Les auteurs et les autrices
Giulia Anichini
Docteure en anthropologie sociale et ethnologie (EHESS) et chercheuse postdoctorale à la Fondation Fyssen, Giulia Anichini est chercheuse correspondante au Centre Norbert Elias (UMR 8562). Son travail porte sur les pratiques cartographiques dans la recherche en neurosciences et en particulier sur l’utilisation d’images IRM dans l’étude du cerveau.
Courriel : giulia.anichini@ehess.fr/giulia.anichini1@gmail.com
Donato Bergandi
Donato Bergandi est professeur au Muséum national d’histoire naturelle (Paris). Son premier intérêt épistémologique a concerné le débat holisme-réductionnisme dans la méthodologie scientifique. Successivement, il a focalisé son analyse sur les retombées expérimentales de ce débat en écologie (écologie écosystémique, écologie du paysage et écologie globale), travail qu’il a poursuivi à la Florida State University en prenant en compte également les processus évolutifs et l’éthique environnementale. Actuellement, ses activités de recherche se situent entre la philosophie de l’écologie, la philosophie de la biologie, l’éthique de l’environnement et l’écologie politique. En plus du débat transdisciplinaire holisme-réductionnisme dans les sciences de la vie, il a ouvert ses sujets d’étude aux problématiques de la conservation de la biodiversité et de l’influence de la pensée scientifique écologique sur l’éthique environnementale et le développement durable.
Courriel : donato.bergandi@mnhn.fr
Robin Birgé
Chercheur postdoctorant à l’Université de Montpellier (Lirdef) et au sein du laboratoire Hyperthèses, le travail de Robin Birgé est marqué par son intérêt pour l’éthique de la discussion. Après des études en écologie, il s’est formé aux études de sciences par le biais de l’analyse critique de discussions (autrement appelées controverses) portant sur la biologisation du social ou encore sur l’affaire Sokal. En thèse (Université de Montpellier – Lirdef/OSU-OREME, CNRS), il s’est intéressé à une histoire qui finit mal : La tragédie de l’expert, ou « Langagement en science-friction » comme réponse à la déconstruction de l’autoritarisme et du relativisme de l’expertise scientifique par la sociologie dramaturgique. Il propose, par la mise en scène d’expertises et par la définition d’une discipline singulière – la sociologie dramaturgique – une pratique de recherche radicalement constructiviste et engagée.
Courriel : robin.birge@hypertheses.org
Marie-Laurence Bordeleau-Payer
Marie-Laurence Bordeleau-Payer est sociologue et chercheuse postdoctorale à la Division de psychiatrie sociale et transculturelle de l’Université McGill. Ses recherches actuelles portent sur le phénomène de la transmission transgénérationnelle des traumatismes.
Courriel : marie.bordeleau@videotron.ca
Laurence Brière
Laurence Brière est chercheuse postdoctorale au département d’information et de communication de l’Université Laval et professeure associée au Centre de recherche en éducation et formation relatives à l’environnement et à l’écocitoyenneté (Centr’ERE) de l’Université du Québec à Montréal. Elle s’intéresse à la diversité des rapports que les personnes et les communautés entretiennent avec le territoire, le milieu de vie et l’Autre qu’humain, de même qu’à la pluralité des savoirs qu’une telle diversité engendre. L’autrice mène actuellement des travaux de recherche-action portant sur les approches, les enjeux et les défis de la coformation intersectorielle pour l’action collective sur la question énergétique.
Courriel : briere.laurence@uqam.ca
Sarah Calba
Sarah Calba est chercheur[1] au sein du laboratoire Hyperthèses. Sa discipline – l’éristique ou l’art de la dispute – lui permet de confronter les discours d’auteurs dont les sujets, objets et méthodes de recherche (spécialisée) les maintiennent habituellement à distance.
Dans sa thèse intitulée « Pourquoi sauver Willy? », elle critique par le biais d’une analyse épistémologique et esthétique de discours scientifiques (notamment en écologie) la manière dont certains chercheurs tendent à se déresponsabiliser quant aux connaissances qu’ils produisent, à travers des principes de neutralité et d’essentialité. En réponse, elle défend l’intérêt d’une recherche qui affirme l’intentionnalité et l’artificialité de ses propositions (ce qui les donne justement à voir comme discutables).
