Les autrices et les auteurs

Baptiste Godrie

Baptiste Godrie est professeur adjoint à l’École de travail social de l’Université de Sherbrooke et chercheur au Centre de recherche de Montréal sur les inégalités sociales, les discriminations et les pratiques alternatives de citoyenneté (CREMIS). Il co-dirige le groupe de travail 21 Diversité des savoirs de l’Association internationale des sociologues de langue française et le champ thématique Savoirs du CREMIS. Ses recherches portent sur les inégalités sociales, la participation citoyenne et la production des savoirs. baptiste.godrie@usherbrooke.ca

Marie Dos Santos

Marie Dos Santos est docteure en sociologie. Actuellement ingénieure de recherche au Sesstim, Inserm, à Marseille, elle est également membre du GT21 de l’AISLF. Elle développe des recherches communautaires et participatives sur la réduction des risques liés aux usages de drogues. Ses travaux de recherche s’inscrivent dans le champ de la sociologie de la santé et portent sur les savoirs expérientiels, les parcours institutionnels et les stratégies de gestion du stigma. mariedossantos@hotmail.fr

Simon Lemaire

Simon Lemaire est assistant et doctorant en sociologie à l’Université de Namur. Il est membre de l’institut Transitions et fait partie du GT 21 – Diversité des Savoirs de l’Association Internationale des Sociologues de Langue Française. Sa recherche doctorale pose un regard ethnographique sur les associations de patient-e-s vivant avec la maladie d’Alzheimer afin d’interroger les diverses portées (infra)politique de ces espaces spécifiques. simon.lemaire@unamur.be

François Aubry

François Aubry est professeur au département de travail social à l’Université du Québec en Outaouais, et chercheur au Centre de recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal. Francois.aubry@uqo.ca

Flavie Lemay

Flavie Lemay est assistante de recherche, ainsi qu’étudiante à la maitrise en travail social à l’Université de Montréal. Flavie.lemay@umontreal.ca

Laëtitia Schweitzer

Laëtitia Schweitzer est chargée de mission sur la « Plateforme pour la promotion et le développement du travail pair en région Auvergne-Rhône-Alpes ». Elle accompagne en binôme des travailleuses paires et des travailleurs pairs, des responsables de services et des équipes de professionnel-le-s de structures associatives ou institutionnelles du champ médico-social autour de projets d’embauche d’un-e ou de plusieurs travailleurs et travailleuses pair-e-s. Docteure en Sciences de l’information et de la communication, tournée vers la sociologie, puis la clinique du travail, elle s’est d’abord intéressée au thème du contrôle social dans les organisations sous l’angle d’une critique du management et des techniques de gestion de la « ressource humaine » comme formes dépolitisées de gouvernement, avant de se tourner vers le vécu des normes au travail et le sens que les sujets-agent-e-s-acteurs et actrices attribuent à ce qu’ils et elles font, et les représentations qu’ont ces personnes de leur marge de manœuvre et de leur condition. l.schweitzer@relaisozanam.org

Claire Heijboer

Claire Heijboer est chercheuse, docteure en Sciences de l’éducation. Après un parcours professionnel comme éducatrice spécialisée en protection de l’enfant et dans le champ du handicap et comme formatrice-chercheuse en intervention sociale et médicosociale, Claire Heijboer est aujourd’hui responsable du Centre de Recherche Intégrée de l’École pratique de service social (CRI EPSS) et chercheuse associée au CERLIS (UMR 8070/CNRS). c.heijboer@epss.fr / 06.78.83.59.64. / Twitter @HeijboerPdH

Hervé Moisan

Hervé Moisan est retraité de l’INRA, docteur en Sociologie de l’Université Paris X-Nanterre. Il a travaillé sur les conditions de vie des femmes d’agriculteurs. Il est aujourd’hui adhérent au GEM du Chesnay (78) et chargé de recherche au Centre d’études et de Recherches Appliquées CERA. hervemoisan@gmail.com

Anne Petiau

Anne Petiau est chercheuse, docteure en Sociologie. Elle a travaillé sur les musiques et cultures populaires et se consacre aujourd’hui aux parcours sociaux dans l’intervention sociale, aux processus de marginalisation des publics, à la recherche participative. Elle est directrice du Centre d’études et de Recherches Appliquées (CERA) du Campus des métiers du social BUC Ressources et chercheuse associée au Laboratoire Interdisciplinaire pour la Sociologie Économique (LISE – UMR CNAM/CNRS). anne.petiau@buc-ressources.org / 06.84.40.40.92.

