32 Caroline Lucas (1960-), Grande-Bretagne

Valérie Glazer

Caroline Lucas

Caroline Lucas est une politicienne de carrière. Elle a été la chef du Parti vert au Royaume-Uni. Elle est aussi la première et toujours la seule députée représentant ce parti politique au palais de Westminster. Elle porte le poids de son parti sur ses épaules et elle n’a pas peur de faire valoir ses opinions.

Jeunesse

Caroline Lucas est née le 9 décembre 1960 à Malvern en Angleterre. Son père était propriétaire d’une petite entreprise et sa mère est restée à la maison pour élever les enfants du couple. Caroline a grandi dans une famille conservatrice. Voici d’ailleurs ce qu’elle a dit en parlant de son déplacement idéologique sur l’échiquier politique :

Lors de mon adolescence, j’ai rencontré des gens qui ont élargi énormément ma compréhension et j’ai fait le saut d’un conservatisme aveugle, acceptant les valeurs de mes parents et présumant que le seul journal était le Daily Mail, à une constatation qu’il y a d’autres façons de penser. Je voyageais vers la gauche [Traduction libre] (citée par H. Spanner, 2005).

Caroline a étudié à la Malvern Girls’ College, une école pour filles en Angleterre. Par la suite, elle a obtenu un baccalauréat ès arts (B.A.) en 1983 et un doctor philosophiæ (Ph.D.) en 1989, tous les deux dans le domaine de la littérature anglaise, de l’Université d’Exeter au Royaume-Uni. Elle détient également un diplôme en journalisme (1987) de l’Université du Kansas aux États-Unis.

Depuis 1991, Caroline est mariée à Richard Savage, professeur d’anglais et joueur de cricket. Ils ont deux fils : Theo qui a 22 ans et Isaac qui a 18 ans (en date du 6 mars 2015). Ils habitent à Brighton, en Angleterre. Caroline Lucas ne parle pas beaucoup de sa vie personnelle dans les médias. De toute évidence, elle veut que cette sphère de sa vie demeure relativement privée.

Premiers engagements

Au cours de ses études de premier cycle, Caroline Lucas s’est impliquée dans la Campagne pour le désarmement nucléaire (CND). Elle a également visité à de nombreuses reprises le Camp de femmes pour la paix à Greenham Common. Ce camp contestait les missiles de croisière qui y étaient entreposés.

Caroline a réellement commencé à travailler pour le Parti vert lorsqu’elle était encore une étudiante au troisième cycle. À cette époque, plus précisément au cours des années 1980, le parti politique était très petit. Cela a fait en sorte qu’elle a rapidement atteint des postes importants à l’intérieur du parti. Tout d’abord, elle a été agente nationale de presse en 1987, un poste qu’elle a exercé jusqu’en 1989. À partir de cette année, elle est devenue coprésidente du parti (1989-1990).

À partir de la fin des années 1980 jusqu’en 1999, Caroline a travaillé au sein de l’organisation internationale Oxfam. Elle a occupé divers postes tels que agente de presse, conseillère politique et chef d’équipe pour le commerce et l’investissement. Il faut mentionner que Caroline Lucas est restée une militante du Parti vert au cours de ses 10 ans à Oxfam. Elle a quitté l’organisation internationale en 1999 pour se consacrer entièrement à la politique active.

Carrière au sein du Parlement européen

En 1999, Caroline Lucas s’est présentée et a été élue aux élections du Parlement européen pour la circonscription du sud-est de l’Angleterre. Elle a également défendu cette région aux élections européennes de 2004 et de 2009. Au cours de ses années au Parlement européen, Caroline fut membre du Groupe des Verts/Alliance libre européenne qui représente la fusion de deux anciens partis politiques européens. Elle a aussi occupé le poste de vice-présidente de la Délégation pour les relations avec le Conseil législatif palestinien. De plus, elle a assumé les fonctions de vice-présidente des membres du Parlement européen à l’Assemblée parlementaire paritaire de l’accord entre les États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique et l’Union européenne. En tant que membre très impliqué, Caroline Lucas a participé à plusieurs commissions, dont la Commission de l’industrie, du commerce extérieur, de la recherche et de l’énergie et la Commission des droits de la femme et de l’égalité des sexes.

Changement politique et chef du Parti vert

En 2007, dans une lettre confidentielle à l’intention des membres du Parti vert de l’Angleterre et du pays de Galles, Caroline révéla qu’elle voulait représenter le parti dans la circonscription britannique de Brighton Pavilion. Elle avait préalablement passé plusieurs semaines à songer à ce changement de cap politique. Elle a décrit ce changement comme étant la décision la plus difficile de sa vie. En juillet 2007, il est annoncé que Caroline serait la candidate du Parti vert aux prochaines élections pour Brighton Pavilion. Par la suite, Caroline Lucas est devenue très populaire au sein du Parti vert. En 2008, elle se fit élire en tant que première chef du parti. Elle remporta cet honneur par 92 % des votes.

