10 Approches narratives et accompagnement professionnel des personnes âgées

Marie-Emmanuelle Laquerre

En Occident, l’adaptation des sociétés au phénomène du vieillissement de la population est considérée comme un des grands défis du xxie siècle. Au Québec, les individus âgés de 65 ans et plus formaient 18,1 % de la population en 2016 alors que l’espérance de vie était de 82,2 ans (Institut de la statistique du Québec, 2016). Ce phénomène s’accroîtra dans les prochaines décennies puisque la population québécoise sera composée d’aîné(e)s de plus en plus nombreux et de plus en plus âgés. Des projections récentes prévoient que 25 % de la population aura plus de 65 ans en 2030 pour atteindre 27 % en 2050 (Azeredo et Payeur, 2015).

Ce phénomène de vieillissement de la population entraîne notamment l’obligation, pour les États et les instances concernées, de repenser la structure, l’organisation, la coordination et l’intégration des soins et des services de santé de longue durée destinés aux personnes âgées en perte d’autonomie (PAPA). Il soulève, entre autres, la question de l’hébergement des aîné(e)s fragilisé(e)s, laquelle fait l’objet de nombreuses critiques en raison des effets négatifs de l’implantation des approches gestionnaires dans les secteurs de la santé et des services sociaux (de Gaulejac, 2005).

Il est en effet reconnu que les soins et services formels adressés aux personnes âgées en perte d’autonomie – qu’ils prennent place à l’hôpital, à domicile ou en centre d’hébergement –, font les frais de ces modes d’organisation du travail (de Gaulejac, 2005) puisque l’efficacité, la productivité et le rendement sont des notions qui priment dorénavant sur la dimension relationnelle du travail, laquelle se veut tout aussi importante dans ce domaine d’activités (Niewiadomski, 2008). Les études qui s’appuient sur l’exemple québécois démontrent à ce titre que la question de l’adaptation des services à une population vieillissante et de plus en plus âgée remet en question le modèle actuel de prestations et d’organisation de soins et de services offerts aux personnes âgées en perte d’autonomie puisqu’ils sont, d’une part, mal adaptés aux besoins et attentes des aîné(e)s et de leur famille et qu’ils sont fortement remis en cause par les professionnel(le)s qui travaillent dans ces différents lieux (Aubry et Couturier, 2014).

Nous inscrivant dans une approche relationnelle des soins, nous ne cessons de constater que la relation qui s’établit entre les aîné(e)s et les professionnel(le)s ne cesse d’être compromise pour des raisons d’ordre structurel (moins de temps pour chaque personne, augmentation du ratio de patients, sur-tâches, augmentation de la charge administrative, pénurie de main-d’œuvre, etc.) (Laquerre, 2015). Nos travaux ont toutefois démontré l’importance que revêt la relation qui s’élabore entre un(e) intervenant(e) et un(e) aîné(e) puisqu’elle se présente comme une condition essentielle du travail, qu’elle se doit d’entremêler le cure (soigner) et le care (prendre soin) (Bachoub, 2010), et que c’est grâce à elle que se construit le lien de confiance (Laquerre, 2015). S’intéresser à la dimension du « care » signifie pour nous rediriger notre attention vers ce qui a souvent tendance à être négligé dans le discours des gestionnaires, plus souvent attachés à des principes généraux, impartiaux et universalisables lorsqu’il est temps de penser le travail auprès des aîné(e)s : accorder l’attention à autrui, accorder l’attention au monde qui nous entoure, donner une réponse pratique à des besoins spécifiques, s’intéresser à la singularité, saisir ce à quoi l’autre attache de l’importance, ce dont elle ou il se soucie, ce qui compte pour elle ou lui, « ce qui va se traduire par une attention aux choses concrètes, aux détails qui conditionnent la vie ordinaire dans sa quotidienneté, ce que les philosophes qualifient d’attention “au particulier” (par opposition à la généralité) » (Bachoub, 2010 : p. 154).

Les conditions de pratiques actuelles ont pour effet de survaloriser la part technique du travail (cure) au détriment de la part relationnelle (care) (Laquerre, 2015). Les intervenant(e)s mentionnent ne plus avoir le temps de prendre le temps avec les aîné(e)s, facteur qui était essentiel pour offrir des soins personnalisés correspondant aux besoins et aux attentes des personnes âgées et de leurs proches.

Dans ce contexte d’organisation des soins où le temps passé auprès de chaque patient(e) se voit constamment réduit, il nous apparaît impératif de nous interroger sur la mise en place de stratégies qui pourraient favoriser la construction et le maintien de la relation entre un(e) intervenant(e) et un(e) aîné(e). Une recherche de terrain portant sur l’interaction professionnelle en soutien à domicile nous aura permis de constater que les informations émergeant de récits biographiques auprès d’aîné(e)s peuvent représenter une source riche d’informations pour les intervenant(e)s qui avouent ne plus avoir le temps de connaître le passé et l’historique des aîné(e)s avec qui ils et elles travaillent.

