articles. Cette gratuité s’accompagne souvent de permissions d’utilisation plus ou moins généreuses, en accord avec les définitions comme celle de Budapest, et généralement communiquées au moyen d’une licence Creative Commons (voir chapitre 57).

En 2021, on compte près de 17 000 revues scientifiques ou savantes légitimes en accès libre[3]. Une partie de celles-ci sont publiées par de grands éditeurs commerciaux et grandes éditrices commerciales, incluant les cinq géants de la publication scientifique (Elsevier, Springer Nature, Wiley, Taylor & Francis, Sage) ainsi que d’autres éditeurs et éditrices n’offrant que des revues en accès libre (Hindawi, de Gruyter Open, MDPI). Mais la majorité des revues en accès libre proviennent de petites organisations, souvent à caractère local (sociétés savantes, universités ou leurs départements), publiant souvent une seule revue.

En l’absence d’abonnements, qui forment l’essentiel des revenus des éditeurs traditionnels et éditrices traditionnelles, les revues en accès libre doivent recourir à divers modes de financement. Un d’entre eux a pris de l’ampleur avec le temps : les frais de traitement d’articles (Article processing charges, ou APC, en anglais).

Ces frais sont appliqués par le tiers des revues en accès libre, qui publient toutefois près des deux-tiers des articles (Crawford, 2021). Ils sont très variables selon les domaines et les types d’éditeurs et d’éditrices ou de revues. On parle d’aussi peu que quelques dizaines de dollars, pour les petites revues en sciences humaines ou sociales, à plusieurs milliers de dollars, pour les revues des principaux éditeurs et de certaines organisations scientifiques internationales.

De leur côté, la plupart des revues publiées par des organisations scientifiques ou universitaires n’imposent pas de tels frais. Elles comptent plutôt sur une combinaison de bénévolat et de financement externe, généralement public et souvent incertain. Il convient de souligner ici le rôle joué par des réseaux comme SciELO (Amérique latine et Afrique du Sud) ou des plateformes comme OpenEdition (France) et Érudit (Québec), dans le soutien à la diffusion en accès libre des petites revues locales.

Ces revues pourraient en principe régler le problème que représentent les frais de publication substantiels des grandes revues, pour des chercheurs et chercheuses peu ou non financé-e-s, tout particulièrement dans les pays des Suds où ils peuvent équivaloir à des mois de salaire. Cependant, c’est sans compter sur l’existence d’un système bien implanté de hiérarchie des revues, selon lequel seuls comptent pour la réputation et la carrière des chercheurs et chercheuses les articles publiés dans certaines revues dites « prestigieuses », à facteur d’impact élevé et de langue anglaise, qui sont justement celles qui exigent des frais élevés. Les effets néfastes de cette « économie du prestige », tant sur les chercheurs et chercheuses que sur les revues des pays des Suds, ont été maintes fois dénoncés (Babini, 2017; Sengupta, 2021).

Évolution de l’accès libre

Les deux stratégies proposées dans l’Initiative de Budapest, renommées « voie verte » et « voie dorée » (green OA et gold OA, en anglais), se sont développées en parallèle, contribuant à augmenter, lentement faut-il préciser, la proportion d’articles disponibles en accès libre qui, en 2017, se situait entre 25 et 50%, selon la définition que l’on donne à l’accès libre et selon que l’on considère tous les articles ou seulement les plus récents (Piwowar et al., 2018).

Cette croissance découle en partie des initiatives des organismes de financement de la recherche, publics ou privés. À partir du milieu des années 2000, ceux-ci ont adopté des politiques obligeant les chercheurs et chercheuses qu’ils financent à diffuser leurs articles en accès libre, selon l’une ou l’autre de ces deux voies. Des établissements universitaires ou de recherche ont aussi adopté de telles politiques. On en retrouve un peu partout, mais avec une répartition géographique assez inégale et des modalités très diverses[4]. Fréquentes en Europe, où elles font l’objet d’un mouvement concerté des organismes de financement, appelé Plan S, elles sont rares en Afrique, où l’on ne relève qu’une seule politique de ce type, en Afrique du Sud.