Maxime Boucher

Maxime Boucher est sociologue et termine un doctorat en études urbaines à l’INRS. Sa thèse porte sur les épreuves de la participation démocratique et les formes de transgression qui produisent des transformations et des réformes au sein du dispositif de concertation qu’il a accompagné durant son enquête. Sa thèse, intitulée « Les épreuves performatives de la concertation de quartier : le cas de la Revitalisation urbaine intégrée du quartier Hochelaga », a bénéficié du financement du Fonds de recherche du Québec – Société et Culture (FRQSC) et du partenariat de recherche TRYSPACES. maxime.boucher@ucs.inrs.ca

Sylvain Pianese

Chargé de mission pour la plateforme de développement du travail pair en région Auvergne-Rhône-Alpes, Sylvain Pianese a un parcours personnel de pair-aidant en association d’auto-support pour consommateurs de produits psychoactifs en milieu techno, une formation d’assistant de service social (fonction qu’il a exercée pendant dix ans), ainsi qu’un master en politiques publiques à l’Institut d’études politiques de Grenoble. C’est à partir de ce point de vue situé qu’il s’est intéressé à la place des savoirs expérientiels au sein de corps professionnels constitués par des diplômes, pour la plupart universitaires. Il travaille aujourd’hui à accompagner le développement du travail pair en soutenant professionnel-le-s et travailleurs et travailleuses pair-e-s dans leurs pratiques. sylvain.pianese@posteo.net

Abdellah Es-Souadi

Abdellah Es-Souadi est doctorant en sociologie à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines Aïn Chock de l’Université Hassan II de Casablanca. Il est chercheur attaché au Centre marocain des sciences sociales (CM2S). Parallèlement à ses recherches, il est chargé d’insertion professionnelle auprès de personnes usagères de drogues au sein de l’association Hasnouna à Tanger. Ses travaux de recherche s’intéressent essentiellement aux questions liées à la production et au trafic du cannabis au nord du Maroc et aux déterminants sociaux de l’usage de drogues chez les jeunes et à leur impact sur les processus de traitement et de réinsertion sociale. essouadiabdellah@gmail.com

Elena Pont

Elena Pont est docteure en sciences de l’éducation. Elle est actuellement maîtresse-assistante dans l’équipe G-RIRE (Genre, Rapports intersectionnels et Relation éducative) de la Professeure Isabelle Collet, à la Section des sciences de l’éducation de l’Université de Genève. Financée par le Fonds national suisse de la recherche scientifique, sa thèse porte sur l’influence des socio-structures et des représentations liées au genre et au handicap sur les parcours éducatifs et professionnels des personnes porteuses de déficiences. La focale y est portée sur les stratégies d’empowerment développées par les personnes paraplégiques pour regagner les mondes de la formation et du travail, et s’y maintenir. Les travaux actuels d’Elena Pont visent à créer des instruments d’intervention empouvoirants en réhabilitation éducative et professionnelle, en pair-aidance ou en formation d’adultes, à la lumière des pédagogies féministes et de libération. elena.pont@unige.ch

Claire Rommelaere

Claire Rommelaere travaille à l’Université de Namur, comme chercheuse au Centre de Bioéthique de la Faculté des sciences et comme maître de conférences au sein de la Faculté de droit. Le 30 juin 2020, elle a défendu une thèse en sciences juridiques, intitulée « Trouble mental et capacité : de l’évaluation médicale au soutien social ». claire.rommelaere@unamur.be

