Population et développement dans la commune de Tchaourou : l’importance d’un système d’informations statistiques
Mouftaou Amadou Sanni et Maxime Agbo
L’arrondissement de Tchaourou est une localité administrative de la commune de Tchaourou, Département du Borgou, au Nord du Bénin. Plus souvent dénommé « arrondissement central », car abritant les bureaux de la Mairie ainsi que le siège de plusieurs services publiques, cette localité s’étend le long de la voie bitumée inter-états Cotonou-Parakou-Niamey. Les analyses faites dans cet ouvrage indiquent que c’est une localité économiquement stratégique, grâce à sa frontière avec la République fédérale du Nigéria. Cette position stratégique lui confère un statut de point de transit vers le Nigeria et d’ouverture sur la sous-région. Les mouvements migratoires sont relativement importants, mais, peu cernés sur les plans sociaux et économiques, du fait du peu d’engouement du milieu de la recherche pour la localité. Même si la problématique semble être connue et que le plan de développement communal 2012-2016 prévoit des actions pour « réduire la persistance des mouvements migratoires transfrontaliers » (MdSC et UNDEF, 2012, p. 7), l’on ne dispose pas de données statistiques sur le phénomène. Pourtant, en apportant des connaissances sur l’ampleur et les conséquences de divers phénomènes socioéconomiques, la recherche scientifique peut permettre d’améliorer les indicateurs de développement durable local.
La qualité de la recherche dans toute société (pays, région, communauté) est tributaire de trois paramètres (Guingnido Gaye et Laourou, 1991) : i) – Existence des institutions en charge; ii) – Disponibilité des ressources humaines et financières; iii) – Fiabilité et disponibilité des données de base. Les localités décentralisées du Bénin, après plus d’une décennie d’effectivité de la décentralisation, ne disposent amplement d’aucun de ces trois paramètres, compromettant ainsi la planification et la gestion locale. Pour apporter une contribution à la résolution de ces problèmes, l’École Nationale de Statistique, de Planification et de Démographie (ENSPD) de l’Université de Parakou (Bénin) s’est assignée de contribuer à ces défis, non seulement, par la formation et/ou le renforcement des capacités des communes en ressources humaines spécifiques, mais également par la mise à disposition progressive, à travers l’ODeSPol[1], et de production de données statistiques locales fiables, et utilisable dans la prise de décision. Le développement local ne peut être effectif et durable sans la disponibilité d’un système d’information qui offre aux gestionnaires locaux des outils leur permettant de soutenir leur plan de développement et de prendre des décisions statistiquement motivées. En outre, cela contribue à la culture, qui fait des données statistiques un outil d’auto-évaluation des actions à travers sa mise à jour régulière.
Ci-après, grâce aux résultats des contributeurs de cet ouvrage, nous examinons la problématique « Population et Développement local Durable » dans l’arrondissement de Tchaourou ainsi que la place indispensable qu’occupent les données statistiques.
1 – Dynamique de la Population de l’arrondissement de Tchaourou
D’une superficie de 7256 km2, soit environ 6,5 % du territoire national, l’arrondissement de Tchaourou est peuplé de 43 862 habitants avec autant d’hommes que de femmes (INSAE, 2016). On y distingue deux grands villages (Guinirou et Papanè) avec de petits hameaux ou campagnes adjacents et des quartiers de ville situés dans l’agglomération de Tchaourou. L’arrondissement connait une forte croissance démographique estimée à 6,73 % au dernier Recensement de la Population et de l’Habitation de 2013 (RGPH4 – 2013). Un accroissement supérieur à celui de l’ensemble la commune de Tchaourou qui est de 6,65 %, mais, contre 3,52 % au niveau national et 4,68 % dans le département du Borgou (INSAE, 2016). C’est donc l’une des localités ayant des taux de croissance démographique les plus élevés du Bénin.
Bien que majoritairement rural, la vie se modernise progressivement dans cet arrondissement, notamment dans le centre (Tchaourou). Toutefois, Christian Agossou, dans cet ouvrage, décrit une image peu satisfaisante de l’activité économique des populations, jugée relativement diversifiée. L’agriculture et le commerce constituent les deux principales activités qui y sont exercées. Ces deux activités occupent la majorité des chefs de foyer familial à Guinirou (82 %), et, près de la moitié de ceux-ci à Papanè (45 %), estiment Élihou Adjé et Mouftaou Amadou Sanni. À Tchaourou centre, l’agriculture occupe seulement 22 % des chefs de foyer familial; dans cette partie de l’arrondissement, relativement urbain, le commerce est le plus fréquent (48 %) et cohabite avec l’artisanat (27 %), ajoutent les deux co-auteurs.