Face à ces initiatives, les grands éditeurs commerciaux et grandes éditrices commerciales, qui avaient ignoré au départ ce nouveau mode de diffusion, ont tenté sans succès de s’opposer à l’adoption de ces politiques, mais réussi à en influencer la teneur de manière à protéger, voire augmenter, leur domination du marché et les revenus qui en découlent (Larivière et al., 2015). Ils et elles ont aussi adopté diverses stratégies commerciales à cette même fin : acquisition d’éditeurs et d’éditrices en accès libre, lancement de nouvelles revues en accès libre, souvent pour le compte d’organisations scientifiques, généralisation du modèle de la revue hybride, dont une partie seulement des articles sont offerts en accès libre, à la demande des auteurs et autrices et contre paiement de frais de traitement, généralement plus élevés que ceux de leurs propres revues en accès libre. Le succès de ces stratégies repose en grande partie sur le système d’économie du prestige évoqué plus haut, ces éditeurs et éditrices se présentant comme les mieux placé-e-s pour offrir ce mode de diffusion à des chercheurs et chercheuses soumis-es à ce système.

Le développement de l’accès libre s’est aussi accompagné d’un phénomène, non anticipé au départ, qui est venu compliquer la situation – et les débats sur la publication en accès libre : les revues trompeuses.

Les revues trompeuses

Le phénomène des revues trompeuses, souvent qualifiées de « prédatrices », a été mis au jour à la fin des années 2000; il fait l’objet de débats parfois houleux. On regroupe généralement sous le vocable « prédatrices » tant des revues carrément trompeuses, voire frauduleuses que d’autres, notamment provenant des pays des Suds, qui n’ont simplement pas les moyens de satisfaire les critères de qualité éditoriale et technologique promus par les revues des grands éditeurs, grandes éditrices ou organisations scientifiques des pays du Nord.

Les revues effectivement trompeuses se reconnaissent à divers signes (de la Blanchardière et al., 2021). Elles portent des titres d’apparence très sérieuse, parfois très proches de ceux de revues légitimes existantes. Elles ont recours à une sollicitation massive et indiscriminée par pourriel. Mais, surtout, elles font de la fausse représentation au sujet de leur fonctionnement. Il peut s’agir de comités de rédaction fictifs ou formés de personnes n’ayant jamais accepté d’en faire partie, ou encore d’informations inexactes ou ambiguës sur la localisation, l’indexation, le facteur d’impact ou la présence d’une évaluation par les pair-e-s.

Bien que des chercheurs et chercheuses de tous les pays aient publié dans ce type de revues, elles posent un enjeu particulier pour les chercheurs et chercheuses des Suds. Compte tenu des frais généralement très modestes que ces revues exigent (ce qui se comprend si la revue n’effectue aucun « traitement » digne de ce nom), ces chercheurs et chercheuses peuvent y trouver une manière adaptée à leurs ressources financières limitées de répondre à la demande croissante qui leur est faite de publier en anglais dans des revues « internationales ».

Conclusion

Compte tenu de la reconnaissance de l’intérêt de l’accès libre, tant par une partie des chercheurs et chercheuses que par les organismes qui les financent, il est bien possible que se réalise sous peu le rêve, vieux d’un quart de siècle, de l’accès libre généralisé à l’ensemble des publications scientifiques. Le mouvement s’est même étendu aux livres qui, à côté des articles, jouent un rôle important en sciences sociales et humaines (Winter, 2021). Mais un enjeu majeur demeure non résolu : cette transformation majeure de la publication savante sera-t-elle l’occasion, comme l’envisageaient les signataires de l’Initiative de Budapest, de mettre en place un système plus accessible, moins coûteux, plus inclusif et équitable, notamment sur le plan des rapports entre le Nord et les Suds (Piron et al., 2017)? Ou, au contraire, verra-t-on les grands éditeurs commerciaux, centrés sur les réalités et les besoins des pays du Nord, maintenir, voire accroître, leur mainmise sur ce système?