Charlotte Vyt

Charlotte Vyt termine sa thèse FRESH/FNRS en philosophie politique à l’Université de Namur. Sa thèse porte sur l’approfondissement du concept d’objectivité positionnelle. Dans ce cadre, elle travaille sur des questions de justice sociale et de justice épistémique avec des personnes indigènes aux Philippines. charlotte.vyt@unamur.be

Lola Richelle

Lola Richelle a une formation d’ingénieure agronome (Agro-Bio Tech Gembloux) avec un intérêt particulier pour les sciences du sol. Elle a réalisé une thèse de doctorat sur la question de la santé des sols cultivés et de son évaluation sur le terrain par les agriculteurs et agricultrices. Son principal domaine d’investigation et d’expérience de terrain concerne donc d’une part l’évaluation de l’état de santé des sols cultivés et d’autre part l’accompagnement de pratiques agricoles respectant la vie des sols et la biodiversité du milieu cultivé.

Marjolein Visser

Marjolein Visser est professeure à l’Université Libre de Bruxelles où elle enseigne l’agroécologie. Elle a une formation d’agronome (Université de Gand) qui l’a menée ensuite vers une thèse en Tunisie sur la réhabilitation de terres arides dégradées moyennant la production de semences autochtones et un post-doctorat sur la gestion d’un habitat particulier et confiné à l’ouest de l’Irlande, les turloughs. Actuellement elle contribue à plusieurs projets de recherche sur les systèmes alimentaires durables notamment concernant la sélection de variétés de céréales panifiables, la santé des sols, l’alimentation des villes et l’autonomie paysanne.

Nicolas Dendoncker

Nicolas Dendoncker est professeur de géographie à l’Université de Namur. Il a une formation de géographe spécialisé en aménagement du territoire. Il développe, lors de sa thèse (Université de Louvain) un modèle de changement d’occupation du territoire à grande échelle basé sur différents scénarios socio-économiques et climatiques. Il se tourne ensuite, lors de son post-doctorat (Université d’Édimbourg) vers la modélisation basée sur les acteurs à partir d’une échelle plus locale afin de contribuer plus concrètement à la gestion locale d’un territoire dans une démarche transdisciplinaire. Ses principaux sujets de recherche actuels sont l’agriculture durable, les changements d’occupation du territoire, l’évaluation des services écosystémiques et la biodiversité.

Alexandra Bahary-Dionne

Alexandra Bahary-Dionne est doctorante à la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa. Elle s’intéresse aux liens entre injustices épistémiques, inégalités et droit et aux initiatives juridiques citoyennes sur les médias sociaux. abaha101@uottawa.ca. Twitter : https://twitter.com/alex_bahary.

Emmanuelle Bernheim

Emmanuelle Bernheim est professeure à la section de droit civil de la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa et chercheure au Centre de recherche de Montréal sur les inégalités sociales (CREMIS). Ses recherches portent sur l’interface dynamique entre droit, justice et inégalités. bernheim.emmanuelle@uottawa.ca

Isabelle Maillard

Isabelle Maillard, docteure en Sociologie, travaille sur les transformations que connaît le champ sanitaire, social et médico-social, plus particulièrement pour ce qui relève des politiques publiques et des logiques d’intervention en direction des populations qualifiées de « vulnérables », notamment dans les domaines de la santé mentale et du handicap psychique. Elle s’est engagée dans cette aventure humaine de la recherche-action collaborative d’Advocacy France. maillardisabelle7@gmail.com

Annick Brion

Annick Brion est présidente de l’association du Groupe d’entraide mutuelle (GEM) L’Arc-en-Ciel de Saint-Quentin dans l’Aisne. Elle a participé en qualité de chercheuse-actrice à la recherche-action d’Advocacy France. Le GEM propose un espace d’échange et de rencontre et des activités pour permettre aux personnes ayant une souffrance, un trouble ou un handicap psychique de sortir de l’isolement et de créer du lien social. arcenciel02@orange.fr

