Module 5 : Écrire en sciences sociales et humaines
20 L’art de citer et le plagiat
Gilbert Willy Tio Babena
Présentation du thème et de l’auteur du chapitre
Ce chapitre présente les principes de base de l’art de citer qui assure en partie la scientificité d’une contribution. Par ailleurs, il montre comment le non-respect de ces règles ouvre des seuils d’émergence du plagiat, une pratique qui gangrène la recherche, discrédite le plagiaire et les institutions.
Ancien élève de l’École Normale Supérieure de l’Université de Maroua, l’auteur est membre du laboratoire LADYRUS (Langues, Dynamiques & Usages). Il est le Secrétaire général du Grenier des savoirs, plateforme de revues africaines multidisciplinaires en libre accès. Outre ses travaux sur les discours sociaux (interactions en situation de corruption, discours politique, médiatique, littéraire…), il est fortement intéressé par des alternatives qui servent à contourner les obstacles spécifiques à la recherche dans les Suds.
Recherche scientifique et référencement
L’art de citer est un pilier essentiel de la validité d’un travail de recherche; on peut même dire que c’est une caractéristique majeure de la « grande conversation scientifique » (Guédon, 2009) entre chercheurs et chercheuses du monde entier et de différentes générations qui est au fondement de toute recherche scientifique : chaque personne qui fait de la recherche est comme un « nain juché sur les épaules d’un géant »[1] et doit reconnaître la contribution de ceux et celles dont elle s’inspire pour ses données, idées, concepts, questionnements. Une évidence : ne citez que les textes que vous avez lus, même en diagonale. Il est risqué de citer un texte sans l’avoir lu, car il pourrait comporter des idées contraires aux vôtres…
L’art de citer est donc un ensemble de règles utilisées pour convoquer des travaux antérieurs dans l’optique de justifier ses choix (intérêt du sujet, corpus, théorie), d’expliquer sa méthodologie (bottom-up, top-down, transversale…), d’appuyer ses analyses (quantitatives, qualitatives) et de consolider les résultats obtenus qui peuvent être généralisables ou contextuels. D’une manière générale, la référence à des textes scientifiques ou savants publiés antérieurement apporte au lecteur ou à la lectrice la « garantie » que les positions prises par l’auteur ou l’autrice sont marquées du sceau de la scientificité. Encore faut-il que ce référencement soit bien fait et compréhensible et ne serve pas seulement d’argument d’autorité pour imposer des idées et empêcher le débat : puisque tel auteur prestigieux ou telle autrice prestigieuse est cité-e, alors ça doit être vrai…
Le référencement n’est pas toujours aisé lors de nos premiers textes scientifiques, quoiqu’une poignée de gens se découvrent virtuoses dès les premiers essais. Quelques dispositions classiques existent cependant pour lever ces petites difficultés. Ces conventions sont-elles des formes de colonisation du savoir? Dans la mesure où elles permettent de mettre en lumière la contribution d’auteurs et d’autrices travaillant dans les pays des Suds et où elles peuvent être transformées de manière consensuelle si elles ne sont pas bien adaptées à tel ou tel contexte, ces conventions peuvent au contraire contribuer à décoloniser le savoir.
Tout d’abord, il est important de rappeler que la réalisation des thèses et mémoires s’effectue au sein des institutions qui en édictent les normes. La lecture du protocole de rédaction, ou des normes de présentation selon le cas, est dès lors un préalable à la bonne conduite d’une recherche académique. Autant vous n’accepteriez pas être le passager ou la passagère d’un conducteur qui ne maîtrise pas le code de la route, autant vous comprendrez qu’un jury ou un expert rejette votre travail à cause du non-respect de ces conventions. Le guide rédactionnel, généralement archivé dans les bibliothèques des institutions de tutelle, renseigne très souvent sur les normes de présentation des sources consultées et citées (voir aussi le chapitre X). On y trouve, entre autres, des recommandations sur la présentation générale du document et les méthodes de référencement (auteur-date ou citation d’appel). En l’absence d’un document physique ou numérique[2], comme c’est parfois le cas dans les universités des Suds, les cours de méthodologie de la recherche sont supposés communiquer ces informations. Quoi qu’il en soit, il faut respecter le principe de fidélité et éviter le mélange des styles de présentation des références[3]. J’insiste sur le fait que la cohérence du style des références d’un bout à l’autre d’un document scientifique est cruciale. Cette cohérence est également essentielle dans la manière de présenter les auteurs et les autrices : il faut, par exemple, éviter d’alterner dans le même texte entre la mention du prénom de la personne citée, par exemple « Marcel Mauss a dit » et l’absence de cette mention « Mauss a dit »; il faut choisir un style et et le maintenir de manière rigoureuse du début à la fin du texte. Cette rigueur sera très appréciée de votre jury de thèse ou des revues auxquelles vous soumettrez des articles, car elle est un signe de professionnalisme.