Bibliographie commentée

Babini, D. (2017). Realising the BOAI vision: A view from the global South. Open and Shut? https://poynder.blogspot.com/2017/12/realising-boai-vision-view-from-global.html

Dominique Babini est conseillère spéciale en matière d’accès libre auprès du Consejo Latinoamericano de Ciencias Sociales (CLACSO), une ONG regroupant plus de 800 centres de recherche, d’Amérique latine surtout. Dans cette entrevue, elle décrit les enjeux propres aux pays des Suds pour le développement de l’accès libre et le rôle que peuvent y jouer les divers groupes ou organisations concernés : chercheurs et chercheuses, bibliothécaires, organismes de financement, éditeurs et éditrices.

Crawford, W. (2021). Gold open access journals 2015-2020: Articles in journals (GOA6). Cites & Insights Books. http://waltcrawford.name/goa6.pdf

Walt Crawford est un bibliothécaire retraité qui se consacre depuis des années à la collecte d’informations sur les revues en accès libre. Chercheur infatigable, il revisite à chaque année tous les sites des revues (plus de 15 000 lors de sa plus récente itération) indexées dans le Directory of Open Access journals (DOAJ). Il collige diverses données tels le nombre d’articles, la présence de frais de traitement d’articles et, le cas échéant, leur montant. Son rapport de synthèse, mis à jour à chaque année, est une ressource indispensable pour qui s’intéresse à la publication en accès libre.

de la Blanchardière, A., Barde, F., Peiffer-Smadja, N. et Maisonneuve, H. (2021). Revues prédatrices : simples miroirs aux alouettes ou menaces graves pour la recherche ? 1 Comprendre et reconnaître les revues prédatrices. HAL, 1-19. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02972956

Ce document de travail, ou prépublication, présente une excellente synthèse, fondée sur la littérature spécialisée, du phénomène des revues « prédatrices ». Il s’agit du premier volet d’un ensemble de deux articles sur le sujet, le second ayant pour sous-titre Conséquences des revues prédatrices et comment les combattre (hal-02972974, version 2, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02972974).

Libre accès à l’information scientifique et technique (2002). Initiative de Budapest pour l’Accès Ouvert. https://openaccess.inist.fr/initiative-de-budapest-pour-lacces-ouvert/

Déclaration qui marque pour plusieurs le lancement du mouvement pour l’accès libre. La définition d’accès libre qui y est proposée est très souvent reprise. Parmi ses 16 signataires, on retrouve plusieurs contributeurs et contributrices aux discussions déclenchées par la « proposition subversive » de Stevan Harnad (Okerson et O’Donnell, 1994), dont quelques-un-e-s sont toujours actifs et actives au sein du mouvement.

Larivière, V., Haustein, S. et Mongeon, P. (2015). The oligopoly of academic publishers in the digital era. PLOS ONE, 10(6), 1-15. https://doi.org/10.1371/journal.pone.0127502

Article démontrant comment, au fil des fusions et acquisitions, une poignée d’éditeurs et d’éditrices, presque tous et toutes à but (très) lucratif, en sont venu-e-s à dominer le marché de la publication scientifique, publiant la majorité des articles, tant en sciences dures qu’en sciences sociales. On y évoque en conclusion les aspects problématiques de cette « évolution » marquée par la concentration.

