9 Melanie Klein, psychanalyste (1882–1960)

Micheline Bélisle

Mélanie Klein en 1952. Wellcome Trust. http://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Melanie Klein est, avec Anna Freud, l’une des pionnières de la psychanalyse des enfants. Elle est à l’origine du courant appelé kleinisme. Contrairement à Anna Freud, elle estime possible la psychanalyse des enfants très jeunes (2 ans et demi). Elle a ainsi mis au point une technique d’analyse par le jeu qui est, chez l’enfant, l’équivalent de l’analyse par le rêve chez l’adulte. Elle a été la première psychanalyste à s’être penchée sur l’organisation psychique du nouveau-né. À la suite des analyses qu’elle a pratiquées sur les jeunes enfants, Melanie Klein a reconnu de façon originale la vie fantasmatique du nourrisson qui existe préalablement à toute expérience vécue. Elle fut stigmatisée, vilipendée, ostracisée, bafouée du fait surtout de son engagement sur des voies de recherche qui lui étaient bien personnelles. Sa vie peut se diviser en trois grandes périodes : les années viennoises et hongroises (1882–1920), les années berlinoises (1920–926) et les années londoniennes (1926–1960).

Les années viennoises et hongroises

Née à Vienne en 1882, décédée à Londres en 1960, Melanie était la quatrième et dernière enfant d’une famille juive cultivée et de revenus modestes. Son père, Moritz Reizes, était médecin généraliste, devenu également dentiste pour boucler les fins de mois. Il provenait d’une famille juive orthodoxe. Quant à sa mère, Libussa Deutsch, elle fut la deuxième épouse de son père et était de 24 années plus jeune que ce dernier. Elle aussi travailla dur pour subvenir aux besoins de la famille, du moins jusqu’à de meilleurs jours : elle ouvrit une boutique où elle vendait des plantes et des reptiles dont elle avait profondément horreur. Ils eurent quatre enfants : Emilie (1876), l’aînée et la préférée du père; Emanuel (1877), le génie de la famille; Sidonie(1878), d’une beauté remarquable et Melanie (1882), enfant non désirée.

Melanie, passionnée de culture comme ses deux sœurs, admirait particulièrement la famille de sa mère. Les trois femmes furent des autodidactes qui s’éduquèrent par la lecture et les discussions avec leur père. Dans la famille de Libussa régnait un grand respect pour l’érudition et la tolérance du père et du grand-père était remarquable. Melanie n’a jamais connu sa grand-mère maternelle, celle-ci étant décédée quand Melanie vint au monde. Elle le regretta profondément.

Melanie n’éprouvait pas la même admiration pour la famille de son père. La sœur et le beau-frère de son père, par exemple, suscitaient sa répulsion en revêtant le kaftan rituel emprunté par les juifs polonais aux aristocrates du XVIIIème siècle. Cependant, elle admirait son père pour sa connaissance d’une dizaine de langues. Mais cette admiration n’était pas réciproque. Déjà âgé d’une bonne cinquantaine d’années à la naissance de Melanie, le père semblait avoir plus ou moins conscience de son existence. Melanie se sentait négligée par son père, qui lui avoua ouvertement sa préférence pour Emilie, sa sœur aînée. Souffrant possiblement d’Alzheimer, il mourut d’une pneumonie à l’âge de 72 ans en avril 1900. Melanie avait alors 18 ans.

Il semble que Melanie ait eu un souvenir idéalisé de sa mère : elle la voyait douce, modeste et tolérante envers les gens, alors que dans la correspondance de Libussa, et comme nous le verrons plus loin, cette dernière apparaissait forte et dominatrice. Sa mère mourut en novembre 1914, alors que Melanie avait 32 ans.

Même si la famille, sous l’influence des parents perpétuait certains rites juifs, Melanie voyait le milieu familial comme « anti-orthodoxe ».

Avec Emilie, l’aînée et la favorite de son père, Melanie semble avoir connu une relation ambivalente. Elle se rappelle y avoir été attachée, mais il s’avéra en vieillissant qu’elles avaient peu d’affinités. Melanie encouragea même sa mère à éprouver des sentiments malveillants envers Emilie, qu’elle enviait.