Daniel Lesur

Daniel Lesur est membre-adhérent de l’association du Groupe d’entraide mutuelle (GEM) L’Arc-en-Ciel de Saint-Quentin dans l’Aisne. Il a participé en qualité de chercheur-acteur à la recherche-action d’Advocacy France. Le GEM propose un espace d’échange et de rencontre et des activités pour permettre aux personnes ayant une souffrance, un trouble ou un handicap psychique de sortir de l’isolement et de créer du lien social. arcenciel02@orange.fr

Philippe Kubon

Philippe Kubon est membre-adhérent de l’association du Groupe d’entraide mutuelle (GEM) L’Arc-en-Ciel de Saint-Quentin dans l’Aisne. Il a participé en qualité de chercheur-acteur à la recherche-action d’Advocacy France. Le GEM propose un espace d’échange et de rencontre et des activités pour permettre aux personnes ayant une souffrance, un trouble ou un handicap psychique de sortir de l’isolement et de créer du lien social. arcenciel02@orange.fr

Irié Bi Vagbé Gethème

Irié Bi Vagbé Gethème réside à Abidjan (Côte d’Ivoire). Il est un coopérant scientifique. Sa démarche pose pour principe que le développement systémique du Sud global requiert l’enrichissement mutuel de sphères cognitives différentes dans la production des connaissances. En conséquence de ce postulat, il a expérimenté dans le cadre de ses recherches doctorales en sociologie une Boutique des Sciences (BdS) qu’il a nommée KAVOU ETCHIA. Il porte un intérêt particulier aux communautés autochtones, en ce sens où elles constituent pour lui des plurivers épistémiques d’apprentissage au désapprentissage de vices épistémiques tels que la fermeture d’esprit, la prétention de la supériorité du savoir et le colonialisme intellectuel. Docteur en sociologie, il est membre du LAASSE (Laboratoire de Sociologie Économique et d’Anthropologie des Appartenances Symboliques) et du LIRAJ (Laboratoire international de recherche-action sur la justice cognitive, la science ouverte et les communs). iriegetheme@gmail.com

François Rinschbergh

François Rinschbergh est doctorant (FNRS-FRESH) en sociologie, rattaché au Centre de recherches et d’interventions sociologiques (CESIR) de l’Université Saint-Louis – Bruxelles et chercheur associé au centre Sasha de l’Université Libre de Bruxelles. Après avoir travaillé sur les politiques de « revitalisation urbaine » ainsi que sur les politiques culturelles à Bruxelles, il enquête désormais sur l’action publique déployée en vue de prévenir « la radicalisation » en Belgique francophone. Poursuivant son intérêt pour l’étude des principes normatifs qui sous-tendent l’action publique, c’est désormais à partir des champs du travail social, éducatif et de jeunesse qu’il enquête dans le cadre de sa thèse. francois.rinschbergh@usaintlouis.be

Maëlle Van der Linden

Maëlle Van der Linden a réalisé une maitrise en anthropologie, a conduit un travail de fin d’études sur l’essor d’un modèle agroalimentaire alternatif (Agricovert) et a mené ses expériences de recherche de manière participative. Ses recherches traitent des questions de transition, d’alimentation durable et de pratiques de récupération. Sur le projet Wood in Molenbeek (WIM), elle était chargée de recherche sur le volet humain du projet pour le Laboratoire d’anthropologie prospectif (LAAP) de l’UCLouvain (Louvain-la-Neuve). Maëlle Van der Linden a également assuré un rôle de coordination de l’équipe de partenaires en dernière année de projet. Elle est actuellement accompagnatrice de projet pour l’association Confluences (Bruxelles, Belgique). vanderlinden.maelle@gmail.com

Lisa Auquier

Lisa Auquier a réalisé une maitrise en éducation permanente. Ses expériences professionnelles en Belgique, au Canada et en France l’amènent à aborder des sujets tels que la transition et la gestion des ressources auprès de publics variés. Lisa Auquier était animatrice-valoriste de l’atelier bois et chargée de communication pour le projet WIM. Elle a joué un rôle clé dans l’accueil et l’accompagnement des participant-e-s tout au long du projet.Elle est actuellement coordinatrice du volet propreté publique d’un contrat de quartier durable pour l’Administration communale de Bruxelles-Ville. lisaauquier@hotmail.com