En 2008, Caroline Lucas fit la promotion du Nouveau Pacte vert (Green New Deal). Lors de son premier discours en tant que chef du Parti vert, elle plaida pour la création d’une taxe sur les bénéfices de l’énergie et pour un investissement public dans la création d’emplois verts en vue de lancer le Nouveau Pacte vert. Ce pacte avait pour but d’aider les citoyens face à la crise du crédit et la hausse des prix du carburant. Actuellement, seulement certaines propositions de ce pacte ont été implantées au Royaume-Uni et ailleurs en Europe. Voici ce que Caroline Lucas avait à dire sur ce Green New Deal :

Quand le monde était confronté à la dépression économique au début des années 1930, c’était le New Deal du président Roosevelt qui a fait en sorte que les gens sont retournés au travail avec un investissement massif dans les infrastructures. Aujourd’hui, nous sommes au bord d’une triple crise – la combinaison d’une crise financière alimentée par le crédit, l’accélération du changement climatique, et la flambée des prix de l’énergie. Nous avons besoin d’un Nouveau Pacte vert en réponse [Traduction libre] (citée par C. Lucas, 2008).

Le Parti vert de l’Angleterre et du pays de Galles remporta un premier siège à Westminster en mai 2010 lorsque la chef du parti, Caroline Lucas, se fit élire dans la circonscription de Brighton Pavilion. Caroline, âgée de 49 ans, abandonna alors son siège au Parlement européen. Selon elle, le résultat de Brighton Pavilion était « le début d’une nouvelle force politique à Westminster » [Traduction libre] (citée par Walker, 2010). La stratégie du Parti vert, lors de ces élections, était de concentrer la majorité de leurs ressources sur trois circonscriptions, dont celle de Brighton Pavilion. En effet, le parti percevait ces circonscriptions comme offrant de plus grandes possibilités de gagner. Il faut quand même indiquer qu’il y avait environ 300 candidats qui se sont présentés aux élections sous la bannière du Parti vert.

Au mois de mai 2012, Caroline Lucas a annoncé qu’elle se retirait de son poste de chef du Parti vert. Elle a fait ce choix afin d’offrir la possibilité de l’être aux nombreuses autres personnes talentueuses du parti qui aspiraient à la chefferie. Caroline Lucas a mentionné :

Je suis fière que pendant les quatre années de mon mandat, nous ayons élevé les politiques des Verts à un niveau supérieur, avec le parti de loin le plus influent qu’il n’a jamais été » [Traduction libre] (citée par Quinn, 2012).

Caroline Lucas continue quand même d’être députée de la circonscription de Brighton Pavilion.

Au coeur de l’action

Le 2 juillet 2010, Caroline Lucas déclara son soutien à l’action directe de sept militants ayant causé des dommages évalués à 180 000 £ à une usine d’armement. Ces militants cherchaient à mettre fin aux crimes de guerre commis par des Israéliens. Les militants ont finalement tous été acquittés. En référence à la décision R v Saibene and Others, voici ce que Caroline Lucas avait à dire à l’extérieur du tribunal :

Je suis absolument ravie que le jury ait reconnu que leurs actions étaient une réponse légitime aux atrocités commises à Gaza. Je ne défends pas à la légère une action directe non violente. Cependant, dans cette situation, il est clair qu’ils avaient épuisé toutes les voies démocratiques et, surtout, leurs actions sont le résultat d’une responsabilité de prévenir de nouvelles souffrances à Gaza [Traduction libre] (citée par van der Zee et Evans, 2010).

En juin 2013, au début d’un débat sur le sexisme dans les médias à la Chambre des communes du Royaume-Uni, Caroline Lucas porta un t-shirt blanc qui affichait NO MORE PAGE THREE. Lors de son allocution, le président de la séance, Jimmy Hood, du Parti travailliste, l’a interrompu. Il lui a dit de mettre sa veste et de se conformer au code vestimentaire de Westminster. Caroline Lucas a alors pris une copie du journal The Sun et a agité la page 3. Par la suite, elle a accepté de se soumettre au code vestimentaire de la Chambre des communes. Cet acte avait pour but d’exprimer son soutien et de sensibiliser les autres députés à la campagne No More Page Three. Cette campagne militait pour retirer les images de femmes ayant les seins nus à la page trois du journal britannique de type tabloïd The Sun. L’action de Caroline a été abordée dans les médias, ce qui a donné encore plus de visibilité à la campagne.