À l’âge de 4 ans, Melanie perdit sa sœur Sidonie, âgée de 8 ans. Elle mourut de scrofule, une forme de tuberculose. C’était là le premier d’une longue série de deuils auxquels Melanie eut à faire face tout au cours de sa vie. Sidonie, la plus jolie de la famille, témoignait de beaucoup de gentillesse envers Melanie; elle lui apprit les bases de l’arithmétique et de la lecture. À la suite du décès de sa sœur, Melanie se sentit obligée de la remplacer auprès de sa mère.

Quant à Emanuel, ce fut lui qui eut la plus grande influence sur le développement de Melanie au cours de sa petite enfance. Selon elle, son frère était un jeune homme volontaire, impatient et révolté, en conflit avec son père et un souci permanent pour sa mère même s’il y était très attaché. Melanie entretenait une relation très étroite avec son frère, notamment quand, à sa neuvième année, Emanuel l’aida à corriger un poème patriotique qui l’avait fort impressionné. Reconnaissant le potentiel créateur de Melanie, il l’encouragea à écrire. Il lui enseigna aussi le grec et le latin en vue de son entrée au lycée.

Emanuel n’avait pas une très bonne santé. À l’âge de 12 ans, il souffrit de scarlatine, puis de rhumatismes articulaires aigus avec des suites cardiaques. Il était également atteint de tuberculose. Mais il semble que ce fut le mariage imminent de Melanie qui hâta sa mort, épuisé qu’il était par la maladie, la malnutrition, l’alcool, les drogues, la pauvreté et sa propre volonté d’autodestruction. Il mourut à l’âge de 25 ans, alors que Melanie en avait 20.

À 17 ans, Melanie rencontra son futur mari, Arthur Stevan Klein, alors âgé de 21 ans, petit cousin de Libussa et objet de l’admiration d’Emanuel. Peu de temps après leur rencontre, Arthur demanda Melanie en mariage. Ils s’épousèrent en mars 1903, au lendemain du 21e anniversaire de Melanie.

Pourquoi ce mariage si hâtif alors que Melanie avait des ambitions professionnelles, dont celles d’étudier la médecine et de se spécialiser en psychiatrie ? Elle admit elle-même, des années plus tard, que cette décision relevait de son « tempérament passionné » : n’ayant pas aimé tout de suite Arthur, elle reconnut qu’il ne lui avait pas fallu longtemps pour tomber amoureuse de lui. De plus, sa situation économique joua un rôle dans son choix, elle qui rêvait de reprendre ses études et qui n’était pas très riche. Son époux étant appelé à devenir ingénieur chimiste, il s’avérait un prétendant très avantageux.

Mariés à Rosenberg, ville située dans une province hongroise, ils s’y installèrent. Melanie devint enceinte moins de deux mois après leur mariage. En janvier 1904 naquit Melitta. Sous la garde de sa grand-mère, Libussa, alors que Melanie et Arthur étaient en voyage en Italie, Melitta s’avéra, aux dires de la grand-mère, « heureuse et enjouée ». En mars 1907, ce fut la naissance de Hans qui, malgré le fait que Melanie l’eût dit d’une intelligence exceptionnellement précoce, se montra dans les faits toujours très enfantin, donnant parfois l’impression d’être retardé.

Pendant la grossesse de Hans, Melanie souffrit d’une profonde dépression et, après sa naissance, elle fit de nombreux séjours en maison de santé, dont deux mois et demi en Suisse pour des cures. Cet état mental ne semble pas avoir été seulement le résultat des nombreux deuils qu’elle avait vécus, mais aussi de la mésentente qui s’installa dans son couple, de l’échec de la publication du livre d’Emanuel dont elle s’était occupée après sa mort, de la naissance même de Hans et de la vie dans une petite ville morne de la Silésie, Krappitz.