Xavier Guilmin

Xavier Guilmin a réalisé une maitrise en sociologie avec un intérêt particulier pour les problématiques environnementales, en particulier la gestion des déchets, et les pratiques sociales, institutionnelles, culturelles et techniques qui y sont associées. Au sein du projet WIM, il partageait avec Énergies et Ressources la coordination de l’atelier bois. Il a également facilité la création de nombreux liens entre le projet et les divers services communaux (antenne de quartier, centre public d’action sociale, maison des jeunes, services de gestion des déchets, etc.). Il est actuellement chargé de projets au Département développement durable de la Commune de Molenbeek-Saint-Jean où il développe entre autres des projets en économie circulaire. xguilmin@molenbeek.irisnet.be

Julie Hermesse

Julie Hermesse est docteure en anthropologie de l’UCLouvain et membre du LAAP. Ses recherches au Guatemala, dans les Caraïbes, aux Philippines et en Europe traitent des transitions écologiques. Au sein du projet WIM, Julie coordonnait l’équipe de chercheuses et chercheurs en sciences sociales. Grâce à sa posture de coordinatrice plus éloignée du terrain, elle offrait également un regard extérieur riche pour aider les chercheuses du LAAP à prendre du recul sur les données et les dispositifs de recherche. Elle est actuellement professeure d’anthropologie à l’UCLouvain. julie.hermesse@uclouvain.be

Maud Hallin

Sa formation en bioingénierie lui a permis une première ouverture aux enjeux de gestion environnementale, avec une sensibilité à la prise en compte des savoirs et usages locaux. Elle a ensuite pu apprécier la richesse et l’apport d’une démarche interdisciplinaire à travers un certificat en agroécologie et transition. Forte de cette expérience, elle a décidé de poursuivre son engagement en faveur des enjeux sociaux liés aux domaines de l’alimentation et de l’agriculture, en particulier sous l’approche du cadre des droits humains. S’interrogeant sur les enjeux de participation, responsabilité et engagement citoyen face aux enjeux globaux de transition, résilience et transformation sociétale, elle poursuit maintenant ces questionnements autour de la justice environnementale et la participation citoyenne à la production de savoirs dans le cas de risques environnementaux et sanitaires. mhallin@uliege.be 

Pierre Stassart

Sociologue de l’environnement, Pierre Stassart a travaillé pendant 15 ans comme professionnel dans le monde des ONG (en Belgique et en Afrique) où il a acquis une solide expérience de terrain et de travail collectif. À sa propre surprise, il est ensuite revenu dans le monde universitaire. Depuis une bonne dizaine d’années, il travaille sur et pour la transition écologique, c’est-à-dire sur la compréhension et pour l’accompagnement des processus de transitions agroécologiques. Son questionnement actuel s’articule autour de la question : faut-il politiser l’écologie ou écologiser la politique? Le champ de cette interrogation l’a amené plus récemment à s’intéresser à la justice écologique comme catégorie analytique et d’action et à réinvestir les démarches de type recherches participatives avec des acteurs et actrices de terrain et des travaux interdisciplinaires. Pierre Stassart a développé une approche de recherche-intervention pour la transition. P.Stassart@uliege.be

Katia Boin

Je suis autoreprésentante et membre de la section des usagers et usagères de Montigny-en-Gohelle. Quand il n’y a pas la covid, j’aime bien me promener avec mon copain, aller chez ma mère, au cinéma et dans les magasins. Je travaille en cuisine à Drocourt, à l’EHPAD les Genêts.

Rémy Breuvière

Je suis autoreprésentant et membre de la section des usagers et usagères de Montigny-en-Gohelle. J’aime bien aller à la pêche, me balader dans la nature et jouer à la console. Je travaille pour le CAT de Montigny mais on travaille pour une entreprise extérieure qui s’appelle OI. Je suis cariste mais aussi polyvalent, je fais par exemple aussi de la manutention.

