Paroles d’étudiantes-auteures et d’étudiants-auteurs
Nous sommes tous l’étranger de quelqu’un. Le racisme est nourri par la peur de l’inconnu. Dans ce cas, aller à la rencontre d’autrui ne peut que nous amener à construire une société plus tolérante.
Ces rencontres nous ont permis de comprendre que nous pouvons multiplier les différentes cultures afin d’en créer une seule. Les différences ne nous éloignent pas, mais elles nous rassemblent.
Écouter le récit d’une histoire qui n’est pas la nôtre nous a fait ressentir une certaine empathie envers ces personnes que nous ne connaissions pas.
L’initiative de partager un moment aussi fort avec un inconnu devrait être répété plus souvent : les histoires des gens qui nous entourent sont si différentes et si riches.
Ces rencontres nous ont permis d’évoluer en tant que communicateurs publics et de prendre conscience du rôle que nous avons à jouer dans la création du vivre ensemble.
Apprenons à vivre ensemble et à accueillir ces personnes qui, tout comme nous, ont de l’amour à donner et à recevoir.
En les accueillant chaleureusement, avec compassion, ouverture d’esprit et respect, nous facilitons grandement leur intégration.
Finalement, l’échange entre les deux cultures est la clé d’une bonne intégration. Il faut connaître leur histoire et eux aussi doivent connaître la nôtre. C’est ainsi qu’on peut se comprendre et grandir ensemble.
Ce que je retiens, c’est leur message d’espoir quant à grandir dans la diversité dans la Ville de Québec et que malgré l’attentat à la Mosquée de Québec, le lien de confiance est toujours bien présent entre les Québécois et les autres cultures.
J’ai compris que l’individualité doit impérativement être conjuguée avec la communauté, sans quoi notre développement est impossible.
Je reste fidèle à ma vision de la famille, mais j’ai choisi d’incorporer quelques éléments de la vision tunisienne de la famille.
En effet, je ne connais pas de personnes arabes dans mon entourage et c’était donc la première fois que je pouvais réellement entendre parler des Arabes sur leurs origines. Ce projet m’a donc tout simplement éduquée par rapport à la culture arabe.
La chance de rencontrer de nouvelles personnes et de partager est, en soi, un cadeau.
Et je crois que c’est ça qui est beau dans le vivre-ensemble : bâtir ensemble une société qui reflète nos valeurs, peu importe les origines de chacun.
Ce projet m’a appris à reconnaître mes privilèges.
Je me suis rendu compte que je ne m’intéressais pas assez au monde, que je devrais m’ouvrir plus à celui-ci pour ne pas passer à côté de grandes et de belles choses
Pour moi, la citoyenneté, c’est faire partie d’une grande famille, de quelque chose qui nous dépasse.