C’est donc une localité, à la fois rurale et semi-urbaine, relativement diversifiée sur le plan économique. Toutefois, selon Christian Agossou, si l’activité économique se révèle importante dans la localité, elle est malheureusement quasi- informelle (87 %), soit environ 9 actifs sur 10. En conséquence, les activités économiques sont financièrement peu productives pour le budget communal et au niveau individuel favorisent peu l’épargne ou l’investissement. Les taux d’épargne ou d’investissement formels sont très négligeables, note Mathias Dah Fiénon. La localité enregistre un taux élevé de pauvreté, touchant plus les foyers familiaux de taille relativement élevée ou dont les chefs sont de faibles niveaux d’instruction, notent Florette Aissoun et Maxime Agbo. D’importants enjeux de développement local se présentent alors.
2 – Les Défis de développement dans l’arrondissement de Tchaourou
Les dynamiques institutionnelles demeurent très faibles dans l’arrondissement de Tchaourou pour faire face aux dynamiques démographiques et spatiales. L’augmentation très rapide de la population confronte les autorités locales à un véritable casse-tête. En effet, dans ce contexte d’ « informalisation » où, la croissance économique ne semble pas suivre le rythme de la croissance démographique, il est difficile pour les autorités locales, même pour l’État béninois, d’atteindre ses objectifs de développement. Les efforts des décideurs locaux ou gouvernementaux sont inhibés par l’ampleur des besoins d’une population à croissance rapide. Plusieurs questions se posent alors. Quelles politiques publiques de gestion locale pour faire face aux problèmes soulevés par cette croissance démographique? Comment répondre aux besoins en équipements et infrastructures de la localité? La recherche des réponses durablement adaptées à ces questions, pour contribuer à satisfaire les besoins de la population, devrait donc être au centre des préoccupations des décideurs politico-administratifs locaux. Entre autres facteurs par exemple, la maîtrise de la fécondité et de la démographie, devient, sans doute, une nécessité de développement.
Cependant, le recours aux méthodes de contraception efficace ou moderne demeurent très faible (7,8 %) dans la localité selon Djima Baranon et Mouftaou Amadou Sanni. Plusieurs travaux de référence insistent sur la place importante à accorder à la planification familiale, donc, à la contraception efficace, dans les stratégies de développement (Hertrich, 2015; Maiga et Kouame, 2015; Amadou Sanni, 2011; Amadou Sanni & Attemba, 2010). Notre ouvrage montre que dans l’arrondissement de Tchaourou, la fécondité demeure encore très élevé, soit environ 6 enfants par femme, selon les résultats de Isséré Atcha, Bruno Sossa et Mouftaou Amadou Sanni. Les conséquences de la croissance rapide de la population sont perceptibles dans les secteurs clés du développement, à savoir l’éducation, l’emploi et la santé dont les situations contraignantes récentes sont bien décrites par l’ensemble des contributeurs dans cet ouvrage.
En ce qui concerne justement le secteur de l’éducation, la localité compte aujourd’hui de nombreux enfants scolarisés avec des salles de classes de plus de 50 écoliers, allant même jusqu’à 100 apprenants dans certaines localités, à cause de l’insuffisance de salles de classes et/ou d’enseignants[2]. Cela soulève le défi de la construction des salles de classes. Au même moment, de nombreux autres enfants sont hors du système scolaire, soit parce que non scolarisés (26 %), soit parce qu’ayant déjà décroché ou abandonné au primaire (10 %) selon Élihou Adjé et Mouftaou Amadou Sanni ainsi que Anselme Houesssigbédé et Judicaël Alladatin, ou, au secondaire (51,3 %) selon Judicaël Fernando. Les explications dans la littérature, sont souvent relatives à la forte croissance de la population (Leridon, 2015a; Bloom, Canning & Sevilla, 2001), avec pour impact direct, l’éducation et l’emploi des jeunes (Vimard & Fassassi, 2011; Aguidé Akoina, 2009). En effet, tout comme le secteur de l’éducation où le phénomène est très visible, l’impact de la croissance démographique sur les efforts consentis par les décideurs locaux ou gouvernementaux se fait ressentir également dans les autres secteurs sensibles, comme, par exemple, l’emploi des jeunes et la santé. Mais, est-il véritablement justifié de se plaindre d’une population très croissante et jeune dans un contexte rural, économiquement agricole, et géographiquement bien positionné sur un axe d’ouverture vers le marché sous-régional? Autrement, cette croissance démographique proche de 7 %, n’est-elle pas une belle opportunité pour l’arrondissement de Tchaourou, qui reste connecté à plusieurs pays de la sous régions, où la demande en produits agricoles reste élevée?