Agnès d’Arripe

Je suis enseignante-chercheure dans une équipe qui s’appelle HADéPaS pour Handicap Autonomie et Développement de la Participation Sociale. J’aime faire des projets de recherche avec des personnes qui ne sont pas des universitaires de métier et réfléchir sur la participation de tous et de toutes à la vie de la société et sur l’articulation des différentes formes de savoirs. En dehors du travail, j’aime beaucoup passer du temps avec ma famille et mes ami-e-s, me promener dans la nature, visiter des musées, lire des romans et faire du jogging. agnes.darripe@univ-catholille.fr

Laurence Desbonnet et Frédéric Lecocq

Nous sommes des ex-autoreprésentant-e-s et membres de la section des usagers et usagères de Montigny-en-Gohelle. Nous sommes partis en Auvergne où nous sommes très heureux à deux. Nous penserons toujours à la section qui nous a apporté beaucoup de choses. Nous n’oublions pas les personnes avec qui nous avons passé des moments agréables et nous souhaitons bonne continuation au groupe.

Dominique Fleurent

Je suis autoreprésentante et membre de la section des usagers et usagères de Montigny-en-Gohelle. J’aime me promener et faire des jeux sur mon portable car, en ce moment, je ne peux pas aller travailler. Quand je travaille c’est en blanchisserie et je fais aussi le ménage dans une école : un IME (Institut Médico Educatif).

Jordan Hannoy

Je suis autoreprésentant et membre de la section des usagers et usagères de Montigny-en-Gohelle. Je travaille en espace vert à l’ESAT et j’aime bien faire du trombone.

Fabrice Jasselette

Je suis autoreprésentant et membre de la section des usagers et usagères de Montigny-en-Gohelle. J’aime bien mon travail à l’ESAT de Montigny, au laboratoire. Ma passion c’est d’aller à la chasse le dimanche. J’aime bien écouter de la musique.

Céline Lefebvre

Je suis doctorante au sein du laboratoire ESO-Rennes, UMR 6590, CNRS, Université Rennes 2. Mon travail porte sur la manière dont les personnes désignées comme déficientes intellectuelles peuvent, par les espaces sociaux ouverts dans le cadre d’un dispositif de recherche inclusive, apprendre à négocier leurs interactions à différents niveaux. Ma démarche s’appuie sur une expérience d’accompagnement d’un groupe de personnes considérées comme déficientes intellectuelles et utilise une combinaison de perspectives théoriques, pratiques et de travaux menés avec des personnes concernées. Elle vise à envisager de nouvelles façons de favoriser la participation d’individus marqués par le stigmate. J’ai notamment co-écrit l’article « Quand auto-représentants et universitaires construisent ensemble un cours sur la déficience intellectuelle : récit d’un parcours inclusif » avec Agnès d’Arripe, Dominique Fleurent et Jean Mylonas paru dans la revue SAS. Mon passe-temps préféré est le voyage dans des pays qui me permettent de vivre un décalage culturel. Je me suis ainsi évadée au Niger, au Kenya, en Iran, en Égypte, au Bangladesh, en Birmanie. Les rencontres interculturelles m’ont permis de m’ouvrir à la diversité. J’aime aussi parcourir la France en randonnant tranquillement dans des paysages et une nature parfois très surprenante.

Jacques Lequien

Je suis autoreprésentant et membre de la section des usagers et usagères de Montigny-en-Gohelle. Je participe à beaucoup de colloques, par exemple, avec le projet CAPDROITS. J’aime aussi la musique, celle de Johnny Hallyday.

Nathalie Rivière

Je suis autoreprésentante et membre de la section des usagers et usagères de Montigny-en-Gohelle. Je fais des tubes pour le laboratoire d’Henin Beaumont qui fait les prises de sang. J’emballe aussi dans des nounours des chocolats pour Pâques. Avec le covid, je ne peux pas trop sortir mais je vais quand même chez mes parents. Quand il n’y a pas le covid, j’aime bien faire les magasins.

