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Le handicap scolaire peut-il être étudié non comme une anomalie physique et mentale affectant des élèves, mais comme les conséquences provoquées non seulement par des déficiences (motrice, sensorimotrice, cognitive, mentale, neurophysiologique et neuropsychologique) observées chez des enfants, mais aussi par des représentations et des situations socio-économiques et environnementales inconfortables? C’est le pari de cet ouvrage collectif qui rend compte des premiers résultats d’une recherche-action menée dans le grand Sud d’Haïti depuis le passage de l’ouragan Matthew en 2016. Elle a pour but d’aider les responsables éducatifs à trouver des solutions appropriées au contexte.
Cet ouvrage réunit les textes que le GIECLAT (Groupe d’Initiative pour l’Étude de la Cognition, du Langage, de l’Apprentissage et des Troubles), responsable du projet, a présentés à la communauté éducative haïtienne lors d’une journée d’études organisée le 6 décembre 2019 à Port-au-Prince, en collaboration avec l’INUFOCAD (Institut universitaire de Formation des Cadres), la CASAS (Commission de l’adaptation scolaire et d’appui social du Ministère de l’éducation nationale), le CEREGE (Centre de Recherche Éducation-Gestion-Économie de l’Université publique de la Grand’Anse) et le LangSE (Langue, Société, Éducation de l’Université d’État d’Haïti).

Le développement des sociétés africaines n’est-il qu’une question économique? La linguistique est-elle condamnée à n’être qu’une science positiviste qui observe sans s’impliquer? Ce livre offre de riches perspectives à ceux et celles qui répondent non à ces deux questions. Il montre qu’il est possible de faire place, dans les sciences du langage, à des préoccupations citoyennes orientées vers la correction d’une précarité communicationnelle nuisible à l’épanouissement des sociétés africaines.

Ce que l’autrice propose de nommer « linguistique du développement » peut, par exemple, aider l’agronome intervenant dans le monde paysan à adopter la langue la plus appropriée. Des travaux linguistiques de codification ou de traduction peuvent contribuer à préserver et valoriser des savoirs locaux d’une pertinence sociale attestée. Les linguistes peuvent aussi mettre au jour les ressorts langagiers des pratiques corruptives. Il s’agit là de quelques-uns des chantiers de la linguistique du développement, nouveau paradigme des sciences du langage au service du bien commun, qui trouve dans ce livre ses fondements théoriques et éthiques.

Une malle s’ouvre. De précieux vestiges s’en échappent : photos impeccablement conservées par la douce vigilance d’une épouse, ouvrages jadis passionnément annotés, polycopiés aux signatures illustres, agendas nimbés de la patine du temps. Voilà le matériau à partir duquel l’autrice construit l’épistémologie particulière de cette si longue lettre par laquelle, portée par la fratrie, une fille parle à son père. Et voici lancée non pas une saga familiale, mais une anthropographie du quotidien de leurs vies. Réflexivité et catharsis.

D’abord Dschang, sur les plateaux verdoyants de l’ouest du Cameroun où est né François Tatou « vers 1928 ». Son parcours de vie s’acheva aux confins du Sahel, dans une ville rebaptisée tendrement ici Garoua la Belle. Entre les deux, juste après les Indépendances, Paris où François Tatou acheva sa formation à l’Institut des Hautes Études d’Outre-mer, ce lieu qui forma de nombreux cadres de la haute fonction publique d’Afrique francophone.

Au fil de la missive, sa fille met en scène un ressenti commun sur des enjeux toujours d’actualité : la femme dans la cité, les défis et dépits du multilinguisme, la scénarisation – brutale ou feutrée – des chocs culturels, l’assignation à résilience, le développement humain et social, l’urgence primordiale de la gestion pertinente des savoirs.

Comment enseigner les objets complexes en classe? Utiliser l’interdisciplinarité permettrait de les aborder de façon globale et approfondie en faisant dialoguer une pluralité de points de vue et d’expertises à leur sujet. Mais comment faire? Quelle approche pédagogique choisir pour réaliser l’interdisciplinarité en classe? Cet ouvrage collectif, né d’un cours de didactique à l’Université du Québec à Trois-Rivières, présente plusieurs approches novatrices, du préscolaire à l’université et dans diverses disciplines. Les chapitres décrivent les défis à la fois pratiques et épistémologiques associés à chaque approche, dans l’espoir d’encourager les enseignants et les enseignantes à les adopter avec enthousiasme.

Quelles sont les séquelles psychologiques, sociales, culturelles et épistémiques de l’histoire de l’esclavage et de la colonisation dans le développement de la psyché haïtienne et afro-caribéenne?
Ce livre en français et en créole aborde ces questions fondamentales sous les angles de l’histoire, du patrimoine, de la religion, de l’épistémologie, de l’éducation, de la littérature et de la langue. Issu d’un colloque organisé en 2016 par l’Association Sikotwomatis ak Afrikanite à Port-au-Prince, il a pour but de lancer une réflexion approfondie sur un aspect crucial de la réalité haïtienne contemporaine.