Ce texte propose une articulation de notre argumentation en deux points. Nous rappellerons, en premier lieu, la pertinence, pour les intervenant(e)s, de considérer chaque personne âgée dans sa singularité, sa diversité et son universalité (Abdallah-Pretceille, 1999). Nous verrons, en deuxième lieu, que l’utilisation du récit de vie auprès des personnes âgées, lorsqu’il est considéré comme un outil d’intervention (Burrick, 2010), peut servir de stratégie pour redonner une dimension plus humaine à la relation qui s’établit entre un(e) intervenant(e) et un(e) usager(ère). Ajoutons qu’en plus d’accorder un espace de parole aux personnes âgées, le récit de vie contribue notamment à redonner du sens à la pratique en replaçant l’intervention dans ses dimensions relationnelles et non seulement techniques (Caradec, 1998).

Un vivre et un vieillir singulier et pluriel

Les études épidémiologiques ont tendance à classer les aîné(e)s dans des blocs monolithiques et à mettre au second rang les particularités individuelles. Il en résulte un portait stéréotypé, souvent fondé sur les déterminants sociaux et de santé (genre, catégorie d’âge, statut socio-économique, statut marital, conditions physiques et mentales, etc.) qui ne prend malheureusement pas en compte les particularités individuelles (histoires de vie et trajectoires diverses). S’inscrivant contre ce courant, Charpentier et Quéniart (2011), qui se sont intéressées aux trajectoires du vieillissement d’aîné(e)s vivant au Québec, reconnaissent quant à elles qu’il est important, pour comprendre les conditions de vie des aîné(e)s, de considérer qu’« il n’y a pas un vieillissement mais bien des vieillissements » (p. 16) et que la diversité des vécus ainsi que les particularités individuelles doivent être prises en compte si l’on souhaite leur fournir des services et des soins de qualité. Cette diversité du vieillissement, que soulignent également Caradec (1998 et 2012) et Pin et al. (2001), relève de l’influence concomitante de facteurs culturels (composés d’éléments associés à la construction culturelle de la vieillesse) et structurels (se référant aux conditions et contextes influençant le statut d’aîné(e)) qui sont notamment relatifs au genre, à l’état de santé physique et mental, aux appartenances religieuses, aux langues parlées ou non, aux habitudes de vie, au niveau d’études, à la condition socio-économique, à la présence – ou absence – d’un réseau d’entraide, etc. (Guberman et Maheu, 1997).

C’est en fait cette diversité de vécus, de parcours et de profils qui fera en sorte que l’on retrouvera, parmi les personnes âgées, des personnes qui vivent un vieillissement dynamique et positif alors que d’autres feront partie des plus exclues, des plus démunies et des plus vulnérables de notre société (Charpentier et Quéniart, 2015). C’est aussi cette diversité qui influencera le type de liens et de relations que chaque aîné(e) en situation de perte d’autonomie établira avec le réseau formel de services sociaux et de santé et, par le fait même, avec les intervenant(e)s qui œuvrent dans ces services (Laquerre, 2015), que ceux-ci ou celles-ci soient situés à l’hôpital, à domicile ou en centre d’hébergement.

Une bonne relation entre un(e) intervenant(e) et un(e) aîné(e) repose sur plusieurs facteurs (expériences antérieures avec le système de santé ou avec les intervenant(e)s, degré de méfiance, degré de confiance, attentes relationnelles mutuelles, styles relationnels, etc.) (Laquerre, 2015). Il faut aussi considérer que la connaissance des expériences subjectives et intersubjectives des aîné(e)s, par les intervenant(e)s, sont des éléments qui leur permettent de s’ajuster à leur situation unique. Cette connaissance des expériences subjectives et intersubjectives fait de plus ressortir les rôles essentiels que jouent les stratégies d’ajustements des aîné(e)s et permet de mieux comprendre les relations qui s’élaborent avec les différents réseaux d’acteur(trice)s (personnes âgées, professionnel(le)s, famille, ami(e)s, résident(e)s, etc.) pendant cette dernière étape de la vie.

Nous verrons que ces éléments, qui sont aujourd’hui négligés dans la pratique en raison de divers facteurs relatifs à l’organisation du travail, peuvent être accessibles via l’utilisation du récit biographique en recherche-intervention. Ce constat relève de résultats inattendus qui ont émergé d’une recherche exploratoire visant à décrire et comprendre la part relationnelle dans le travail en soutien à domicile. La prochaine partie présente le récit de cette découverte qui aura eu pour effet de transformer, dans une certaine mesure, une recherche fondamentale en recherche-intervention.