Les résultats rapportés dans cet ouvrage ne permettent pas de répondre amplement à la question. Ils indiquent cependant, que les questions de population sont diversifiées et très préoccupantes pour une planification adéquate et une bonne gouvernance locale. Ces questions devraient être pour les autorités locales, une priorité dans l’élaboration et la mise en œuvre des Plans de développement communal (Pdc). S’il faut éviter le piège de l’euphorie de la bombe P, il faut aussi reconnaître que la maîtrise du phénomène démographique passe aussi inéluctablement par la résolution des besoins en éducation, en scolarisation, en emploi et en insertion socioéconomique, et non exclusivement par les sensibilisations en santé de la reproduction.
Au plan socioculturel, le défi majeur concerne, non seulement l’éducation, mais aussi, la formation professionnelle pour l’accès aux services sociaux favorisant le renouvellement de la force de travail. À propos de cette formation professionnelle, il se pose, particulièrement, une difficulté, celle de l’adéquation compétence-emploi. Taboe Beaugar estime en effet que sur l’adéquation compétence-emploi seulement moins trois (3) actifs sur dix (10) dans cet arrondissement exercent dans le domaine de leur compétence.
Par ailleurs, les urgences en matière de santé concernent notamment la santé de reproduction des adolescents et jeunes (SRAJ). Cet enjeu majeur de développement est bien décrit dans plusieurs contributions présentées dans cet ouvrage, avec des statistiques qui révèlent par exemple qu’une (01) grossesse sur cinq (05) est du fait d’un adolescent (Landrine Laré et Mouftaou Amadou Sanni), et, que le nombre de grossesses précoces ne cessent d’augmenter dans les collèges (Jacob Clotoé, puis, Crespin Égbo). Selon Mohamadou Salifou et Judicaël Alladatin, cette situation est la conséquence d’une combinaison de facteurs familiaux, sociaux et individuels, dont la précocité des premiers rapports sexuels, la précocité de la première union et la faible utilisation de la contraception. Il convient donc de concevoir des politiques et actions stratégiques convenables pour ôter les barrières diverses (socioculturelles, financière, etc.), afin de permettre au plus grand nombre de femmes ou filles adolescentes et jeunes d’accéder aux besoins non satisfaits en santé de la reproduction, évalués à 32 % au niveau national (INSAE, 2012 : EDS 2011-2012).
3 – Intérêt d’investir dans les données et la production de statistiques
Si l’on souhaite véritablement qu’une population jeune à croissance élevée comme celle de l’arrondissement de Tchaourou, constitue un atout pour le développement, et non une bombe à retardement, il faut s’investir sérieusement dans l’élaboration de politiques multisectorielles et la mise en œuvre de plans stratégiquement efficients dans les domaines de la scolarisation et de l’éducation, des emplois décents et des loisirs et de la santé de la reproduction. Ce besoin crucial nécessite des enquêtes statistiques et la valorisation de données efficientes et fiables pour produire ou projeter le profil du Dividende Démographique dans la localité, ou, établir des simulations en vue de projeter ou de mesurer l’influence du volume de la population sur la situation économique locale. En effet, les relations entre Population et Développement Durable mettent généralement en jeu l’ensemble du système socioéconomique et culturel, y compris l’organisation même des sociétés (Amadou Sanni, Flénon, Gastineau, Gibigaye & Mitchozounon, 2011). Les solutions aux problèmes de développement sont souvent recherchées dans les mutations fondamentales de celles-ci, dans leur organisation sociale, dans la production durable de leur force de travail et dans les gains de leur productivité (Leridon, 2015b). Ainsi, comme nombre de localités des pays en développement, en particulier ceux d’Afrique au Sud du Sahara et du Bénin, l’arrondissement de Tchaourou, se référant à ce qui précède, est confronté aux triples défis économique, démographique/culturel et d’amélioration de la santé des populations.
Apprécier contextuellement et convenablement ces réalités, notamment les besoins, leurs satisfactions pour le bien-être individuel ou collectif, nécessite des données quantitatives ou statistiques, et même qualitatives. Celles-ci sont en amont et en aval de toute activité de planification de développement socioéconomique; dans la mesure où elles fondent la détermination des enjeux de départ de toutes planifications. Elles se justifient et permettent, non seulement la connaissance adéquate et efficiente de la population-cible, mais aussi, ces contraintes et les priorités démo-sociales et économiques. En outre, elles sont nécessaires et indispensables dans la mise en œuvre des actions ou des programmes/projets de développement, notamment, l’établissement des indicateurs de Suivi/Évaluation de la performance (réalisation des défis) ou de l’effet/impact (réalisation de l’enjeu) des actions/activités planifiées et exécutées. Elles sont donc au centre de toute la problématique de la population et du développement durable et peut, même doit être, considérer comme la matière première de toute planification du développement socioéconomique.