À mon sens, la virtuosité dans l’art de la citation n’est soutenable que si le lecteur ou la lectrice peut facilement aller puiser lui-même ou elle-même aux sources et confirmer que la phrase citée n’a subi aucune altération sémantique et/ou formelle. C’est pourquoi il est essentiel de mettre le numéro de page quand il s’agit d’une citation. Toutefois, dans les textes en ligne dont les paragraphes ne sont pas numérotés, ce n’est pas possible et on peut écrire « en ligne » à la place du numéro de page. La fonction « Find » (Rechercher) dans la page d’un article en ligne devient alors très utile.
Les indications telles que le nom et le prénom de chaque auteur ou autrice, le titre de l’article ou du chapitre, le titre de l’ouvrage, le nom et le prénom des personnes responsables de l’ouvrage (direction en français, Edition en anglais), la date de parution, la maison d’édition, la ville de la maison d’édition, le nombre de pages de l’article ou du livre et l’adresse web (ou le numéro DOI) s’il s’agit d’un document en ligne doivent être fournies avec une précision mathématique pour chaque référence citée ou évoquée.
Outre ce référencement, votre article, votre thèse ou votre mémoire de recherche portera pleinement l’étiquette de fidélité si la pensée des autrices et des auteurs cité-e-s s’accorde à votre lecture. L’art de la référence suppose donc une maîtrise du discours rapporté. Cette technique peut se résumer en deux procédés : la citation et la paraphrase.
La citation consiste à reproduire entre guillemets ou à mettre en retrait le passage qui fait autorité. En règle générale, les citations d’au moins trois lignes et plus sont mises en style « Paragraphe » et renvoyées à la ligne suivante, en retrait, sans italique[4]. Les majuscules, la ponctuation, les fautes typographiques ou grammaticales sont reprises textuellement. Toute intervention dans les propos de la personne citée (suppression d’un signe de ponctuation, coupure ou ajout d’un mot/fragment) doit être signalée à l’aide de crochets : […]. L’auteur ou l’autrice doit se garder de « citer tel ou tel auteur pour avancer une banalité » tout comme il ou elle évitera des « citations trop longues, qui risquent de casser le rythme de [sa] démonstration » (Beaud, 2003 : 101).
Les références utiles et brèves apportent plus de visibilité au travail de recherche. Avec les passages-fleuves, l’effet est très souvent inverse parce qu’ils opacifient le discours scientifique. En plus, les citations kilométriques sont souvent perçues par les logiciels anti-plagiat comme le signalement d’une fraude intellectuelle (Darde 2012 : 129). On pourrait aussi considérer que l’auteur ou l’autrice du mémoire ou de la thèse n’apporte rien de nouveau et qu’il ou elle se contente de répéter ce que d’autres ont dit.
À retenir
Je viens subtilement d’illustrer le principe de fidélité en citant entre guillemets ci-dessus des extraits de L’Art de la thèse (Beaud, 2003). L’édition que j’ai sous les yeux est celle de 2003 et je ne puis dire si elle est en tout point identique à la première version, celle de 1985. Même si la virgule qui suit le groupe nominal citations trop longues m’a paru incongrue, je l’ai maintenue parce qu’elle a été utilisée par l’auteur de ce livre. Toutefois, dans le but de donner de la cohérence à mon propos, j’ai dû substituer, en utilisant des crochets, le possessif « votre » par le possessif « sa ». Par ailleurs, la paraphrase aurait pu être un moyen de citer le travail de Beaud, comme l’illustre l’exemple suivant que j’aurais pu écrire : selon Michel Beaud (2003), les passages cités doivent être brefs et corroborer l’argumentation. Paraphraser peut sembler simple, mais cela requiert une grande vigilance et un peu d’entraînement ; sinon l’on risque de faire des infidélités au texte-source[5].
