Catalogue

Ce livre/site est composé d’une série de courts chapitres synthétiques, accompagnés de références commentées, qui nourriront la réflexion des lecteurs et lectrices sur le type de recherche qu’ils et elles souhaitent faire et qui les accompagneront dans la rédaction de leur projet de recherche en mode « formation à distance ». Un projet soutenu par l’APSOHA, l’ASBC, l’UQTR et le CIRAM de l’Université Laval.

Couverture réalisée par Kate McDonnell, huile sur toile du peintre néerlandais Piet Mondrian : « De rode boom (Arbre rouge) », 1908-10. Source : https://en.wikipedia.org/wiki/Evening;_Red_Tree

L’engouement pour la pratique des mathématiques dans les sociétés africaines est entravé par un certain nombre de préjugés. Pourtant de plus en plus de jeunes Africain·e·s plébiscitent aujourd’hui cette discipline longtemps redoutée. Face à cette situation paradoxale et aux opportunités qu’offre la filière mathématique pour le développement, ce livre porte un combat, déjà très ancien, contre l’ignorance, le discrédit à l’encontre des mathématiques. Cette discipline mal aimée non seulement œuvre au quotidien pour le bien-être de l’humanité, à travers ses interactions avec les autres disciplines, mais peut déboucher sur un développement inclusif véritablement durable. Cet essai se veut une aventure intellectuelle, un plaidoyer dans lequel sont défendues les vertus des mathématiques et l’Afrique à venir! Il s’agit d’un appel à la bonne conscience collective des Africain·e·s et de tous ceux et toutes celles prêt·e·s à relever les défis de l’émergence africaine.

En tant que pratique de recherche appliquée, l’évaluation des politiques publiques a emprunté toute une série de méthodes aux sciences sociales. Mais son essor a aussi suscité le développement d’approches spécifiques.

Partant de ce constat, deux choix fondamentaux guident cet ouvrage : combiner des outils issus de la recherche fondamentale avec d’autres développés dans la pratique de l’évaluation, et ouvrir un dialogue entre méthodes quantitatives et qualitatives.

24 méthodes ou approches qualitatives, quantitatives ou mixtes font ainsi l’objet de présentations didactiques et illustrées, à partir d’une trame de questionnement commune facilitant leur comparaison.

Par son accessibilité, cet ouvrage constitue aussi bien un outil de dialogue interdisciplinaire et inter-méthodes pour les universitaires, qu’une introduction aux enjeux méthodologiques de l’évaluation pour les étudiant·e·s, praticien·ne·s, les acteurs publics et la société civile.

As an applied research practice, policy evaluation has borrowed a range of methods from the social sciences. But its growth has also led to the development of specific approaches.

Based on this observation, two fundamental choices guide this book: combining tools from fundamental research with others developed in evaluation practice, and opening a dialogue between quantitative and qualitative methods.

Twenty-four qualitative, quantitative or mixed methods or approaches are thus presented in a didactic and illustrated manner, based on a common series of questions that facilitate their comparison.

Thanks to its accessibility, this book is both a tool for interdisciplinary and inter-methods dialogue for academics, and a useful introduction for students, practitioners, policymakers and civil society.

Cet ouvrage collectif présente les analyses et les expériences scientifiques de plusieurs chercheurs et chercheuses sur les traumatismes routiers en Afrique. L’ambition de l’ouvrage est de rassembler en langue française les rares connaissances produites sur ce sujet en Afrique. Les thèmes sont variés et convergent vers trois axes principaux, celui de l’amélioration des données sur les accidents de la route, de l’enjeu de santé publique que constituent les traumatismes routiers et enfin de l’importance du transfert de connaissances pour aider à élaborer des politiques de sécurité routière adaptées aux contextes des pays. Les traumatismes routiers constituent aujourd’hui une épidémie oubliée sur le continent qui devra pourtant être maitrisée si les États veulent atteindre l’une des cibles des objectifs pour le développement durable consacrée à la réduction de moitié des blessé·e·s et des décès sur les routes.