Ce déménagement à Krappitz, vers la fin de 1907, était attribuable à Arthur qui avait accepté un emploi bien rémunéré en tant que directeur d’une des usines à papier d’un comte en Haute-Silésie. Ce fut peut-être là ce qui s’avéra désastreux pour leur mariage. En effet, Libussa accepta à ce moment-là de venir vivre avec eux et prit le commandement de la maisonnée tout en encourageant Melanie, alors dépressive, abattue et instable, à s’éloigner de chez elle dans des endroits calmes et reposants. Elle voulait ainsi qu’Arthur et Melanie se voient le moins possible tout en maintenant Arthur sous sa coupe et en « étouffant » Melanie qu’elle qualifiait de neurasthénique et qu’elle voulait sous sa dépendance.

En outre, Libussa donna de Melanie une image bien négative à Melitta, sa petite-fille. Elle lui martelait la représentation d’une mère infirme émotionnellement et devant déserter sa fille parce que trop malade. Melitta en était troublée. Il en résultat des conséquences tragiques plus tard alors que, se retrouvant toutes les deux à Londres, Melitta n’hésita pas à attaquer sa mère en l’accusant faussement d’avoir analysé un enfant d’un an ou en l’accusant d’essayer de lui voler sa clientèle, elle qui avait réussi ses études de médecine en Allemagne. Melitta n’hésita pas non plus, à cette époque londonienne, à dénoncer la dépendance névrotique dans laquelle, à ses dires, sa mère la maintenait.

Déménagée à Budapest en 1911, avec sa petite famille, Melanie s’exposa aux idées de Freud. C’est ainsi qu’après avoir lu l’article de Freud Le rêve et son interprétation, vers 1914, elle se sentit attirée par la pensée psychanalytique. De plus, sa mère venant de mourir (en 1914), Melanie était en dépression. C’est ainsi qu’elle décida d’entreprendre une psychanalyse avec Sandor Ferenczi, le plus éminent psychanalyste de Budapest et proche disciple de Freud.

Grâce aux encouragements de Ferenczi, qui lui prodigua une formation de plusieurs années, Melanie commença à analyser les enfants et même ses propres enfants. Ainsi, dès l’âge de 3 ans, Erich son deuxième fils et troisième et dernier enfant né en juillet 1914, fut soumis à une observation minutieuse de la part de sa mère. Son analyse proprement dite dura de 1919 à 1922, soit de l’âge de 5 ans à l’âge de 8 ans. Son frère Hans et sa sœur Melitta furent également analysés.

Il est à noter que lors de la publication de son livre La psychanalyse des enfants, en 1932, Melanie ne précisa pas qu’elle avait analysé ses enfants. Peut-être pour éviter des questions embarrassantes qui allaient remettre en question la pertinence de l’analyse de ses propres enfants. Arthur Klein, son époux, voyait cette pratique comme une « intrusion destructrice pour les liens familiaux ». D’ailleurs, comme le souligne Grosskurt, l’une des biographes de Melanie Klein, une telle intrusion dans l’esprit d’un enfant et surtout de son enfant peut constituer un abus de pouvoir et la rupture d’un tabou, celui de l’inceste.

En 1912, Melanie était rétablie de ses épisodes dépressifs, mais pas pour longtemps. À Noël de 1913, elle se rendit compte qu’elle était à nouveau enceinte de son troisième enfant, Erich. Libussa, bien que ravie de la naissance du bébé ne put profiter longtemps de sa présence. Elle mourut d’une bronchite en novembre 1914.

Entre 1913 et 1920, Melanie s’adonna à la prose et à la poésie. Prose verbeuse et poésie peu originale, mais empreintes, selon la traductrice de ses écrits, d’une « sensibilité créatrice considérable ».

En 1919, Melanie, toujours en analyse avec Ferenczi et ayant commencé l’analyse de son fils Erich, présenta l’étude de son cas à la Société de Psychanalyse hongroise. Grâce à cette communication elle fut admise comme membre de cette Société. Cependant, Melanie n’ayant pas fait d’études universitaires fut perçue par les spécialistes de l’analyse d’enfants comme une iconoclaste. Mais Ferenczi la soutint et n’hésita pas à la présenter à Karl Abraham, autre disciple de Freud, qui l’emmena à Berlin.