Définition
Le plagiat : bien le comprendre pour l’éviter
L’absence et le défaut de référence à des textes antérieurs dans un article, une thèse ou un mémoire de recherche peuvent suggérer une tromperie. Souvent considéré comme un vol[6], le plagiat s’identifie, d’après Koubi (2012 : 3), « par rapport à une production achevée, à une réalisation aboutie, à une œuvre accomplie, à un ouvrage terminé ». Il consiste à s’approprier le travail d’autrui sans le citer explicitement, ce qui peut être assimilé au souhait de le faire passer pour le sien. Cette pratique peut être intentionnelle et exprimer une volonté de tromper le lectorat ou refléter une insécurité ou une forme de paresse de la personne qui plagie ainsi, surtout si elle utilise des documents en ligne avec la fonction copier-coller, faisant ainsi un acte de cyberplagiat (Médaille, 2005, citée par Duguest, 2008)[7]). Hélas, du plagiat par volonté de tromper, par paresse, par ignorance ou par insécurité produit le même résultat et est condamné puisque nul n’est censé ignorer la loi. Dans plusieurs universités, notamment dans les pays du Nord, une telle faute peut conduire à l’expulsion d’un programme. Il est donc essentiel d’apprendre l’art de citer ses sources et d’en faire un réflexe dès qu’on rédige un texte savant, qu’il s’agisse d’une dissertation, d’un article, d’un mémoire ou d’une thèse.
Il existe une autre forme de plagiat, plus subtile : négliger d’associer une notion ou un concept à l’auteur ou à l’autrice qui l’a fait connaître en premier à travers ses textes. Toutefois, le foisonnement des publications et l’intertextualité intense de la science font qu’il est parfois impossible et peu utile de faire ainsi systématiquement l’archéologie des concepts utilisés, sauf dans le cas de concepts très pointus ou spécifiques.
De plus en plus, on s’accorde à reconnaître l’existence de l’« auto-plagiat ». Brigitte Simonnot (2014 : 226) le définit comme une « situation dans laquelle un auteur reproduit à l’identique l’intégralité ou des parties de ses anciennes publications sans les citer entre guillemets, ni en mentionner la source ». Les doctorant-e-s seraient davantage concerné-e-s par ce type de plagiat, n’hésitant pas à reprendre plus ou moins intégralement leur mémoire de master dans leur thèse sans le préciser, au prétexte que leur réflexion actuelle s’inscrit dans le prolongement d’une précédente (ce qui apparaît plus souvent dans le système LMD[8]). C’est un choix épistémologique qui s’apparente à du réchauffé auquel on ajoute, bon an mal an, quelques épices pour en relever le goût. Si votre université tolère cette pratique, votre sens de l’éthique vous astreint néanmoins à signaler cette reprise, à quelque niveau de votre document, pour la communauté scientifique qui vous lira.
Par ailleurs, l’absence d’un échéancier réaliste dans l’accomplissement d’un travail de recherche peut pousser au plagiat. L’étudiant-e qui se sent pressé-e par le temps ou l’administration fait souvent le choix regrettable de copier des citations sans en citer les auteurs ou les autrices. Cela peut s’expliquer par un manque d’humilité ou par une envie de réussir qui outrepasse l’éthique de la recherche. Quelles que soient les raisons avancées pour justifier cet abus, le plagiat semble intimement lié à la notion de désir dans la mesure où celui-ci motive l’action du sujet pensant. Jean-Paul Sartre (1943 : 642) dira à ce propos qu’« un désir ne peut être, en son fond, que désir d’être ou désir d’avoir ». Si votre but est par exemple d’obtenir à tout prix un diplôme de doctorat plutôt que de contribuer à l’évolution de la science, si l’obtention d’un financement est strictement conditionnée par l’avancement de vos travaux, assurez-vous simplement de toujours nommer la référence précise des textes que vous citez.