Malheureusement, ainsi qu’on peut le constater lors de nos travaux, la disponibilité de données statistiques, ou, leur accessibilité pose plusieurs problèmes dans l’arrondissement de Tchaourou, même au Bénin ou en Afrique subsaharienne. Les observatoires démo-statistiques (État civil et registres divers de population) sont peu courants ou fonctionnent mal (Niaré, 2016). De plus, les sources classiques de données statistiques (ex. RGPH) ou les bases des études nationales, locales ou spécifiques réalisées (exception faite de quelques-unes comme les EDS) ne sont souvent pas disponibles ou accessibles pour la communauté scientifique. Les raisons d’une telle situation sont, entre autres, l’intérêt politique probablement insuffisant, l’insuffisance de ressources diverses (financières, matérielles et surtout humaines), etc. Les expériences de l’ENSPD dans l’arrondissement de Tchaourou se justifient fondamentalement par ces constats. Cet ouvrage de valorisation scientifique de nos investigations est, non seulement une contribution à l’amélioration des connaissances locales à Tchaourou, mais surtout, une forme de sensibilisation des décideurs et des scientifiques ou intervenants communautaires sur la nécessité des données statistiques locales ou communales pour un développement local durable.
Conclusion
Les politiques, programmes ou actions communautaires visent des objectifs socioéconomiques de développement bien ciblés. La pauvreté, le chômage, l’environnement juridique, la politique sociale, l’éducation et le système de formation interagissent directement ou indirectement pour influencer la santé et le développement durable des individus et des collectivités. Les inégalités socioéconomiques et les injustices de tous ordres constituent des obstacles réels à l’amélioration des résultats de développement. Elles sont abordées et mises en évidence dans l’analyse des facteurs de risque ou de vulnérabilité à la pauvreté dans l’arrondissement de Tchaourou. Le revenu, l’accès aux services de santé, la scolarisation sont des facteurs associés à la santé de la population, en particulier, la santé de la reproduction, compromettent le bien-être humain, c’est-à-dire,le développement socioéconomique durable dans cette localité.
Le caractère très sensible des données statistiques dans le processus de développement à la base est mis en évidence ici. Il est précisément noté que sans la tenue des données statistiques fiables, il ne peut avoir de planification rigoureuse et efficiente. Car, une bonne politique de développement national nécessite que les données de base soient maîtrisées secteur par secteur dans toutes les communes, tous les arrondissements et tous les villages. La collecte des données statistiques est ainsi d’une priorité et d’une primauté en vue d’un système d’informations locales ou communales susceptibles de garantir la bonne maîtrise des besoins locaux comme stratégie incontournable pour le développement adéquat et durable de la collectivité. Ensuite, l’espoir serait permis pour une réduction, voire une éradication, des disparités dans différents secteurs et accélérer la performance des actions communautaires locales.
L’actualisation du Système d’Informations est l’une des tâches les plus importantes pour la pérennité dudit système. Dans le contexte actuel de manque de ressources humaines au niveau communal, cette actualisation exige la mise en place d’un système de collecte, d’analyse et de traitement des données. Ceci implique un recensement des producteurs des statistiques au niveau local. Une synergie entre ces producteurs à la base et les structures décentralisées permettront de disposer des données de base pour l’actualisation.
Références bibliographiques
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Niaré M. (2016). Collecter et maîtriser les données statistiques en Afrique, la clé pour un développement cohérent. Atelier des médias Sponsorisé par NING. http://atelier.rfi.fr/profiles/blogs/collecter-et-maîtriser-les-donnees-statistiques-en-afrique-la-cle
Vimard P. & Fassassi R. (2011). Démographie et développement en Afrique : éléments rétrospectifs et prospectifs. Cahiers québécois de démographie. Volume 40, Numéro 2, Automne, 2011, p. 331–364. http://id.erudit.org/iderudit/1011544ar
- ODeSPoL (Observatoire Démographique et Statistique des Populations Locales) de données statistiques, ciblant, prioritairement, les localités décentralisées du Bénin et servant de cadre de pratique de terrain aux étudiants, combinant ainsi théories et pratiques. Les questions de Développement Durable, selon les approches transversales faisant appel aux concepts ou méthodes des sciences sociales et des sciences économiques sont au centre de ses opérations de collecte ↵
- Allocution du ministre des enseignements secondaire, technique et professionnel, Cotonou, février 2016. ↵