3 Les conducteur·rice·s de moto-taxi : un atout pour la prise en charge préhospitalière après un accident au Bénin? État des lieux des connaissances et des pratiques dans la ville de Cotonou

Y. Glèlè Ahanhanzo, A. Kpadè, A. Kpozèhouen, A. Levêque, E.-M. Ouendo

Introduction

On dénombre encore chaque année plus d’un million de décès dus aux accidents de la route dans le mode selon les estimations les plus récentes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS 2018). La situation des pays à faible revenu est plus critique car la mortalité liée aux accidents de la route (AR) ne s’est pas améliorée depuis 2013, avec des statistiques de décès qui n’ont pas connu de baisse et un risque de mortalité pré-hospitalière deux fois plus élevé que dans les pays à revenu élevé (WHO 2004 ; WHO 2018).

Selon la littérature, près de 40% des décès pré-hospitaliers sont évitables par des soins basiques de premiers secours; ainsi la réactivité et l’efficacité du système de gestion du post crash immédiat contribuent à réduire la mortalité pré-hospitalière en cas d’accident de la route (Harmsen et al. 2015 ; Hussain et al. 1994). Dans les pays en développement il est prouvé que les systèmes de gestion du post crash immédiat sont peu fonctionnels et peu performants, voire inexistants (Ibrahim et al. 2017; Adeloye 2012). Dans ces contextes, il est donc nécessaire de proposer des stratégies adaptées permettant le renforcement de ces systèmes. En cas d’accident de la route, il existe une opportunité d’intervention sur les lieux de l’accident. Les personnes témoins ou les premières arrivées sur les lieux d’un accident peuvent alors jouer un rôle essentiel pour l’administration de soins en urgence et contribuer de manière significative par des manœuvres basiques de premiers secours (Lukumay et al. 2018 ; Oliver et al. 2017b). Les gestes de premiers secours constituent un ensemble de méthodes et techniques basiques qui, correctement mises en œuvre, permettent de lever l’urgence et réduire la mortalité en période pré-hospitalière (Kureckova et al. 2017). Les interventions par les personnes non-initiées en cas ne sont pas rares, toutefois leur nature, leur pertinence et leur efficacité restent à démontrer, bien qu’on ne puisse nier la bonne volonté des intervenant·e·s (Oliver et al. 2017b ; Larsson et al. 2002; Shrivastava et al. 2014). Les témoins et riverain·e·s sont très fréquent·e·s sur les scènes d’AR. Ils sont de plusieurs ordres : famille, conducteurs de taxi, et interviennent diversement dans la majorité des cas (Larsson et al. 2002; Balhara et al. 2019).

Au Bénin, les moto-taxi représentent un des moyens de transport les plus courants, surtout dans les grandes villes. En cas d’accident de la route, les conducteur·rice·s de moto-taxi sont le plus souvent les premièr·e·s témoins. Doté·e·s des compétences requises, ils et elles peuvent de ce fait constituer une réelle opportunité d’alerte et d’administration de soins de premiers secours avant l’arrivée des services d’assistance. En vue de contribuer aux orientations stratégiques pour le renforcement de la chaine d’intervention en post crash immédiat au Bénin, cette étude vise à analyser les connaissances et les pratiques des motocyclistes professionnel·le·s en matière de premiers secours dans la ville de Cotonou au Bénin.

Méthodes

Cadre de l’étude

L’étude s’est déroulée au Bénin situé en Afrique de l’Ouest; c’est un pays côtier qui couvre environ 115 000 km2 pour une population de 11 millions d’habitant·e·s répartis dans 12 départements. Sa capitale économique, Cotonou, est située dans le département du Littoral. Elle couvre un territoire de 79 km2 pour une population résidente estimée autour de 1 million d’habitant·e·s en 2019. Le transport routier interne y est assuré en grande partie (75%) par les moto-taxi, estimées autour de 120 000 en 2017. Dans la ville de Cotonou, les moto-taxi sont organisées en parcs de transport, pour plus de 80% d’entre elles (Marchais 2009).