La recherche universitaire est un monde très compétitif dont les contraintes peuvent pousser à la faute. Des voies se font davantage entendre pour dénoncer le « publish or perish » (publier ou périr), un système de promotion qui privilégie le nombre de publications au détriment de la qualité. L’étudiant-e doit suffisamment en avoir conscience pour se dire que le critère qualitatif prévaudra lors de l’appréciation de son mémoire ou de sa thèse. Aussi devrait-il ou elle se demander s’il ou elle n’est pas
le manipulateur bien intégré dans le système, sans véritable sens moral, qui crie au complot lorsque des dénonciations le visent, le bricoleur qui structure ses connaissances par lui-même mais n’est pas dépourvu de valeurs morales, le tricheur qui reproduit des comportements en vigueur dans son environnement, et le fraudeur individualiste plutôt discret qui n’hésite pas à changer de lieu d’exercice lorsqu’il est démasqué. (Simonnot, 2014 : 225).
En d’autres termes, cette auto-évaluation vous aidera peut-être à déterminer si vous avez un profil psychologique de plagiaire.
Conclusion
Pour éviter bien des soucis, rien de mieux que d’apprendre l’art de citer et de l’appliquer systématiquement. Les enseignant-e-s, grâce aux logiciels anti-plagiat, repèrent très facilement les phrases plagiées, dont le style est souvent différent du reste du texte, alors qu’ils et elles sont toujours heureux et heureuses de constater que leurs étudiant-e-s ont lu de nombreux textes et savent en reconnaître les phrases les plus pertinentes à citer.
Bibliographie commentée
Beaud, M. (2003). L’Art de la thèse. La Découverte.
Ce texte donne des aspects généraux de la méthodologie de la recherche en sciences sociales. L’auteur consacre six fiches[9] à l’art de citer (101-107).
Darde, J.-N. (2012). Enseignants-chercheurs, recherche et plagiat. Mouvements, 3(71), 128-137. https://doi.org/10.3917/mouv.071.0128
Outre les étudiant-e-s, le plagiat concerne également les enseignant-e-s-chercheurs-euses. Dans les milieux universitaires, cette pratique taboue implique un traitement qui devrait aller au-delà de la simple utilisation des logiciels anti-plagiat à l’instar de Compilatio.
https://drive.google.com/file/d/1L5Nh7rfJllYNIbICMyld0sC5C6ZQaCUJ/view?usp=sharing
Duguest, D. (2008). Comment citer ses sources. Nantes.
Ce document présente les types de plagiat, l’intérêt de la citation et une méthode de paraphrase en six étapes qu’on peut ramener à cinq : (1) remplacement des mots, (2) modification de la structure des phrases (3) et des parties du discours, (4) comparaison de la paraphrase à l’extrait original, (5) mention de la source.
www.responsable.unige.ch/assets/files/CiterSources_Duquest.pdf
Fuchs, C. (1994). Paraphrase et énonciation. Ophrys.
L’ouvrage comporte quatre chapitres à travers lesquels l’autrice aborde la dimension énonciative de la paraphrase. La reformulation, l’équivalence, la plurivocité et la paraphrase y sont traitées en détail.
https://drive.google.com/file/d/1-KHx8ByKrAGq-KDEBDf_v-EBdB1gQYbf/view?usp=sharing
Koubi, G. (2012). Introduction. S’interroger sur le plagiat dans les recherches universitaires et scientifiques. Dans G. Koubi et G. Guglielmi (dir.), Le Plagiat de la recherche scientifique (p. 1-9). LGDJ-Lextenso.
Ce texte est l’introduction d’un ouvrage collectif sur le plagiat dirigé par Geneviève Koubi et Gilles Guglielmi. Les contributions présentées s’intéressent à la dimension institutionnelle et éthique du plagiat dans la recherche.
https://drive.google.com/file/d/1jYtdyfCe1j-45E2WRDfn0geKXhVjiTAd/view?usp=sharing.
Sartre, J.-P. (1943). L’Être et le néant. Essai d’ontologie phénoménologique. Gallimard.