Cédric Routier

Je dirige l’équipe de recherche HADéPaS. HADéPAS veut dire : Handicap Autonomie et Développement de la Participation Sociale. Comme Agnès, je fais des projets de recherche avec des personnes diverses et nous réfléchissons sur la participation de tout le monde à la société. J’écris et je fais parfois de la radio. Cedric.ROUTIER@univ-catholille.fr

Jean-Vincent Le Borgne

Je suis arrivé à la Pension de Famille de Voiron en 2012, j’ai 66 ans. Je suis à la retraite depuis trois ans. J’aime la lecture, le cinéma et je m’investis dans un atelier bois depuis cinq ans. Je m’intéresse à tout ce qui concerne le vieillissement pour les droits et ce qu’on peut faire. Il y a de plus en plus de résident-e-s qui arrivent à l’âge de la retraite avec les difficultés que cela amène.

Louis Moline

Je m’appelle Louis Moline, j’ai bientôt 62 ans et je vis à la Pension de Famille de Voiron. Mon parcours a été plutôt chaotique, de foyers en foyers. J’ai parfois un fichu caractère car je suis assez rebelle. Dans la vie, j’aime bien lire, écouter de la musique style folk, de Bob Dylan à Neil Young. Je suis le vieux baba cool, quoi!

Salim Kheloufi

Je suis accompagnateur à la Pension de Famille de Voiron depuis l’ouverture. J’organise différentes activités – atelier informatique, théâtre, musique et repas collectifs –, et je me questionnais sur le vieillissement.

Brigitte Belle

Je m’appelle Brigitte Belle, j’ai 60 ans, je vis en Pension de Famille depuis onze ans. J’étais mère au foyer, j’ai divorcé, j’ai travaillé dans la menuiserie et la réparation d’électro-ménager. J’ai eu de graves problèmes de santé, ce qui m’a fait intégrer la Pension de Famille où je vis bien. J’aime faire des jeux de société, regarder des reportages. Je suis d’un caractère facile. Tout va bien pour moi.

Charlotte Doubovetzky

Je suis chargée de mission vieillissement et précarité au Relais Ozanam. Avant, j’étais en stage à la Pension de Famille de Voiron. J’y ai mené deux enquêtes sur le vieillissement en Pension de Famille qui ont conduit à ce projet de recherche action. J’aime requestionner les manières d’accompagner à travers d’autres supports : la montagne, le chant, l’écriture ou tout simplement, avec le vieillissement, le simple fait « d’être là ».

Lotte Damhuis

Lotte Damhuis est sociologue et chargée de recherche-action à la Fédération des Services Sociaux (FdSS). Ses activités de recherche se situent dans le champ de la sociologie de l’action sociale. Elles portent sur les enjeux liés aux politiques sociales, à l’intervention sociale et aux conditions de vie des personnes précarisées. Les activités de recherche de la FdSS visent à nourrir la réflexion des travailleurs sociaux et des acteurs politiques en vue, d’une part d’améliorer les services aux personnes précarisées, d’autre part de lutter plus efficacement contre les causes de la pauvreté. Dans le cadre de ses projets de recherche, la FdSS veille à donner aux personnes concernées par une même réalité sociale une place d’acteurs et actrices de la démarche de recherche et de changement social.

Alexia Serré

Alexia Serré est sociologue et chargée de recherche-action à la Fédération des Services Sociaux (FdSS). Ses activités de recherche se situent dans le champ de la sociologie de l’action sociale. Elles portent sur les enjeux liés aux politiques sociales, à l’intervention sociale et aux conditions de vie des personnes précarisées. Les activités de recherche de la FdSS visent à nourrir la réflexion des travailleurs sociaux et des acteurs politiques en vue, d’une part d’améliorer les services aux personnes précarisées, d’autre part de lutter plus efficacement contre les causes de la pauvreté. Dans le cadre de ses projets de recherche, la FdSS veille à donner aux personnes concernées par une même réalité sociale une place d’acteurs et actrices de la démarche de recherche et de changement social.