Le racisme et la discrimination sont attisés par l’ignorance mutuelle. « Qui sont ces étrangers qui viennent s’installer dans ma ville? », se demandent les habitants qui y sont nés ou qui y ont grandi. « Comment vont m’accueillir ces personnes qui habitent la ville où je souhaite m’établir? », se demandent les immigrantes et immigrants. L’absence de réponse à ces questions peut engendrer la méfiance, le rejet et le repli sur soi et nuire à la construction collective du vivre-ensemble harmonieux auquel tous et toutes aspirent.

Ce livre, comme l’ensemble de la série Québec ville ouverte, répond de manière concrète et simple à ce besoin de mieux se connaître et se comprendre. Il propose des portraits d’hommes et de femmes originaires d’Amérique latine qui, pour une raison ou pour une autre, vivent à Québec en 2017, que ce soit depuis 40 ans ou depuis quelques mois, avec le statut d’immigrant, de réfugié ou d’étudiant. Ces courts portraits, réalisés par des étudiantes et étudiants en communication publique de l’Université Laval, nous montrent à la fois les différences, mais aussi les ressemblances entre les aspirations, les rêves, les manières de vivre et les valeurs de tous les citoyens et citoyennes de Québec, nées dans la ville ou ailleurs.

Après le tome 1 paru en 2014 et le tome 2 en 2015, ce livre propose une nouvelle série de portraits de femmes qui ont contribué de manière significative au patrimoine scientifique de l’humanité dans toutes les sciences, incluant les sciences sociales et humaines, ou qui, œuvrant en science, en droit, en art ou en littérature, ont contribué au bien commun grâce à un engagement social, politique ou éthique remarquable.

Faites connaissance avec Hildegard von Bingen, Émilie du Châtelet, Laura Maria Catarina, Irma LeVasseur, Melanie Klein, Françoise Héritier, Jane Goodall, Juanita Westmoreland-Traoré, Louise Arbour et plusieurs autres. Vingt-deux femmes médecins, philosophes, écrivaines, biologistes, anthropologues, psychanalystes, juristes, etc. de dix pays, à la vie inspirante, racontées avec enthousiasme par 18 autrices et auteurs de dix pays, dont des étudiant-e-s de l’Université Laval.

 « Le vrai, la vérité, c’est ce à quoi tendent tant les dénonciateurs que les whistleblowers, les gens à ‘‘franc-parler’’ et ceux qui pratiquent l’outing, les ‘‘rapporteurs et rapporteuses’’ de cours de récréation et les confessés des confessionnaux. Ces diseurs et diseuses de vérité, que tout sépare, ont cependant un objectif commun : révéler des informations, passer du caché au su, débusquer les secrets, les insus, les clandestinités. Autour de ces thématiques, mille choses, de toutes époques et de toutes cultures, pourraient être dites, et écrites », écrit Marie-Anne Paveau dans son appel d’œuvres de l’esprit pour meubler les murs de La Villa réflexive. Le présent ouvrage est le produit de cette expérimentation épistémologique sur la thématique du dire le vrai. Liés mais tout aussi indépendants les uns des autres, les chapitres sont écrits dans un style décolonial qui brise les codes de l’écriture positiviste pour proposer au lectorat un regard réflexif sur la vérité à partir de perspectives situées. Pour élargir l’horizon, le volume offre une pluralité de ressources multimodales (liens hypertextes, images, QR codes de vidéos et audios) qui peuvent être consultées aussi bien dans les versions numériques que papier.

Traversé par des crises sécuritaires, sanitaires, sociopolitiques et culturelles, le Nord-Cameroun fait face aujourd’hui à des défis multiformes. Dans une perspective pluri- et transdisciplinaire adossée sur du matériau visuel et des données empiriques, cet ouvrage collectif aborde des problématiques anthropologiques d’actualité liées au système de fonctionnement, d’organisation et de gestion de sociétés qui sont à cheval entre le traditionnel et la modernité. Les différentes contributions analysent en particulier les questions de conflits intercommunautaires et transfrontaliers, de migration dans les zones bordant le lac Tchad, les stratégies de résilience socioéconomique et culturelle des populations locales soumises à un système d’organisation sociétal ébranlé par les nombreuses crises ayant traversé la zone ces trois dernières décennies.