Le 19 août 2013, Caroline Lucas faisait partie des manifestants arrêtés dans le West Sussex, où la société énergétique Cuadrilla est établie afin d’effectuer du forage pétrolier. Dès le début de la manifestation, Caroline avait indiqué qu’elle était consciente de la possibilité d’être arrêtée. Selon des policiers, la foule pourrait causer des dommages graves à la propriété ou perturber la communauté. Sur la base de dangers perçus par des policiers, ces derniers ont arrêté des manifestants, incluant Caroline Lucas. Après avoir été arrêtée, Caroline a dit ceci :

Aujourd’hui, les gens, moi y compris, ont employé une action directe, non violente et pacifique après avoir épuisé tous les autres moyens de protestation dont nous disposons. […] Lorsque le déficit démocratique est si énorme, les gens ont très peu de choix que d’entreprendre une action directe, pacifique et non violente [Traduction libre] (citée par BBC News, 2013 [b]).

Caroline Lucas a finalement été acquittée lors d’un procès en avril 2014. Elle a mentionné, à l’extérieur du tribunal : « Nous sommes très heureux que le tribunal ait confirmé notre droit de protester pacifiquement » [Traduction libre] (BBC News, 2014). Caroline a également soulevé une question importante sur le droit de manifester :

Nous sommes profondément inquiets que le droit de manifester soit érodé et compromis, par le fait que des protestations légitimes sont criminalisées par l’oppression policière dans une tentative de réduire au silence les contestations [Traduction libre] (citée par BBC News, 2014).

Réélection

Lors des élections générales britanniques de 2015, Caroline Lucas a conservé sa circonscription de Brighton Pavilion. Selon elle, la campagne de 2015 a été la plus réussie de son parti. Caroline a augmenté sa majorité, mais elle demeure quand même la seule députée du Parti vert à Westminster. Lors de sa victoire, elle a mentionné :

En 2010, Brighton Pavilion a montré qu’un autre genre de politiques était possible. Que vous pouvez vous tenir debout pour vos principes et quand même être élu. […] En me réélisant ce soir, Brighton a écrit l’histoire, une fois de plus [Traduction libre] (citée par BBC News, 2015 [a]).

Publications

Le quotidien The Guardian au Royaume-Uni publie de nombreux textes d’opinion rédigés par Caroline Lucas. Le dernier remonte à septembre 2015 et s’est intitulé « We need to welcome many more refugees thant Cameron suggests ».

Le magazine New Statesman publie également des textes d’opinion de Caroline. Le plus récent article a pour titre « The welfare cap is government policy at its worst – but Labour won’t challenge it ».

De plus, elle a publié Green alternatives to globalisation : a manifesto (2004) avec son collègue du Parti vert, Michael Woodin. Ce livre énonce diverses alternatives à la mondialisation économique, dont le Parti vert en fait la promotion.

En 2015, la députée de Brighton Pavilion a aussi publié un livre, Honourable Friends? : Parliament and the Fight for Change, qui raconte ses cinq années à Westminster. Ce livre offre aussi des suggestions pour modifier le système politique britannique afin de le rendre plus juste.

Prix

Au cours de sa carrière politique, Caroline Lucas a reçu de nombreux prix.

D’abord, en 2006, Caroline a reçu The Michael Kay Award pour sa contribution exceptionnelle à la protection européenne des animaux. Également, en 2006, elle a été nommée parmi dix personnalités pour le prix Person of the Year par le magazine New Statesman. Caroline Lucas a aussi gagné à plusieurs reprises le prix Politician of the Year aux The Observer Newspaper Ethical Awards.

En 2008, elle a été nommée parmi une cinquantaine de personnes qui « peuvent sauver la planète » par le quotidien The Guardian. En 2010, elle a gagné le prix Newcomer of the Year Parliamentary Award. Elle a également gagné un prix à la 2011 Political Studies Association Awards Ceremony. Elle a remporté, en 2011, le prix Best UK Politician du quotidien The Independent pour son implication envers la protection de l’environnement. Toujours en 2011, elle a gagné la récompense MP of the Year aux prix Women in Public Life.

En 2013, elle a remporté le prix Newcomer MP of the Year et, en 2014, le prix MP of the Year aux Patchwork Foundation Awards pour son travail auprès des communautés défavorisées et des minorités. En 2014, elle a gagné le prix MP of the Year à la cérémonie du site d’actualité PinkNews qui récompense l’implication envers la communauté LGBT. Elle est également nominée, en 2015, pour le prix Politician of the Year à cette cérémonie des récompenses PinkNews qui se tiendra prochainement.

Références

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Fiche biographique de Caroline sur le site internet officiel des Political Studies Association Awards (2011) :
https://www.psa.ac.uk/sites/default/files/PSAAwards11.pdf (consulté le 26/10/2015)

Compte-rendu du livre Green alternatives to globalisation : a manifesto de Michael Woodin and Caroline Lucas » sur le site internet de la National Library of Australia (s.d.) :
http://trove.nla.gov.au/work/10260440?selectedversion=NBD25280942 (consulté le 26/10/2015)

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