Portraits d'hommes et de femmes issues d'un pays de culture arabe (Algérie, Mauritanie, Syrie, Tunisie) vivant dans la ville de Québec, réalisés par des étudiants et étudiantes de l'Université Laval.

Issu du livre Du soleil pour tous. L’énergie solaire au Sénégal : un droit, des droits, une histoire (2018), cet ouvrage est un hommage au travail du professeur Abdou Moumouni Dioffo, dont la portée et le caractère précurseur sont plus sensibles que jamais. Promouvoir les usages multiformes et le développement immédiat de l’énergie solaire en Afrique, perfectionner les procédés de conversion et les matériels, défendre la priorité des investissements de recherche et de formation : tels furent les trois grands axes de l’action pionnière du physicien nigérien Abdou Moumouni Dioffo, premier grand spécialiste internationalement reconnu de l’énergie solaire issu du continent le plus ensoleillé de la planète.

Ce livre contient :

• une réédition des deux articles d’Abdou Moumouni Dioffo « L’énergie solaire dans les pays africains » (1964) et « L’éducation scientifique et technique dans ses rapports avec le développement en Afrique » (1969).
• une reprise de deux textes d’Albert-Michel Wright, ingénieur héliotechnicien et ancien collaborateur d’Abdou Moumouni Dioffo qui fut son successeur à la direction de l’Office Nigérien de l’Énergie Solaire (ONERSOL).
• un portfolio d’une trentaine de photographies inédites de Marc Jacquet-Pierroulet, ancien Volontaire Français du Progrès au laboratoire d’Abdou Moumouni Dioffo à Niamey de 1970 à 1972.
• un texte de Salamatou Doudou sur la vie d’Abdou Moumouni Dioffo.

Puissent les jeunes d’Afrique et d’ailleurs être nombreux à suivre son exemple !

Le racisme et la discrimination sont attisés par l’ignorance mutuelle. « Qui sont ces étrangers qui viennent s’installer dans ma ville? », se demandent les habitants qui y sont nés ou qui y ont grandi. « Qui sont ces personnes qui habitent la ville où je souhaite m’établir?», se demandent les immigrantes et immigrants. L’absence de réponse à ces questions peut engendrer la méfiance, le rejet et le repli sur soi et nuire à la construction collective d’un vivre-ensemble harmonieux auquel tous et toutes aspirent. Ce livre, comme l’ensemble de la série Québec ville ouverte, répond de manière concrète et simple à ce besoin de mieux se connaître et se comprendre. Il propose des portraits d’hommes et de femmes d’Afrique subsaharienne qui, pour une raison ou pour une autre, vivent actuellement à Québec, que ce soit depuis 40 ans ou depuis quelques mois, avec le statut d’immigrant, de réfugié ou d’étudiant. Ces courts portraits, réalisés par des étudiantes et étudiants en communication publique de l’Université Laval, nous montrent à la fois les différences, mais aussi les ressemblances entre les aspirations, les rêves, les manières de vivre et les valeurs de tous les citoyens et citoyennes de Québec, nés ici ou ailleurs.

Une politique scientifique regroupe l’ensemble des actions d’un gouvernement à l’endroit des activités scientifiques du pays : montants attribués à la recherche, modalités d’attribution de ces montants selon les thèmes et les disciplines, distribution des bourses et des subventions de recherche, financement des universités, liens avec l’industrie, responsabilité sociale de la science, conditions d’exercice du métier de chercheur, accès à la science par les citoyens et citoyennes.

Depuis sa naissance en 2011, l’Association science et bien commun a pris position sur de nombreux enjeux relatifs à la politique scientifique québécoise et canadienne, dans le souci constant que la science publique, financée par les contribuables, soit au service du bien commun et non d’intérêts privés. L’accès de tous aux ressources scientifiques fait aussi partie de ses préoccupations, comme en témoigne son engagement en faveur du libre accès et de la science ouverte en général. L’Association a publié six mémoires sur ces enjeux, ainsi qu’une pétition et deux lettres ouvertes. Ce livre rassemble ces textes politiques afin de nourrir le débat public sur la science que nous voulons collectivement.

Comment les universités africaines peuvent-elles contribuer à la mise en place de systèmes d’information qui offrent aux gestionnaires locaux des outils leur permettant de soutenir leur plan de développement, de prendre des décisions statistiquement motivées et de procéder au suivi-évaluation des actions mises en œuvre? À travers une vingtaine de contributions, ce livre aborde les problématiques de la dynamique de la population et des familles, des activités économiques, de la scolarisation et de la santé de la reproduction des adolescents, adolescentes et jeunes de l’arrondissement de Tchaourou, au centre du Bénin. Au-delà de ces problématiques, les auteurs mettent en exergue l’expérience de l’École Nationale de la Statistique, de la Planification et de la Démographie (ENSPD) de l’Université de Parakou (Bénin) qui s’investit depuis quelques années à contribuer à la formation et au renforcement des capacités des communes béninoises en ressources humaines spécifiques, puis à mettre progressivement en place un système de production de données statistiques locales fiables et utilisables pour la prise de décisions éclairées.