Depuis, c’est par l’analyse critique de productions culturelles variées (que l’on dirait scientifiques, philosophiques, politiques, artistiques, etc., universitaires ou non), par leur mise en scène et en dialogue qu’elle entend interroger les manières de faire et de penser habituelles jugées problématiques (notamment celles visant à séparer la théorie et la pratique, le discours et l’action, le fond et la forme, les fins et les moyens, les faits et les valeurs, etc.) afin d’y apporter une réponse singulière visant leur transformation, et ce avec la volonté de susciter en retour la critique.
Courriel : sarah.calba@hypertheses.org
Maryvonne Charmillot
Maryvonne Charmillot est docteure en sciences de l’éducation (orientation socio-anthropologique). Elle travaille comme maîtresse d’enseignement et de recherche à l’Université de Genève (FAPSE). Ses domaines de spécialisation sont les suivants : épistémologie et méthodologie de l’éducation et de la formation, éducation à la santé, expérience de la maladie. Ses travaux soutiennent l’accès libre et universel aux productions scientifiques.
Courriel : maryvonne.charmillot@unige.ch
Stéphane Couture
Stéphane Couture est professeur adjoint au sein du programme de communications du Collège Glendon à l’Université York (Toronto). Il est également membre du Laboratoire sur la communication et le numérique (LabCMO). Ses intérêts d’enseignement et de recherche portent sur les aspects sociaux et politiques des médias numériques et de l’Internet. Il a réalisé plusieurs recherches sur les sujets des logiciels libres, des médias alternatifs et de la politisation des enjeux technologiques. Il est également engagé dans différents projets se situant à l’intersection des milieux associatifs et universitaires.
Site web : http://stephanecouture.info
Courriel : scouture@yorku.ca
Cécile Dubernet
Cécile Dubernet est enseignante-chercheuse à la Faculté des sciences sociales et économiques de l’Institut catholique de Paris. Spécialisée dans l’étude des migrations forcées, elle travaille également depuis plusieurs années sur les modes d’intervention civils non-armés dans les zones de conflit. Elle est membre du Comité français pour l’intervention civile de paix et de la Commission Justice et Paix France.
Courriel : c.dubernet@icp.fr
Mélodie Faury
Mélodie Faury est docteure en sciences de l’information et de la communication dans le champ des études des sciences. Elle fut responsable de 2012 à 2018 de la Maison pour la science en Alsace, un organisme visant à rapprocher les enseignant-e-s des scientifiques pour transformer l’enseignement des sciences. En tant que professeure agrégée des universités, elle enseigne les sciences-sociétés et les sciences ouvertes à l’Université de Strasbourg. Elle travaille sur les pratiques de communication dans les pratiques de recherche, la réflexivité et les expérimentations épistémologiques.
Courriel : faurymelodie@gmail.com
Raquel Fernandez-Iglesias
Raquel Fernandez-Iglesias est docteure en sciences de l’éducation de l’Université de Genève, où elle a été collaboratrice scientifique et assistante à l’enseignement et à la recherche. Ses travaux de recherche portent sur la problématisation de l’expérience des actrices sociales et des acteurs sociaux et plus concrètement, sur le processus de construction de sens qui la traverse. L’éducation inclusive, les pratiques d’intégration scolaire, l’expérience migratoire, la construction identitaire et les dispositifs d’enseignement et de formation sont au centre de ses intérêts premiers. Enseignante spécialisée, elle accompagne actuellement des jeunes présentant des besoins éducatifs particuliers dans la construction d’un projet de formation et d’intégration professionnelle.
Courriel: raquel.iglesifer@gmail.com
Éric George
Titulaire d’un doctorat en communication de l’UQAM et d’un doctorat en sciences de l’information et de la communication de l’École Normale Supérieure de Paris obtenus en 2001, Éric George est professeur titulaire à l’École des médias (Faculté de communication) à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Il est également directeur du Centre de recherche interuniversitaire sur la communication, l’information et la société (CRICIS) et, entre autres, membre du Collège des nouveaux chercheurs et créateurs de la Société royale du Canada. Il s’intéresse aux rapports entre communication, capitalisme et démocratie. Il est l’auteur de plus de 80 textes (articles, chapitres de livres et actes de colloques) avec révision par les pairs et responsable ou coresponsable de l’édition d’ouvrages dont Pluralisme de l’information et concentration des médias à l’ère numérique paru en 2015 aux Presses de l’Université Laval et Critique, sciences sociales et communication paru en 2014 aux éditions Mare et Martin.