Paula Durán Monfort

Paula Durán Monfort a obtenu son doctorat à l’Université Rovira i Virgili, une maîtrise en anthropologie sociale et culturelle à l’Université de Barcelone et un diplôme en travail social à l’Université de Saragosse. Elle est professeure de travail social à l’Université de Barcelone et aussi chercheuse associée au CREMIS. Ses axes de recherche se focalisent sur l’alimentation dans des contextes vulnérables, les inégalités épistémologiques et la reconnaissance des savoirs citoyens.

Araceli Muñoz Garcia

Araceli Muñoz Garcia a obtenu son doctorat en anthropologie sociale à l’Université Rovira i Virgili, une maîtrise en sociologie à l’Université autonome de Barcelone et en géographie et histoire à l’Université de Barcelone. Elle est professeure à l’École de travail social de l’Université de Barcelone, aussi chercheuse à l’Observatoire de l’Alimentation de la même Université et membre du Medical Anthropology Research Center de l’Université Rovira i Virgili. Elle a principalement exploré trois axes de recherche : alimentation; santé, risque et contamination interne; santé et enfance.

Marta Llobet-Estany

Marta Llobet-Estany a obtenu son doctorat en sociologie à l’Université de Barcelone, une maitrise en sciences politiques et en sociologie à l’Université autonome de Barcelone et un diplôme en travail social à l’Université de Barcelone. Elle est professeure de travail social à l’Université de Barcelone et enseigne aussi dans divers masters officiels sur les thèmes des inégalités, de l’exclusion et de l’action et de l’organisation communautaire. Elle est chercheuse associée au CREMIS. Ses thèmes de recherche sont centrés sur l’étude des groupes vulnérables et en situation d’exclusion sociale, sur le rôle des pratiques dans la réduction des inégalités sociales par l’innovation, le pouvoir d’agir et la créativité sociale.

Claudia Rocío Magaña González

Claudia Rocío Magaña González a obtenu son diplôme en psychologie à l’Instituto Tecnológico de Estudios Superiores de Occidente et sa maitrise et son doctorat en anthropologie sociale au Colegio Michoacán au Mexique. Elle est professeure à l’École de travail social de l’Université de Barcelone et aussi chercheuse à Observatoire de l’Alimentation de la même université. Elle a été professeure et chercheuse à l’Université de Guadalajara et membre du Système national des chercheurs et du Conseil national de la science et de la technologie au Mexique. Ses axes de recherche se concentrent sur l’alimentation dans des contextes vulnérables, les inégalités alimentaires et les processus d’exclusion sociale dans les villes, ainsi que sur les luttes pour la souveraineté alimentaire des communautés autochtones et paysannes du Mexique dans le contexte mondial du point de vue des épistémologies du Sud.

Olivia Vernay

Olivia Vernay est titulaire d’un master en sciences de l’éducation – Analyse et intervention dans les systèmes éducatifs (AISE). Elle a obtenu le Prix Genre 2019 de l’Université de Genève. Elle est actuellement assistante doctorante à la Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation de l’Université de Genève et à la Haute école de travail social de Genève (HES-SO). Ses champs d’investigation privilégiés sont : la socio-histoire de l’éducation surveillée et de la protection des mineur-e-s; l’histoire des droits de l’enfant; le genre et l’histoire; la sociologie des inégalités sociales; la socio-histoire de la psychiatrie. Olivia.Vernay@unige.ch

Mélodie Faury

Docteure en sciences de l’information et de la communication dans le champ des études de sciences, Mélodie Faury est chercheuse associée aux Archives Poincaré-Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies (AHP-PReST, UMR 7117) et chargée de mission sciences-société / sciences ouvertes à l’Université de Strasbourg. Elle enseigne de la licence au doctorat, en tant que professeure agrégée des universités, les sciences-sociétés, l’épistémologie et sur les sciences ouvertes. Ses travaux de recherche portent sur les pratiques de communication dans les pratiques de recherche, les savoirs situés, les expérimentations épistémologiques, la fabulation et la joie politique. faury@unistra.fr

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Lucidités subversives Copyright © 2021 by Baptiste Godrie, Marie Dos Santos et Simon Lemaire is licensed under a License Creative Commons Attribution - Partage dans les mêmes conditions 4.0 International, except where otherwise noted.

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