Harnad, S., Okerson, A. S. et O’Donnell, J. J. (dir.). (1995). Scholarly journals at the crossroads: A subversive proposal for electronic publishing. Association of Research Libraries. https://eprints.soton.ac.uk/362894

Ouvrage réunissant les interventions en ligne suscitées par la « proposition subversive » de Stevan Harnad, qui lançait en 1994 l’idée de l’autoarchivage pour diffusion libre, des articles scientifiques par les auteurs eux-mêmes et les autrices elles-mêmes. La discussion s’est élargie pour inclure la publication scientifique en accès libre. Il est cité ici surtout pour son intérêt historique, mais on ne peut que constater que la plupart des enjeux alors soulevés sont encore d’actualité, un quart de siècle plus tard.

Piron, F., Diouf, A. B., Dibounje Madiba, M. S., Mboa Nkoudou, T. H., Aubierge Ouangré, Z., Tessy, D. R., Rhissa Achaffert, H., Pierre, A. et Lire, Z. (2017). Le libre accès vu d’Afrique francophone subsaharienne. Revue française des sciences de l’information et de la communication, 11, 1-3. https://doi.org/10.4000/rfsic.3292

Illustration à l’aide de la situation en Afrique francophone du fossé existant entre le discours qui présente l’accès libre comme un bienfait, sinon une panacée (revoir l’extrait de la Déclaration de Budapest cité dans le présent texte) et la difficile réalité – économique, organisationnelle, technologique et intellectuelle – dans laquelle les chercheurs et chercheuses des Suds tentent de mener leurs activités.

Piwowar, H., Priem, J., Larivière, V., Alperin, J. P., Matthias, L., Norlander, B., Farley, A., West, J. et Haustein, S. (2018). The state of OA: a large-scale analysis of the prevalence and impact of Open Access articles. PeerJ, 6, 1-23. https://doi.org/10.7717/peerj.4375

Article qui tente de répondre à une question en apparence fort simple : quelle est la proportion d’articles scientifiques diffusés en accès libre? La réponse ne peut être un chiffre précis, car elle dépend de divers facteurs : le caractère exhaustif du repérage des articles, dont personne ne connaît le nombre exact, ainsi que la définition de l’accès libre (les auteurs et autrices ont choisi la plus large possible, soit la présence dans le Web d’une version gratuite). Les auteurs et autrices concluent qu’à la mi-2017, 28% de l’ensemble des articles repérables étaient disponibles en accès libre, dont 45% de ceux parus en 2015. Aucune étude similaire plus récente n’est disponible, mais la nette tendance à la hausse observée en fonction de la date de publication indique que ces pourcentages devraient être sensiblement plus élevés aujourd’hui.

Sengupta, P. (2021). Open access publication: Academic colonialism or knowledge philanthropy? Geoforum, 118, 203‑206. https://doi.org/10.1016/j.geoforum.2020.04.001

Article qui montre comment le système actuel de la publication scientifique, et l’économie du prestige qui en fait partie intégrante, contribue à la marginalisation des chercheurs et chercheuses des Suds et de la recherche qu’on y effectue.

Winter, C. (2021). Les monographies en libre accès. Open Scholarship Policy Observatory. https://ospolicyobservatory.uvic.ca/les-monographies-en-libre-acces/

Tour d’horizon exhaustif, avec nombreux liens et références à l’appui, sur la question de l’accès libre aux monographies, qui présente à la fois des similarités et des différences celle de l’accès libre aux articles scientifiques.

Références complémentaires

Plan S. (2021, 26 septembre). Dans Wikipédia. https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Plan_S&oldid=186644790

Suber, P. (2016). Qu’est-ce que l’accès ouvert ?OpenEdition Press. http://books.openedition.org/oep/1600

Swan, A. (2013). Principes directeurs pour le développement et la promotion du Libre accès. UNESCO. http://unesdoc.unesco.org/images/0022/002220/222085f.pdf


  1. OpenDOAR, liste des répertoires de diffusion en accès libre à travers le monde.
  2. SHERPA/RoMEO, répertoire des permissions des revues en matière d’autoarchivage.
  3. DOAJ, liste des revues en accès libre légitimes, souscrivant à un ensemble de bonnes pratiques.
  4. ROARMAP, liste des politiques d’accès libre.

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