Le récit de vie, outil d’intervention et vecteur de relation

L’objectif initial de cette recherche était de documenter l’interaction professionnelle en soutien à domicile, c’est-à-dire de faire ressortir, dans une optique communicationnelle, les caractéristiques du lien et de la relation qui s’établissent entre des aîné(e)s en perte d’autonomie et des intervenant(e)s (Laquerre, 2013). Nous avons, pour ce faire, amorcé une démarche de terrain de type ethnographique afin de circonscrire le phénomène à l’étude. Nous avons utilisé deux angles d’analyse différents qui, reliés à la démarche méthodologique et aux instruments de collecte utilisés, ont permis d’articuler deux niveaux qui se sont révélés complémentaires, soit celui de l’action (interaction), via des observations en situation, et celui des significations (sens), via des entretiens individuels postintervention (menés avec les aîné(e)s dans un premier temps, puis avec les intervenant(e)s impliqué(e)s dans l’intervention dans un deuxième temps). Nous avons aussi procédé à des entretiens de groupe impliquant des intervenant(e)s faisant partie d’équipe de soutien à domicile.

L’utilisation d’une démarche de type compréhensif nous aura donné l’opportunité d’explorer la subjectivité et l’intersubjectivité des sujets communiquant à partir de leur propre point de vue (Marc, 2005 : p. 35). Une fois l’intervention terminée, la chercheuse demeurait seule avec la personne âgée pour procéder à un entretien, qui se divisait en trois parties. En première partie, la discussion portait sur la rencontre qui venait d’avoir lieu. En deuxième partie, nous demandions à la personne de nous parler de l’historique des services et de la relation élaborée avec les intervenant(e)s en général. Une troisième partie, qui prenait la forme d’un entretien narratif, avait pour objectif de faire parler les sujets sur leur parcours de vie, leur histoire personnelle, les périodes importantes de leur vie, leurs réseaux de soutien, leur trajectoire de santé, de soin et leur vision de leur vieillissement. Nous avions ainsi accès à l’expérience vécue, en mettant l’accent, notamment, sur l’aspect « vie sociale » (Bertaux, 2016) et sur les liens entretenus passés et présents. Très rapidement, ce fut « l’ensemble de l’existence » (Bessin, 2009 : p. 13) qui nous fut révélé à travers les récits des personnes âgées. Une dame nous parle de son passé d’aviatrice et de mère monoparentale à une époque où « les femmes n’avaient pas le privilège de s’émanciper ». Un homme évoque son passé de médecin dans l’armée russe. Un aîné de 92 ans nous raconte comment il est difficile de vivre seul après avoir vécu avec une famille de douze personnes pendant des années… Nous avons appris qu’untel parlait cinq langues, qu’une autre refusait volontairement de retourner vivre en Haïti puisqu’elle préférait demeurer au Québec pour visiter son meilleur ami, un homme d’origine allemande, qu’elle avait rencontré au centre de jour. Bref, les entretiens avec les aîné(e)s nous ont donné des informations sur le rapport entretenu avec les institutions, les activités pratiquées dans la vie quotidienne, leurs loisirs, leur vie intergénérationnelle, leurs relations familiales et amicales, leurs réseaux d’entraide et leurs groupes d’appartenance. Ils et elles nous ont partagé leurs enjeux quotidiens (difficultés et défis), leur vie passée et présente. Ajoutons que le fait de procéder à ces entretiens dans le milieu de vie des aîné(e)s leur aura permis de discuter avec nous des photographies sur les murs, de nous partager leurs albums photos ou de nous montrer des objets qui révèlent leur passé, leur présent et leur histoire.