Courriel : george.eric@uqam.ca
Mathieu Guillermin
Docteur en physique et en philosophie, Mathieu Guillermin est maître de conférences à l’Université catholique de Lyon, membre du Groupe d’épistémologie et d’éthique des sciences et des technologies du Laboratoire de biologie générale. Au sein de cette équipe, il explore notamment les articulations entre démarche éthique, recherche scientifique et développement technologique. Le cœur de son travail de recherche et d’enseignement porte sur les questions philosophiques et éthiques soulevées par les nouvelles technologies numériques (big data, intelligence artificielle, robots, etc.).
Courriel: mguillermin@univ-catholyon.fr
Samir Hachani
Samir Hachani est enseignant-chercheur en sciences de l’information et de la documentation à l’Université d’Alger 2. Il est spécialiste de l’évaluation ouverte par les pairs.
Courriel : sam_hac1@yahoo.fr
Lena A. Hübner
Lena A. Hübner est étudiante au doctorat en communication à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Après son B.A. en Études francophones (concentration média) à l’Université Albert-Ludwig à Freiburg (2012) et des expériences de travail en relations publiques, elle choisit une carrière universitaire. Depuis son mémoire de maîtrise (UQAM, 2014), elle étudie la communication politique sur les réseaux socionumériques. Elle est notamment l’autrice du chapitre « Exploring Real-time Voter Targeting Strategies on Social Media » publié dans Temps et Temporalités du Web, livre collectif dirigé par Valérie Schafer (Presses de Paris Nanterre, 2018). En dehors de ses études, elle est coordonnatrice des activités scientifiques du Centre de recherche interuniversitaire CRICIS (Centre de recherche interuniversitaire sur la communication, l’information et la société) et chargée de cours à l’École des médias de l’UQAM.
Courriel : hubner.lena_alexandra@courrier.uqam.ca
Oumar Kane
Oumar Kane est professeur titulaire au Département de communication sociale et publique de l’Université du Québec à Montréal (UQÀM). Il est notamment membre du Centre de recherche interuniversitaire sur la communication, l’information et la société (CRICIS) et du Groupe d’études et de recherches sur la communication internationale et interculturelle (GERACII) à l’UQÀM. En tant que théoricien de la communication, ses intérêts de recherche touchent entre autres à l’épistémologie de la communication, à la communication internationale, aux politiques et réglementations des communications et à la communication environnementale.
Courriel : kane.oumar@uqam.ca
Pascal Lapointe
Pascal Lapointe est journaliste scientifique depuis 25 ans et rédacteur en chef de l’Agence Science-Presse. Il a publié quelques livres sur le journalisme à l’heure d’Internet et la vulgarisation scientifique, et est chargé de cours à l’Université de Montréal.
Courriel : pascal@sciencepresse.qc.ca
Twitter: @paslap
Sklaerenn Le Gallo
Étudiante au doctorat en communication de l’Université du Québec à Montréal sous la direction d’Oumar Kane, Sklaerenn Le Gallo s’intéresse au réinvestissement discursif de la démocratie dans le discours de Marine Le Pen en questionnant notamment la place accordée aux « invisibles » dans le modèle de représentation politique mis de l’avant par la cheffe du Front national. Ses intérêts de recherche portent, plus généralement, sur les épistémologies critiques en communication interculturelle, sur l’articulation entre les études de genre et les questions sociales – notamment en ce qui a trait aux rapports de normes, de pouvoir et de subjectivité – ainsi que sur les problématiques liées au vécu biographique des personnes LGBTIQ+ en situation de migration forcée.
Courriel: sklaerenn.lg@gmail.com
Mélissa Lieutenant-Gosselin
Mélissa Lieutenant-Gosselin est doctorante en communication publique à l’Université Laval. Elle s’intéresse aux relations sciences-sociétés, plus particulièrement aux questions relatives à la démocratisation des sciences. Elle a également un passé de biologiste (maîtrise en évolution, formation et travail en écologie, écotoxicologie et écologie moléculaire).