Les années berlinoises

 En janvier 1921, dans la foulée du désarroi de l’après-guerre, son époux étant allé s’installer en Suède, Melanie partit de Budapest pour se rendre à Berlin. Elle voulait y psychanalyser des enfants à la suggestion de Karl Abraham qui l’avait rencontrée au Congrès de psychanalyse de La Haye, en septembre 1920. Elle se sépara définitivement de son mari en 1924. Melitta, sa fille de 20 ans étant mariée, Hans vivant avec son père et Melanie demeurant alors seule avec Erich, elle décida d’entreprendre une analyse avec Karl Abraham. Cette analyse durera quinze mois et se terminera en mai 1925. Abraham étant malade, il mourra en décembre 1925.

Ce fut l’époque d’une grande fécondité pour Melanie sur le plan professionnel. En effet, elle remit alors en question la date d’apparition du complexe d’Œdipe qu’elle situera au début de la deuxième année plutôt que vers l’âge de 5 ans comme l’affirmait Freud. Elle découvrit également chez une petite fille de 6 ans, affublée de névrose obsessionnelle, un Surmoi très cruel bien avant l’âge de la résolution du complexe d’Œdipe, contrairement à Freud qui voyait le Surmoi comme l’héritier du complexe d’Œdipe.

Toutes ces découvertes et bien d’autres que nous verrons plus loin attirèrent sur Melanie un torrent de sarcasmes de la part de psychanalystes qui, se référant à la psychanalyse des adultes névrosés, ne semblaient pas pouvoir comprendre les points de vue de Melanie. Et pourtant, elle était membre titulaire de la Société psychanalytique de Berlin depuis février 1923.

Les années londoniennes

 Après Budapest et Berlin où Melanie fut membre des sociétés psychanalytiques de ces villes, elle approcha la Société britannique de Psychanalyse. Elle y présenta une communication sur ses théories, notamment sur celle de l’établissement d’une relation de transfert avec un enfant. L’accueil fut favorable. Avec le soutien enthousiaste d’Ernest Jones, psychanalyste et fondateur de la Nouvelle Société britannique de Psychanalyse, Melanie, après avoir présenté six conférences à Londres, en 1925, ira s’installer en 1926 dans la capitale britannique.

Contrairement à l’hostilité qu’elle avait rencontrée à la Société de Berlin, Melanie se sentit enfin aimée et respectée pour ses idées dans la Société britannique, dont elle fut élue membre en octobre 1927.

Toutefois en 1927, Melanie se heurta à une opposante de taille : Anna Freud. Celle-ci attaqua Melanie par l’entremise d’une communication qu’elle présenta à la Société de Berlin, portant sur la technique de l’analyse d’enfants et promouvant une psychanalyse limitée à une influence éducative et aux aspects positifs de la relation.

Melanie rétorqua, quelques mois plus tard, lors d’un symposium au cours duquel d’autres psychanalystes reconnaissaient, entre autres, les apports de la technique par le jeu et sa fidélité aux découvertes de Freud desquelles elle dérogeait toutefois. En effet, elle adoptait sur le Surmoi le point de vue que celui-ci est aussi indépendant chez les enfants que chez les adultes. Puis, Melanie va plus loin en admettant, comme on l’a vu précédemment, la précocité du complexe d’Œdipe.

Cette opposition entre Anna et Melanie se calme cependant pour un temps et reprend de plus belle entre 1942 et 1945, du fait que les Freud, fuyant l’antisémitisme faisant rage à Vienne, s’installèrent à Londres dès 1938.

Selon Grosskurt, la divergence fondamentale qui existait entre Anna et Mélanie résidait dans le fait que la première considérait les enfants comme des êtres entièrement différents des adultes, tandis que la seconde était convaincue que les enfants étaient soumis aux pulsions de leur inconscient  et considérait l’analyse de l’inconscient comme sa tâche principale. Anna Freud, pour sa part, refusait de pénétrer l’inconscient de l’enfant de peur qu’il devienne fou.