Type d’étude, population, échantillonnage

Il s’agit d’une étude transversale à visée analytique qui s’est déroulée du 25 mars au 19 Avril 2019 à Cotonou. Étaient inclus dans l’étude : les moto-taxi associées à un parc de transport et ayant donné leur consentement pour participer à l’étude. La taille minimale de l’échantillon a été calculée selon la formule de Schwartz avec une prévalence de 50% par défaut, une précision de 5% et à un seuil α de 5%; le nombre minimum de sujets était estimé à 384 de moto-taxi. Avec une majoration de 10% pour les non-réponses, nous avons retenu 430 MP. La technique d’échantillonnage en grappes adaptée de l’OMS[1] à deux degrés a été appliquée pour sélectionner les moto-taxi à inclure dans l’étude, tout en respectant le taux de proportionnalité par parc. La base de sondage était constituée par la liste des parcs de moto-taxi des treize arrondissements de la ville mise à disposition par la mairie de Cotonou.

Variables

Trois grands groupes de variables ont été constitués pour les moto-taxi : les caractéristiques socio-démographiques (âge, niveau d’instruction, statut matrimonial), les caractéristiques professionnelles (statut dans la profession, ancienneté professionnelle, détention d’un permis de conduire), et les antécédents du conducteur ou de la conductrice relatifs aux accidents de la route (expérience de témoin, expérience de victime). Les variables liées au niveau de connaissance ont ensuite porté d’une part sur la connaissance liée à la fonction d’alerte en cas d’accident : la connaissance de l’obligation légale de porter secours, la connaissance d’au moins un numéro des services d’assistance en cas d’accident de la route (police ou sap·eur·euse·s-pompièr·e·s). D’autre part, les connaissances sur les gestes de premiers secours ont porté sur la connaissance de la position latérale de sécurité, la gestion des blessures et hémorragies, la gestion des fractures. Les différentes sources d’informations des moto-taxi sur l’alerte et les premiers secours ont été recherchées. Enfin, les variables liées à la pratique ont concerné uniquement les conducteur·rice·s de moto-taxi ayant déclaré avoir été témoins ou au moins une fois impliqué·e dans un accident de la route. Il s’agissait d’avoir lancé l’alerte lors d’un accident (Oui/Non), et/ou de la pratique d’au moins un geste de secours face à l’accidenté·e (Oui si initiative quelconque effectivement réalisée pour porter secours/Non). Les raisons de non-pratiques ont été également explorées.

Analyses statistiques

Les données ont été saisies dans Epiinfo et analysées avec le logiciel Stata 15. Les statistiques descriptives usuelles ont été présentées avec une comparaison des proportions par le test du c2 de Pearson. Le seuil de 5% a été retenu pour la signification des tests statistiques.

Éthique

Le protocole d’étude a reçu l’approbation éthique institutionnelle interne de l’Institut Régional de Santé Publique. Les données ont été recueillies sous anonymat après obtention du consentement éclairé et écrit des conducteur·rice·s de moto-taxi. La confidentialité a été respectée pour le traitement des données.

Résultats

Caractéristiques descriptives des MP

Les MP de l’échantillon étaient tous des hommes d’âge moyennant 38,38 (±8,70) ans. Le profil type est celui d’un sujet de 30 à 44 ans (77,71%), marié ou vivant en couple (92,29%). Environ un tiers étaient non instruits ou alphabétisés. Une grande majorité possède un téléphone mobile (98,33%). Il s’agit principalement de conducteurs permanents (77,57%). L’ancienneté professionnelle moyenne est de 8,4 (±7,48) ans avec 42,52% d’entre eux ayant une expérience professionnelle de moins de 5 ans. Un permis de conduire au moins est détenu par 22,14% d’entre eux et plus de 4 conducteurs de moto-taxi sur 10 ont déjà été victimes au moins une fois d’un accident de la route (Tableau 1).

Niveau de connaissances des éléments de la fonction d’alerte et des gestes de premiers secours en cas d’AR