Courriel : melissa.lieutenant-gosselin.1@ulaval.ca
Milouda Medjahed
Titulaire d’une maîtrise en langues et cultures étrangères de l’Université de Lille 3 (2010), d’un DESS en traduction de l’Université de Montréal (2013), et d’une maîtrise en traduction de l’Université de Montréal (2015), Medjahed Milouda poursuit actuellement sa troisième année de doctorat en traduction (option traductologie) au Département de linguistique et traduction, Faculté des arts et des sciences, Université de Montréal. Elle s’intéresse particulièrement à l’histoire de la traduction, au phénomène de la retraduction, aux traductions coloniales et (post)coloniales, avec un intérêt particulier pour les théories et les pratiques de la traduction. Son projet de thèse porte sur les (re)traductions françaises de l’œuvre Le Livre des Exemples d’Ibn Khaldoun.
Courriel : milouda.medjahed@umontreal.ca
Grégoire Molinatti
Après une formation initiale en biologie (Master de biologie moléculaire et cellulaire de l’École Normale Supérieure de Lyon, Diplôme d’Étude Approfondie en Physiologie Mention Neurosciences à l’Université Claude Bernard de Lyon, Agrégation externe de sciences de la Vie et de la Terre), Grégoire Molinatti s’est orienté vers les sciences humaines et sociales. Il a soutenu en 2007 au Muséum National d’Histoire naturelle (mention Muséologie sciences, sociétés), une thèse sur la médiation de questions bioéthiques (utilisations des cellules souches embryonnaires humaines). Maître de conférence en sciences de l’information et de la communication à l’Université de Montpellier à partir de 2009, et depuis 2016 à l’Université de la Réunion, et chercheur associé au Centre Norbert Elias (EHESS, CNRS, Université Aix Marseille), ses principaux thèmes de recherche concernent la communication des chercheurs autour des controverses sciences/sociétés (santé et environnement) et leur publicisation (en particulier dans les musées et à l’école).
Courriel : gregoire.molinatti@univ-reunion.fr
Julia Morel
Étudiante à la maitrise en communication internationale et interculturelles, Julia Morel s’intéresse aux enjeux identitaires liés au phénomène migratoire. Les problématiques liées aux discriminations, à l’invisibilité de certains groupes ethnoculturels en faveur d’autres ainsi que la marginalisation de l’individu sont autant de sujets au centre de ses réflexions. Julia est actuellement adjointe de recherche au Centre de recherche interuniversitaire sur la communication, l’information et la société (CRICIS) et est membre du Groupe d’études et de recherches axées sur la communication internationale et interculturelles (GERACII).
Courriel : moreljuliam@gmail.com
Valérie Paquet
Étudiante à la maitrise en communication internationale et interculturelle, Valérie Paquet s’intéresse aux enjeux reliés aux pratiques et aux discours s’inscrivant dans les logiques d’alternatives au développement et plus largement à la communication environnementale et internationale en lien avec les changements climatiques et les possibilités de transformation sociale. Elle est présentement adjointe de recherche au Groupe d’études et de recherches axées sur la communication internationale et interculturelle (GERACII) ainsi qu’au Centre de recherche interuniversitaire sur la communication, l’information et la société (CRICIS).
Courriel : paquet.valeriee@gmail.com
Florence Piron
Florence Piron est anthropologue et éthicienne, professeure au Département d’information et de communication de l’Université Laval où elle enseigne la pensée critique à travers des cours sur l’éthique, la démocratie et le vivre-ensemble. Présidente fondatrice de l’Association science et bien commun et de la boutique des sciences Accès savoirs de l’Université Laval, directrice des Éditions science et bien commun qui publient en libre accès, fondatrice du LIRAJ (Laboratoire international de recherche-action sur la justice cognitive, la science ouverte et les communs) elle s’intéresse aux liens entre la science, la société et la culture (l’éthique), à la fois comme chercheuse et comme militante pour une science plus ouverte, plus inclusive, socialement responsable et tournée vers le bien commun.
Courriel : Florence.Piron@scienceetbiencommun.org
Pierre-Antoine Pontoizeau
- L'explication de la forme masculine de ce mot est expliquée dans son chapitre. ↵