Mais là ne s’arrêtaient pas les controverses entre ces deux psychanalystes. Elles touchaient autant l’interprétation de la sexualité féminine que la question du transfert chez l’enfant, les relations d’objet, le narcissisme, la compréhension du fantasme, les pulsions destructrices, etc. Et ces controverses rejoignaient aussi bien les psychanalystes britanniques que ceux du continent. Elles n’aboutirent cependant pas à une scission de la Société britannique de Psychanalyse, mais bien plutôt à la formation de trois groupes : les annafreudiens, les kleiniens et les non-alignés qui ne prenaient pas parti directement.

En 1944, le papier d’un analyste sur l’origine de la schizophrénie déclencha, chez Melanie, la dernière période créative majeure de sa vie. Elle présenta en 1946, à la Société britannique, un papier intitulé Notes sur quelques mécanismes schizoïdes et élabora quelques concepts dont celui de l’identification projective, concept considéré par plusieurs analystes comme majeur pour la psychanalyse.

De 1953 à 1959, Melanie travailla par intervalles à son autobiographie qu’elle finit par abandonner. Dans les dernières années de sa vie, elle sut s’entourer d’une « famille » élargie qu’elle s’était constituée et qui l’adorait. Elle continuera d’exercer et de publier en Angleterre jusqu’à sa mort.

Au printemps de 1960, Melanie souffrit d’anémie, puis on lui diagnostiqua un cancer du côlon. Hospitalisée, refusant que l’infirmière de nuit, trop autoritaire, restât dans sa chambre, elle tomba de son lit et se brisa la hanche. Il y eut des complications et elle mourut à l’âge de 78 ans, le 22 septembre de cette même année.

Contribution à la psychanalyse

 Dans le kleinisme, courant émanant des théories de Melanie Klein, on retrouve les principaux concepts qui suivent :

  • Position schizo-paranoïde
  • Position dépressive
  • Clivage de l’objet
  • Identification projective
  • Identification introjective
  • Envie
  • Gratitude
  • Destructivité
  • Transfert négatif
  • Fantasme

Ces découvertes sur les mécanismes archaïques de même que les pratiques techniques pour le moins hardies, comme sa technique du jeu, se retrouvent dans les énoncés et les pratiques de psychanalystes actuels. Rappelons que Melanie s’est d’abord consacrée à la psychanalyse des enfants, mais elle a également analysé des adolescents. Grâce à ses travaux et aux recherches théorico-cliniques de ses disciples, la psychanalyse a pris de l’ampleur dans le domaine des psychopathologies, notamment dans celui de la psychose.

Œuvres principales

1932 – La psychanalyse des enfants

1948 – Essais de psychanalyse 1921-1945

1952 – Développements de la psychanalyse

1955 – Nouvelles voies de la psychanalyse, incluant des textes de ses collègues

1957 – Envie et gratitude et autres essais

1961 – Récit d’une analyse d’enfant (œuvre publiée après sa mort)

Références

Arnoux, J. Dominique. 1997. Melanie Klein. Paris : PUF.

Donaldson, Gail. « Melanie Klein, Psychoanalyst ». Notice biographique. Toronto : York University, Department of Psychology. http://www.psych.yorku.ca/femhop/Melanie Klein.htm

Grosskurth, Phyllis. 1989. Melanie Klein. Son monde et son œuvre. Paris : PUF.

Prado de Oliveira, Luiz Eduardo. « Un transfert venu d’ailleurs : réévaluation des controverses entre Melanie Klein et Anna Freud ». http://www.pradodeoliveira.org/wordpress/_html/bruit3.html

Wikipédia. « Melanie Klein ». http://fr.wikipedia.org/wiki/Melanie_Klein, dernière modification le 25 septembre 2019.

Wikipédia. « Psychanalyse de l’enfance ». http//fr.wikipedia.org/wiki/Psychanalyse_de_l’enfance, dernière modification le 18 août 2019.

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