En ce qui concerne l’alerte des secours, 93,19% des conducteurs de moto-taxi étaient informés de l’existence de textes législatifs portant obligation d’assistance face à un accident de la route, 39,91% connaissaient le numéro des sap·eur·euse·s-pompièr·e·s et 23,94% connaissaient le numéro de la police. Dans l’échantillon, 62,56% des personnes interrogées connaissaient au moins l’un des numéros des services de premiers secours, de la police ou des sap·eur·euse·s-pompièr·e·s. Pour les gestes de premiers secours, 49,53% des conducteurs de moto-taxi connaissaient au moins l’une des 3 techniques proposées. Plus précisément, 21,60% des conducteurs connaissaient la position latérale de sécurité, les principes de gestion des blessures/hémorragies étaient connus par 13,15% d’entre eux et la gestion des fractures était connue par 32,86%. On note par ailleurs une faible proportion d’interrogés connaissant au moins un numéro des services de premiers secours parmi les non instruits par rapport à ceux ayant un niveau d’instruction primaire au minimum. La proportion de conducteurs de moto-taxi connaissant au moins une technique de premiers secours est plus faible chez les sujets de moins de 30 ans (p=0,015), chez ceux ayant moins de 5 ans d’expérience (p=0,000) et chez les conducteurs de moto-taxi qui ne détiennent aucun permis de conduire (p=0,026). Cette proportion est en outre plus élevée chez ceux ayant déjà été victime d’un accident de la route (Tableau 2). Environ 1 conducteur de moto-taxi sur 10 a déclaré avoir reçu de l’information sur l’alerte et les gestes de premiers secours en cas d’accident (n=46) et la principale source d’information était les formations réalisées par diverses organisations. La majorité d’entre eux 93,22% avaient déclaré être intéressés par une formation sur les premiers secours.

Pratiques d’alerte et de premiers secours en cas d’accident de la route

Parmi les MP, 73,65% ont déjà été témoins au moins une fois d’un AR. Dans ce groupe, 33,23% ont déclaré avoir donné l’alerte aux services de secours et 32,27% ont déclaré avoir porté secours aux victimes. On note que la proportion de MP ayant déclaré des pratiques d’alerte ou de secours est plus faible chez les MP ayant moins de 5 ans d’ancienneté (Tableau 3). Les principales raisons évoquées pour l’absence d’initiative de pratiques face aux AR étaient l’absence de connaissances pour agir (19,64%), la crainte d’aggravation de la situation (15,18%), et le fait que les secours ne fassent pas partie des attributions du MP (13,39%). La principale raison mentionnée pour n’avoir pas donné l’alerte était que l’alerte avait été déjà donnée (12/22; 54,55%).

Discussion

Cette étude avait pour objectif de décrire le niveau de connaissance et de pratique en matière de gestes de premiers secours chez les MP dans la ville de Cotonou, dans un contexte de recherche de pistes innovantes de renforcement de la chaîne de secours post crash immédiat en milieu urbain (WHO 2010; WHO 2018). Les résultats ont montré une connaissance satisfaisante du cadre légal, et un niveau faible de connaissance des éléments de la fonction d’alerte et des techniques de premiers secours. En outre, le niveau de connaissance est associé au niveau d’instruction, à l’ancienneté professionnelle et à la détention d’un permis de conduire. Le niveau de pratique est également faible et les principales raisons évoquées de non pratiques sont liées au niveau de connaissance de la conduite à tenir en cas d’AR.

Les caractéristiques socio-démographiques des MP de l’échantillon sont proches de celles retrouvées dans une précédente étude sur les MP réalisée à Cotonou en 2016 et confirment que la profession de MP concerne des sujets jeunes, exclusivement masculins avec, majoritairement, une ancienneté professionnelle supérieure à 5 ans (Lawin et al. 2018). Ce profil devrait être un atout dans la pérennité des interventions en cas d’intégration des MP dans le système de gestion du post crash immédiat, vus l’âge des sujets et la stabilité dans l’emploi; stabilité confirmée par le fait que dans cet échantillon, plus de 9 MP sur 10 ont déclaré être permanents dans la profession. En outre, environ 7 sur 10 d’entre eux ont déjà été témoin d’un AR; ces chiffres sont très proches de ceux rapportés par des auteurs en République Dominicaine (68%) et confirment la position privilégiée des MP dans certains contextes comme témoins d’AR et potentiels acteurs contributifs à la gestion des AR (Arellano et al. 2010).