C’est un texte philosophique d’une longueur importante. S’il ne traite pas particulièrement des thèmes abordés dans ce chapitre, il peut néanmoins permettre de comprendre les leviers de l’action humaine.
Simonnot, B. (2014). Le plagiat universitaire, seulement une question d’éthique? Questions de communication, (26), 219-234. https://doi.org/10.4000/questionsdecommunication.9304
L’autrice montre que la législation en matière de plagiat ne permet pas d’adopter des mesures qui feront régresser le phénomène. À partir de l’exemple de la France, ce texte présente les difficultés auxquelles on pourrait se heurter dans la lutte anti-plagiat en milieu universitaire.
Références complémentaires
Charles, M. (2014). Le plagiat sans fard. Recette d’une singulière imposture. FABULA. https://www.fabula.org/atelier.php?Plagiat_sans_fard
Delisle, J. et Dimitry S. (2013). À travers le prisme de l’histoire : Joseph de Maistre ou Alexandre Pouchkine? La confusion de Babel. https://www.btb.termiumplus.gc.ca/tpv2guides/guides/chroniq/index-eng.html?lang=eng&lettr=indx_autr8KQ_bboMdGvY&page=9tXN9qFcaEN8.html
Delisle, J. (2013). L’art de citer, ou les dérives de la négligence. Chevaux de poste et texte à demi publié. Traduire, (229), 100-102. https://doi.org/10.4000/traduire.605
Guédon, J.-C. (2010). Le Libre Accès ou le retour de la Grande Conversation par Jean-Claude Guédon. Framablog. https://framablog.org/2010/08/22/libre-acces-science-grande-conversation-guedon/
Piron, F. (2015). Penser le plagiat à la lumière du cadre normatif du régime contemporain des savoirs scientifiques. Questions de communication, (27), 217-231. https://doi.org/10.4000/questionsdecommunication.9818
RFI. (2016, 16 juin). Autour de la question. Pourquoi les impostures scientifiques? Invité : Gilles Harpoutian, auteur de La petite histoire des grandes impostures scientifiques.
www.rfi.fr/emission/20160616-pourquoi-impostures-scientifiques
Bibliothèques de l’Université de Montréal. (s. d.). Comment citer. https://bib.umontreal.ca/citer/comment-citer
Centre franco-ontarien de ressources pédagogiques. (s. d.). L’art de citer. Intégrer des sources d’information dans des comptes rendus de recherche.
http://ressources.cforp.ca/fichiers/dr-volet1/pdf/lecons-litt-drc/Unite-5/5-5_art-de-citer.pdf
- Voir l’article de l’encyclopédie Wikipédia à ce sujet, consulté le 18 mars 2019 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Des_nains_sur_des_épaules_de_géants ↵
- L’étudiant-e devrait engager des démarches pour la mise à disposition du protocole de rédaction. Ainsi, il ou elle se prémunit des critiques portant sur la présentation de son travail. ↵
- Les plus usités sont le style APA (American Psychological Association), le style MLA (Modern Language Association), le style Chicago. Tous ces styles sont accessibles dans le logiciel de gestion bibliographique Zotero. Pour aller plus loin, voir le chapitre X qui mentionne aussi quand mettre « et al. » à la place d'une longue succession de noms. ↵
- Par convention, les italiques ne s’appliquent qu’au titre des livres ou des revues et aux extraits en langue étrangère par rapport à la langue principale du texte. On ne met pas de citation en italiques, on n’utilise que les guillemets. ↵
- Autre exemple : D’après Michel Beaud (2003), il faut citer les passages courts pour éviter le plagiat. ↵
- Ce point peut être nuancé, comme le montre Piron (2015). ↵
- Il n’est pas recommandé de faire ce que je fais ici, c’est-à-dire de citer un texte cité par un autre texte. Il est toujours préférable de remonter à la source. Mais cela peut ne pas être possible si ce texte-source n’est pas disponible. Dans ce cas, ma manière de faire est acceptable puisqu'il ne faut pas citer de texte qu'on n'a pas lu. ↵
- Licence, Master, Doctorat. ↵
- Les chiffres de zéro à neuf s'écrivent en lettres. ↵