Le recueil de ces récits se sera révélé d’une richesse inestimable lors de nos entretiens avec les intervenant(e)s qui avaient participé à l’intervention. Il faut spécifier qu’initialement, nous ne comptions pas, dans nos entretiens avec les intervenant(e)s, utiliser certains éléments de récits fournis par les aîné(e)s. Cette idée nous est venue lorsqu’un commentaire d’un travailleur social, relatif à la présence d’une barrière linguistique, nous a menées à lui demander s’il savait que son client parlait cinq langues. L’étonnement de ce dernier ainsi que sa réflexion annonçant qu’il prendrait en considération ce facteur lors de leur prochaine rencontre nous ont encouragées à modifier notre canevas d’entretien avec les intervenant(e)s afin de leur fournir certains éléments de récits mentionnés par leurs client(e)s[1]. Nous nous sommes donc servi des informations que les aîné(e)s nous avaient partagées afin de fournir des renseignements additionnels aux intervenant(e)s concernant la trajectoire de vie ou certains éléments biographiques qui favorisaient une meilleure connaissance des client(e)s : « Saviez-vous que cette dame…? »; « Saviez-vous que ce monsieur…? » Et, dans tous les cas, les intervenant(e)s mentionnaient que ces renseignements leur permettraient soit de répondre à certains questionnements qu’ils et elles avaient, soit de mieux comprendre certains comportements ou réactions. Les intervenant(e)s nous signifiaient aussi qu’ils et elles pourraient se servir de ces éléments narratifs rapportés pour mieux entrer en relation avec les aîné(e)s qu’ils et elles rencontrent. Ce point nous fut rappelé lors des entretiens de groupe avec les intervenant(e)s puisque nous avons constaté que les équipes de travail s’échangeaient des informations en lien avec des éléments de récits qui nous avaient été rapportés par les aîné(e)s. Plusieurs nous ont rappelé que ces éléments de biographie étaient des facilitateurs de relation, ce qui, par ricochet, avait un effet positif sur la part technique du travail.

Les entretiens de groupe avec les intervenant(e)s, ainsi que des rencontres informelles avec les chef(fe)s de service nous ont ainsi confirmé qu’il pourrait être pertinent qu’une démarche de recherche incluant des entretiens narratifs avec les aîné(e)s se poursuive afin que les informations qui en émanent favorisent une meilleure connaissance du (de la) client(e). Cette stratégie, qui n’est cependant pas la solution idéale, permettrait au moins de compenser le manque de temps qui empêche les intervenant(e)s de connaître l’histoire, les parcours et des éléments importants de la vie des aîné(e)s auprès de qui ils et elles travaillent.

Conclusion

Les effets inattendus de cette recherche démontrent l’avantage que peut représenter, pour les intervenant(e)s du secteur socio-sanitaire, une collaboration avec la recherche dans le but de favoriser une meilleure connaissance des trajectoires de vie chez les aîné(e)s québécois(es) aux prises avec des pertes d’autonomie physique ou cognitive. En se permettant d’aller plus loin que la simple compréhension et l’analyse du déroulement des existences à travers le temps, le récit autobiographique, appliqué à l’intervention, révèle tout le potentiel qu’il recèle, puisqu’il devient un outil facilitateur de la relation lors d’interventions en gériatrie.

Nous avons mentionné que le contexte de pratique actuel, régi par une organisation du travail qui accorde une importance plus grande à la part technique du travail qu’à la part relationnelle, ne permet plus aux intervenant(e)s de prendre le temps de connaître les aîné(e)s qu’ils et elles soignent. Une collaboration entre chercheur(se)s et intervenant(e)s pourrait favoriser le maintien de relations qui prennent en considération l’histoire de vie des aîné(e)s ainsi que leur subjectivité. Appliquée à l’intervention, l’approche biographique, en plus d’être utilisée comme « outil sociologique des rapports sociaux et des dynamiques sociales », devient aussi « produit et producteur de social » (Bessin, 2009 : p. 12). Elle favorise, comme l’affirme Legrand (1992), de meilleures interventions auprès de personnes qui ont participé à un exercice narratif.

Nous conclurons en soulignant que la configuration actuelle du modèle de soins québécois incite à l’approfondissement d’une réflexion sur les manières dont les décideurs et décideuses structurent l’organisation des services sans toujours considérer l’importance, pour s’assurer de la qualité des services, de prendre en considération le vécu, les attentes et les besoins réels des aîné(e)s et sans tenir compte de la réalité du travail réel et vécu par les professionnel(le)s (Molinier, 2010). Nous fermerons notre propos en rappelant l’importance d’accroître notre compréhension des parcours de vie des personnes âgées en perte d’autonomie, en vue de proposer un meilleur accompagnement des aîné(e)s qui tienne compte de leur identité, de leur histoire de vie et de leur parcours unique. Nos constats renforcent de plus la pertinence d’encourager la collaboration entre chercheur(se)s, intervenant(e)s et personnes âgées.

Références

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Laquerre, Marie-Emmanuelle. (2019). « Approches narratives et accompagnement professionnel des personnes âgées ». In Les voies du récit. Pratiques biographiques en formation, intervention et recherche (coordonné par Marie-Claude Bernard, Geneviève Tschopp et Aneta Slowik), p. 171-180. Québec : Éditions science et bien commun & LEL du CRIRES.


  1. Bien entendu, nous avons respecté les règles éthiques relatives à la recherche auprès de sujets humains. Les informations partagées aux intervenant(e)s correspondaient à des éléments factuels et il nous est arrivé de demander aux aîné(e)s s’ils ou si elles acceptaient que nous abordions tel ou tel sujet avec leur intervenant(e).

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