En ce qui concerne le niveau des connaissance, l’information de l’existence d’obligation légale de porter secours était connue par la plupart des MP de l’étude, toutefois les numéros de contact des services de secours (police et sap·eur·euse·s-pompièr·e·s) étaient moins connus, surtout celui de la police. La ligne de secours devrait être une ligne verte, unique si possible avec toute l’infrastructure nécessaire à sa fluidité. Une véritable stratégie de communication devrait être déployée autour afin de permettre qu’elle soit connue d’une majorité comme cela était le cas dans une étude réalisée en Inde où 98,4% des conducteur·rice·s interrogé·e·s connaissaient le numéro d’appel des services de secours (Awasthi et al. 2019). Dans notre contexte, la police reste perçue comme un service de répression, bien que le système mis en place dans le pays dans le cadre de leur intervention en cas d’AR soit couplé à celui des sap·eur·euse·s-pompièr·e·s, et que ce service soit gratuit. En outre, les populations ne connaissent pas suffisamment ces services (police et sap·eur·euse·s-pompièr·e·s) et notamment leurs différentes implications financières et administratives, ce qui peut freiner leur utilisation. Les résultats de l’étude peuvent donc s’expliquer par une communication insuffisante de ces différents services d’intervention autour de leurs activités en cas d’AR. La connaissance des gestes de premiers secours était également faible dans notre étude, ce qui peut s’expliquer car il s’agit de gestes techniques qui, bien qu’aisés à connaitre nécessitent un minimum d’information voire de formation. Or très peu de MP ont déclaré avoir bénéficié d’une quelconque information en la matière. Ce constat est très proche de ceux faits dans la littérature sur cette thématique. Par exemple, en République Dominicaine, seulement 15,8% des MP avaient bénéficié d’une formation sur les premiers secours (Arellano et al. 2010). Quand on s’intéresse aux pratiques, on note également que le niveau était faible et les raisons évoquées étaient liées à une auto identification d’insuffisance de compétences en la matière. On note également que l’expérience professionnelle, le niveau d’instruction et la détention d’un permis étaient des facteurs en faveur d’un meilleur niveau de connaissances ou de pratiques. Cela s’explique par le fait qu’il s’agit de facteurs de renforcement de compétences. En effet, le niveau d’instruction permet d’améliorer l’accès à l’information, tandis que l’expérience professionnelle renforce les acquisitions. Par ailleurs, la formation au permis de conduire est une source d’information spécifique sur les questions de sécurité routière qui offre également des informations de base sur les premiers secours.

Le rôle contributif des formations à la mise en œuvre des gestes de premiers secours en cas d’AR a été démontré par la littérature non seulement comme facteur d’amélioration des connaissances, mais également comme déclencheur de pratiques en situation réelle (Olumide et al. 2015; Arbon et Woodman 2011). Il est ainsi pertinent d’envisager des interventions en vue du renforcement des capacités de cette cible et ce d’autant plus que, quasiment l’ensemble des sujets interviewés ont déclaré être intéressés par ce type de formation ainsi que rapportés également en République Dominicaine, au Nigéria et en Inde (Arellano et al. 2010; Olumide et al. 2015). L’efficience de ce type d’intervention a été démontrée et l’expérience mériterait d’être tentée, vu le nombre de vies potentiellement sauvées (Jayaraman et al. 2009).

Les résultats de la présente étude donnent une première idée de l’état des lieux des connaissances et pratiques des MP en matière de premiers secours dans la ville de Cotonou. Ils sont d’intérêt dans l’analyse de la faisabilité de l’intégration de ce groupe socio professionnel dans la chaîne des secours sur les sites d’AR. Les limites résident toutefois dans le fait que l’étude n’a pas pu évaluer par l’observation le niveau de pratique des gestes techniques de premiers secours. Des éventuels biais d’information, à l’origine d’une possible surestimation des indicateurs ne sont donc pas à exclure sur cet aspect. Cela n’entache néanmoins pas les conclusions pour l’orientation dans les décisions stratégiques.

Conclusion

Cette étude a montré que le niveau de connaissances et de pratiques des MP en matière de premiers secours est insuffisant dans la ville de Cotonou. Toutefois, des pistes cohérentes et pertinentes en faveur d’une possible intégration de ce groupe socio-professionnel comme maillon de la chaîne des premiers secours en cas d’AR ont été identifiées. Ces facteurs doivent être intégrés dans l’analyse stratégique pour le renforcement de la chaine de premiers secours en cas d’AR au Bénin.

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Ce chapitre est une traduction d’un article publié en anglais : « Can Professional Motorcyclists Be an Asset in the Immediate Post-Crash Care System in Benin? Baseline of Knowledge and Practices in the City of Cotonou (Benin) ». Open Access Emergency Medicine. DOI : 10.2147/OAEM.S267828

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Les traumatismes routiers en Afrique de l’Ouest Droit d'auteur © par Emmanuel Bonnet et Aude Nikiema est sous licence License Creative Commons Attribution - Partage dans les mêmes conditions 4.0 International, sauf indication contraire.

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